Déscolarisation de la jeune fille : les populations de Katiali (Ferké) sensibilisées

Déscolarisation de la jeune fille : les populations de Katiali (Ferké) sensibilisées

Après avoir été saisi sur un cas de déscolarisation dans le village de Katiali, la Commission régionale des droits de l’homme de Ferké (CRDH) a décidé de saisir le taureau par les cornes. Pour joindre l’acte à la parole, elle a organisé le 14 janvier 2022, une séance de sensibilisation dans ledit village sur la loi sur la minorité et les conséquences de la déscolarisation de la jeune fille et les conséquences des grossesses précoces.

La CRDH a engagé le chef du village représentant de la chambre des rois et chefs traditionnels pour le retour de la jeune fille en famille, la prise en compte de ses droits et l’interruption du mariage précoce.  La CRDH a également invité la jeune fille  à s’Inscrire à des cours de mise à niveau vu le retard afin qu’elle puisse poursuivre ses études l’année prochaine.

Violences basées sur le genre : 15 femmes partagent leurs expériences à Dabou

Violences basées sur le genre : 15 femmes partagent leurs expériences à Dabou

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, la Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH)  du Grands Ponts a reçu le mercredi 9 Février 2022 à son siège, une délégation de l’association « STOP au Chat Noir » venue d’Abidjan pour un partage d’expériences de vie et pour une formation de quinze (15) femmes du département de Dabou sur les violences sexuelles faites aux filles.

La présidente de ladite association Madame Bénédicte Joan a entretenu les femmes sur les différentes formes de violences sexuelles, les conséquences et les méthodes de lutte contre ces violences. Elle a surtout insisté sur la situation des plus vulnérables que sont les petits garçons et les petites filles.

Cette formation a permis à ces femmes de comprendre que la meilleure lutte contre les violences basées sur le genre est de faire en sorte que le sujet ne soit plus tabou.  Ces dernières ont également noté qu’aucune forme de violences sexuelles n’est ni normale ni tolérable et doit être dénoncée afin que les coupables répondent de leurs actes.

Région du Gôh : Une femme et ses 5 enfants sauvés grâce à l’intervention du CNDH

Région du Gôh : Une femme et ses 5 enfants sauvés grâce à l’intervention du CNDH

Abandonné par le père de famille depuis plus de neuf (9) mois, une femme et cinq enfants, sans ressource, étaient parfois obligés de mendier. Cette situation difficile à pousser l’un des enfants à abandonner les cours et la famille se nourrissait parfois de graines les jours où elle n’avait pas eu la chance de croiser un être charitable.

S’étant autosaisie par la situation, la Commission régionale des droits de l’homme de la région du Gôh  (CRDH) a mis tout en œuvre afin de retrouver les parents de cette dernière.  Le Jeudi 10 février, les deux enfants les moins âgés (4 et 1 an) ont été remis à la famille. Les efforts de la CRDH ont permis de trouver un tuteur pour les trois autres afin qu’ils puissent reprendre les chemins de l’école.  

Cet enfant a été retrouvé, cassant des graines pour sa « pitance » du jour.

Région du Gôh : Une femme et ses 5 enfants sauvés grâce à l’intervention du CNDH

Abandonné par le père de famille depuis plus de neuf (9) mois, une femme et cinq enfants, sans ressource, étaient parfois obligés de mendier. Cette situation difficile à pousser l’un des enfants à abandonner les cours et la famille se nourrissaient parfois de graines les jours où elle n’avait pas eu la chance de croiser un être charitable. S’étant autosaisie par la situation, la Commission régionale des droits de l’homme de la région du Gôh  (CRDH) a mis tout en œuvre afin de retrouver les parents de cette dernière. Le Jeudi 10 février, les deux enfants les moins âgés (4 et 1 an) ont été remis à la famille. Les efforts de la CRDH ont permis de trouver un tuteur pour les trois autres afin qu’ils puissent reprendre les chemins de l’école.

L’un des enfants retrouvé dans la rue en train de casser des graines pour sa nourriture du jour
VBG : La CRDH de Dabou échange avec le pôle judiciaire pénal de Dabou

VBG : La CRDH de Dabou échange avec le pôle judiciaire pénal de Dabou

Le vendredi 28 Janvier 2022, a eu lieu la réunion du Pôle Judiciaire Pénale (PJP) de Dabou, présidée par le Substitut du Procureur résidant près de la section du tribunal de Dabou. Cette réunion a réuni autour de la même table, Madame le substitut adjoint, la Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) des Grands Ponts, les responsables des Officiers de Police Judiciaire, (OPJ de la Police, la Gendarmerie, et des Eaux et Foret) de la région des Grands Ponts et leurs adjoints.

