Quel avenir dans la construction du Droit international humanitaire dans un contexte de regain de violence, de conflits armés dans un monde en proie au terrorisme international ? La question était au centre de la Conférence Inaugurale de la 7ème session annuelle de formation en Droits international des Droits de l’Homme délocalisée de Strasbourg à Abidjan.
« La prévention et la gestion des conflits et les droits de l’homme », c’est le thème retenu cette année par la Fondation René Cassin et ses partenaires, à savoir le bureau Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire, l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire et du Programme des Nations Unies pour le Développement.
L’objectif de la session d’Abidjan est d’offrir à un public francophone un accès à un enseignement d’excellence pour renforcer les capacités des acteurs étatiques et non-étatiques pour une meilleure prévention et gestion des conflits en promouvant les droits de l’homme. Pour l’ensemble des acteurs, aucune solution durable ne peut être envisagée en dehors de conventions internationales au moment où toutes les régions du monde sont confrontées aux défis que constituent la gestion des crises et des conflits avec son lot de victimes dont les premières sont les personnes vulnérables (notamment les femmes et les enfants).
Prévue du 23 au 28 octobre 2023, cette session de formation se tient dans les locaux du Conseil national des droits de l’homme aux Deux-Plateaux. « Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) se réjouit d’accueillir en son sein la 7e session délocalisée de formation en droit international des droits de l’homme de la Fondation René Cassin, à Abidjan » a indiqué la Président du CNDH, Mme Namizata Sangaré ce lundi lors de la cérémonie d’ouverture.
Elle a poursuivi en indiquant que cette formation devrait aider à développer les compétences des participants à la prévention et à la gestion des conflits, assurer la connaissance des concepts liés aux conflits, identifier les types et les causes de conflits dans nos régions, analyser leurs impacts et être en mesure de développer des stratégies de prévention et de gestion des conflits.
« Une meilleure connaissance du cadre juridique international et africain de protection des droits de l’homme, ainsi que du cadre droit international humanitaire et du droit international pénal devrait les y aider » a-t-elle ajouter avant d’indiquer qu’ en tout état de cause, il s’agit pour les participants à cette session d’une quête légitime des moyens de leur engagement et de leur action, en faveur des droits de l’homme.
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