Il est parfois fréquent de voir des femmes développant une déficience mentale tomber enceinte et même garder les enfants auprès d’elles et ce, sans assistance. Face à un cas similaire, la Commission Régionale des Droits de l’Homme du Moronou (CRDH) a mené au nom du droit à la santé et du droit à la vie, des actions afin de porter secours à des jumeaux d’un an quatre mois dont la vie était visiblement en danger.
En effet mademoiselle K.R (31 ans) a eu des jumeaux dans des circonstances difficiles car ayant une déficience mentale. Rejetée par sa famille, plusieurs démarches ont été entreprises par la CRDH afin que les enfants puissent être pris en charge par la famille biologique. Ces démarches sont restées sans suite favorable face à une famille qui mettait en avant des considérations coutumières. La mère et les enfants étaient ainsi abandonnés à leur propre sort, vivant sur les tables du marché de la localité. Cette situation a entraîné une malnutrition chez les enfants, provoquant ainsi plusieurs maladies.
Alertée par le complexe socio-éducatif de Bongouanou, la CRDH Moronou a fait mains et pieds afin que les enfants bénéficient de soins médicaux avec l’aide du centre social et de la gendarmerie de la localité. Le tout avec l’accord de l’un des parents de la mère des enfants. Les enfants sont désormais logés par L’ONG Magnificat. Leur traitement médical devrait durer six mois.
Lundi 25 mai 2020 , date de la réouverture des établissements scolaires dans le Grand Abidjan, Madame la Directrice régionale de l’éducation nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (DRENET- FP) des Grands Ponts, Fofana Sara a organisé avec l’appui du Directeur Départemental de la santé de Dabou ,Docteur Kouadja et de la Présidente de la Commission régionale des droits de l’homme (CRDH) des Grands Ponts, Madame Ablo Rachelle, une tournée de sensibilisation dans tous les établissements de Dabou en exhortant les élèves, les enseignants et le personnel d’encadrement à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement pour lutter efficacement contre la pandémie à Coronavirus et cela sous la supervision du Secrétaire Général 1 de la Préfecture de Dabou.
Madame la DRENET-FP inscrit donc cette reprise des cours sous « le signe du succès scolaire et sanitaire » car selon elle, au soir du 14 Août 2020, date de la fin officielle de l’année, la DRENET-FP des Grands Ponts aura les meilleurs résultats.
Madame la Directrice régionale a, au nom du Ministre de l’éducation nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Madame Kandia Camara offert des seaux à chaque établissement, des gels dans chaque classe et des masques à chaque élève, enseignants, et personnel d’encadrement.
A la demande de la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, une équipe de dépistage du ministère de la santé était dans les locaux du CNDH ce mercredi 13 mai.
70 volontaires (membres du personnel du CNDH et des membres des la société civile) ont accepté de faire leur test de la COVID 19. Vu le nombre croissant des tests volontaires, les résultats ne seront disponibles que dans 6 jours au lieu de 48 heures comme par le passé.
La troisième session du cours gratuit en ligne en français sur l’éducation aux droits de l’Homme est lancée.
Ce cours en ligne s’adresse principalement aux enseignants des niveaux primaire et secondaire, comme aux éducateurs et aux membres d’ONG œuvrant dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’Homme et offre du contenu et des outils pédagogiques pour animer des activités et aborder les droits de l’Homme dans les classes.
Ce CLOM (ou MOOC – massive open online course, en anglais) est une déclinaison interactive du guide pédagogique intitulé « L’éducation aux droits de l’Homme, comprendre pour agir ensemble » (disponible sur le lien suivant : https://www.francophonie.org/sites/default/files/2019-09/guide_education_aux_droits_de_l_homme.pdf), qui a été soutenu par l’OIF et réalisé par l’Association francophone des commissions nationales des droits de l’Homme (AFCNDH).
Dispensé sur 8 semaines, il propose 27 applications pédagogiques, présentées en 5 modules et étayées par des documents ressources, des vidéos et des quizz. Une attestation de suivi nominative sera téléchargeable en ligne à la fin de la session. Plus de 2 000 apprenants issus de 40 pays différents ont déjà consulté ces ressources.