Trois communications ont meublé cette rencontre. La première communication avec pour thème « Violence Basée sur le Genre » (VBG) a été exposé par Madame le substitut adjoint, celle-ci a exhorté les OPJ à conserver les pièces à conviction qui pourraient servir lors des procès. La deuxième communication a été animée par la Présidente de la CRDH Grands Ponts Madame Ablo Rachelle qui a présenté le CNDH et ses missions en insistant sur le fait que le CNDH. La dernière communication fut celle du substitut lui-même qui a présenté les éléments que doivent comporter un procès-verbal (PV) après l’audition d’un OPJ, ainsi que quelques techniques d’une enquête.

Cette rencontre permet de renforcer la collaboration entre les OPJ et la CRDH dans sa mission dans la région des Grands Ponts.

Saluts aux couleurs nationales: le personnel du CNDH sensibilisé à la confidentialité et la discrétion

Saluts aux couleurs nationales: le personnel du CNDH sensibilisé à la confidentialité et la discrétion

Comme chaque premier lundi de mois, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a procédé à une cérémonie de saluts aux couleurs nationales. La Vice-présidente de l’institution, en l’absence de la Présidente, a livré le mot du mois en invitant le personnel à garder la confidentialité et la discrétion sur les dossiers qu’il traite à longueur de journée.

« La confidentialité est définie comme le fait de s’assurer que l’information dont on dispose n’est accessible qu’à ceux dont l’accès ou la communication est autorisé ». Elle établit un pacte de confiance et au sein de l’institution, et entre l’institution et les usagers. Le droit à la confidentialité des informations et le secret professionnel garantissent en effet l’inviolabilité des données des usagers et la sécurité de l’institution. Quant à la discrétion, elle est une attitude qui consiste à faire preuve de réserve et de retenue dans le comportement. L’obligation de discrétion professionnelle désigne donc l’obligation faite à tout agent public de ne pas divulguer les informations concernant l’activité, les missions et le fonctionnement de son administration. » A expliqué la vice-Présidente, Mme Marie Paule Kodjo.

Poursuivant, elle a indiqué que la confidentialité et la discrétion ont un point commun car « elles invitent à la sagesse dans les attitudes, les paroles et les actes. »

Ces valeurs sont importantes car les Droits de l’Homme ont pour objectif premier l’amélioration des conditions de vie des populations. Violer ces principes constitue une faute morale et  professionnelle grave. « Notre rôle en tant qu’Institution nationale de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme, doit nous conduire à épouser ces valeurs afin de préserver notre crédibilité et mériter la confiance des usagers qui nous saisissent » a-t-elle indiqué avant d’inviter l’ensemble du personnel à adopter valeurs dans leur pratique professionnelle au quotidien.

Protection des femmes en difficulté : Le CNDH en visite de travail à l’ONG bloom

Protection des femmes en difficulté : Le CNDH en visite de travail à l’ONG bloom

Ce vendredi 4 février 2022, le Conseil national des Droits de L’homme (CNDH)  avec à sa tête Mme Namizata SANGARÉ accompagnée d’une forte délégation composé du bureau exécutif et des conseillés aux droits de l’homme,  a visité les locaux de l’ONG BLOOM, une ONG qui œuvre dans la protection et l’accompagnement des personnes en situation difficile.

La présidente de l’ONG BLOOM, Mme Danielle Lidégoué, présentant sa structure, a indiqué que celle-ci abrite une maison de refuge. Cil s’agit pour cette ONG de prévenir et répondre aux cas de violences faites sur les femmes et les jeunes filles, en leur offrant notamment une maison de transit accompagnée de divers services psycho-sociaux et économiques pour favoriser leur résilience et leur autonomie. Il s’agit entre autre d’accueillir et écouter les femmes et les jeunes filles ainsi que leur enfants victimes à risque de violence, offrir un logement transitoire et sécurisé aux femmes, aux jeunes filles ainsi qu’à leurs enfants en détresse,  faciliter et appuyer les femmes, les jeunes filles et leurs enfants victimes de violence dans la prise en charge psycho-sociale et  offrir un suivi post-hébergement aux femmes, jeunes filles et leurs enfants.

La présidente du CNDH a du conseil à féliciter la présidente de l’ONG pour le travail de qualité abattu et pour tous ses efforts dans cette œuvre humanitaire en deux ans d’existence.  

Gouvernance des droits de l’homme : Le CNDH échange avec Amnesty international

Gouvernance des droits de l’homme : Le CNDH échange avec Amnesty international

Afin de mieux adresser les questions des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a échangé avec la section locale d’Amnesty international. C’était ce lundi 31 janvier au siège d’Amnesty international.

Pour le CNDH, avec à sa tête la présidente, Mme Namizata Sangaré, il s’agit, avec ce genre de rencontre, de maintenir le contact avec les ONG internationales ayant un accord de siège. Ces rencontres permettront à long terme, de mieux adresser les questions de défense, de protection et de promotion des droits de l’homme.

Pour cette année 2022, le CNDH et Amnesty internationale, section Côte d’Ivoire pourront collaborer par exemple sur les questions de la liberté d’expression et d’opinion et sur les déguerpissements de certains sites notamment dans les communes de Yopougon et Koumassi.

Remise du rapport annuel 2020 au président d’Amnesty international, section Côte d’Ivoire
Le CNDH et la fondation Friedrich Naumann consolident leur collaboration

Le CNDH et la fondation Friedrich Naumann consolident leur collaboration

Après une parfaite collaboration en 2021 entre le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et la fondation Friedrich Naumann, l’institution nationale en charge des questions de droits de l’homme et l’ONG Allemande, se sont engagées à poursuivre leur collaboration au cours de l’année 2022. Une rencontre s’est tenue à cet effet, ce lundi 31 janvier dans les locaux du CNDH sous la présidence de Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH.

Pour l’année en cours, les deux institutions se sont engagées à travailler de concert autour de certains projets tels que le soutien de la fondation Fréderich Nauman pour l’organisation de quatre (04) sessions de formation de l’Université des Droits de l’Homme (UDDH) et l’organisation d’une session internationale en partenaire avec la fondation René Cassin du 24 au 29 octobre 2022 avec pour thème : « Droit International des Droits de l’Homme et Droits civils et politiques ».

Fréderich Nauman , représenté par Magloire N’Dehi, chef de bureau Côte d’Ivoire,   accompagnera le CNDH également dans l’organisation d’une session spéciale de formation portant sur « la liberté d’expression et de réunion » à l’attention des magistrats, des préfets, des maires, de la société civile, des leaders politiques etc., d’un  atelier de réflexion sur l’assistance judiciaire avec le Direction des affaires civiles et pénales, l’ordre des avocats, la société civile et le CNDH. Cet atelier permettra de réfléchir sur les actions à entreprendre pour une meilleure assistance des populations en matière d’accès à la justice.  Enfin les deux institutions travailleront ensemble sur un atelier de réflexion sur la libéralisation de la distribution des journaux de la presse nationale.

Le CNDH et la gendarmerie nationale s’accordent sur un projet de mécanisme de coopération

Le CNDH et la gendarmerie nationale s’accordent sur un projet de mécanisme de coopération

Conformément à la Constitution du 30 octobre 2016 en son article 28, le CNDH a échangé avec le commandant supérieur de la gendarmerie, le général de corps armées Apalo Touré afin de mettre en place un mécanisme droit de l’homme/ gendarmerie.  Cette délégation du CNDH était conduite par sa présidente, Mme Namizata Sangaré.

En effet l’article 28 stipule  que : « L’Etat s’engage à respecter la Constitution, les droits de l’homme et les libertés publiques. Il veille à les faire connaître et à les diffuser au sein de la population. L’Etat prend les mesures nécessaires pour intégrer la Constitution, les droits de l’homme et les libertés publiques dans les programmes d’enseignement scolaires et universitaires ainsi que dans la formation des forces de défense et de sécurité, et des agents de l’Administration. »  Cet article de la constitution ivoirienne découle en effet de la résolution adoptée par l’assemblée générale du 10 décembre 2004 qui proclame le programme d’éducation mondial dans le domaine des droits de l’homme, programme organisé en plusieurs phases qui doit démarrer le 1er janvier 2005, afin de faire avancer l’exécution des programmes d’éducation en matière de droits de l’homme dans tous les secteur. 

Il s’agit pour le CNDH, comme c’est le cas avec les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), d’organiser des activités de formation des gendarmes en matière des Droits de l’Homme. De veiller à une meilleure planification, coordination, mise en œuvre et suivi-évaluation des activités de renforcement de capacités organisées par le CNDH et ses partenaires en faveur des éléments de la Gendarmerie Nationale. Le CNDH vise également à renforcer l’impact des activités de renforcement des capacités organisées à l’attention des éléments de la Gendarmerie Nationale et arriver à terme, à inclure l’enseignement des Droits de l’Homme et du DIH dans la formation de base et dans la formation continue des gendarmes ivoiriens

Ce mécanisme de coordination sera établi au niveau des six légions de gendarmerie logées à Abidjan, Bouaké, Daloa, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro.

Saluant à sa juste valeur cette initiative, le général de corps armés s’est dit prêt pour ce mécanisme et a même souhaité une célérité dans l’activation de ce mécanisme.