Il est composé des modules suivants :
Module introductif : prise en main du CLOM ;
Module 1 : sensibilisation à l’éducation aux droits de l’Homme ;
Module 2 : la genèse des droits de l’Homme ;
Module 3 : les notions et concepts juridiques ;
Module 4 : répertoire d’applications pédagogiques – appui et soutien à la préparation d’activités concrètes sur chaque droit
La session intensive relative à la formation sur le système
judiciaire ivoirien a démarré, ce lundi 16 mars 2020, à Abidjan-2Plateaux les
Vallons.
« Cette session de formation vise à améliorer la
compréhension du système judiciaire et son fonctionnement, par les acteurs de
la société et les défenseurs des droits de l’Homme », a indiqué Mme Namizata
Sangaré, président du Conseil national des droits de l’homme (Cndh-Ci).
Pour elle, il est important de connaitre les rouages de
notre système judiciaire, ses différentes juridictions, les décisions de
justice et les recours possibles, le mécanisme d’assistance judiciaire,
l’arbitrage, la conciliation et la médiation, la coopération entre justice
nationale et justice internationale entre autres. Au travers de cette
formation, le Cndh souhaite faciliter le contact entre les acteurs du système
judiciaire et ceux des organisations de la société civile.
« La justice est au cœur de l’égalité et de la dignité
humaine. Le système judiciaire permet de sauvegarder l’Etat de droit, de
protéger et promouvoir les droits de l’Homme », a souligné la présidente du
Cndh-Ci. Avant d’ajouter que dans une société dotée d’un système judiciaire
permettant de rendre la justice, l’accès à la justice se confond avec l’accès
au droit et l’accès aux tribunaux. Pour elle donc, tous les justiciables
doivent pouvoir accéder au droit et aux tribunaux. « Cette formation permettra
d’approfondir la réflexion sur le respect des droits de l’homme », a-t-elle
soutenu.
Les participants à cette session vont faire l’examen du
système judiciaire ivoirien. Une occasion donc pour revisiter ces mécanismes et
instruments juridiques qui constituent le socle de l’activité judiciaire. «
Dans son architecture actuelle, (avant la finalisation des réformes en cours),
la justice est, en Côte d’Ivoire, rendue en matière civile, commerciale, pénale
et administrative par la Cour suprême, la Cour de cassation, le Conseil d’Etat,
les Cours d’Appel en diverses matière, les Tribunaux de commerce et les
Tribunaux administratifs », a fait savoir M. Gnakadé Ladji Joachim, directeur
de cabinet, Représentant le président de la Cour suprême.
Pour lui, cette session de formation se veut une porte
ouverte sur le système judiciaire ivoirien. « Cette formation constitue une
exquise opportunité de familiarisation avec le monde judiciaire, pour en
explorer les rouages en vue d’une plus grande proximité avec la justice, et une
meilleure connaissance des mécanismes de protection des droits des citoyens et
des peuples », a-t-il souligné.
L’ouverture de cette session a été marquée par une
conférence inaugurale sur le thème : « La justice ivoirienne face aux défis du
respect des droits de l’homme » prononcé par le Président du Centre
international du développement du Droit-Université des Lagunes, premier
Président de la Cour d’Appel de Commerce d’Abidjan, Monsieur Koumoin François.
Le magistrat hors hiérarchie a souhaité que tous, nous
comprenions que les Droits de l’homme garantissent notre liberté. Et libère
l’homme de la crainte et de la misère. « Celui qui combat pour le respect des
Droits de l’homme, combat pour protéger le don le plus précieux dont nous disposons
tous, à savoir, notre humanité », a-t-il souligné. Poursuivant, il a plaidé
pour que le juge entende le cri des justiciables et se tourne vers eux. Et qu’ils
se mettent devoir de ne juger que conformément à la loi et seulement
conformément à la loi.
Autre souhait du Président Koumoin, que les moyens technique
et financier soient donnés à la justice pour qu’elle assume sa mission
régalienne de protection des libertés individuelles en toute efficacité.
A noter que cette formation sur le système judiciaire
ivoirien prendra fin le 20 mars 2020.
Commentaires récents