Université des Droits de l’Homme : 86 auditeurs reçoivent leur parchemin

Université des Droits de l’Homme : 86 auditeurs reçoivent leur parchemin

Dans le cadre de la session de formation de l’Université des Droits de l’Homme, le Conseil National des Droits de l’Homme a procédé ce mercredi 30 juin 2021 à la remise de certificat des auditeurs de la première session de l’année 2021 et ce, après cinq mois de cours dispensés.  Ces derniers sont issus de différents secteurs d’activités.

Cette formation qui a débuté le 27 janvier 2021 a pris fin le 28 Mai suivie d’une évaluation le 05 juin 2021.  Madame Namizata SANGARÉ, Présidente du CNDH a  souligné à cet effet que  » Ce cadre de formation permet de connaître et de comprendre les Droits de l’Homme ainsi que leur implication dans la société ».  C’est pourquoi, ajoutera-t-elle, le CNDH travaille à faire de l’université des Droits de l’Homme un espace de référence en matière de Droits de l’Homme. « Nos formations sont assurées par des experts formateurs qui donnent le meilleur d’eux- mêmes pour édifier les participants sur diverses thématiques et sur les instruments de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme. En effet, notre beau pays a besoin de promouvoir les valeurs de dignité et de respect des Droits de l’Homme dans tous les secteurs d’activité » a-t-elle expliqué. Pour y parvenir, « nous devons  former nos administrateurs, nos forces de sécurité et de défense, nos responsables politiques, nos étudiants et tous les acteurs de la société civile aux notions et principes fondamentaux en Droits de l’Homme, essentiels pour bâtir une paix durable et la cohésion sociale » précise-t-elle.

La porte-parole de cette session Madame Byffe Epse OUATTARA Zela Anne Blandine, félicitant ses condisciples pour avoir passé avec brio le test, a indiqué « À partir d’aujourd’hui, nous allons tous ranger définitivement nos tenues d’auditeurs au profit de celles de défenseurs des Droits Humains ». Toutes les institutions dans leurs diverses formes ont un rôle à jouer dans la promotion,  la protection et la défense des Droits de l’Homme. C’est d’ailleurs ce qui fait dire au représentant du Président du Sénat, Monsieur SILUE Kagnon Augustin Vice-Président du Sénat que  »Ainsi que vous l’observez, le Parlement a un rôle éminent à jouer dans la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme. » Ce lancement de la prochaine Université des Droits de l’Homme a été couronné par une conférence faite par Me Thomas N’Dri ZE sur le thème  » les Droits de l’Homme à la lumière du droit commun pour une meilleure protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire »

L’Université des Droits de l’Homme a formé, depuis sa mise en place le 1er février 2018 à ce jour, sept cent-cinquante (750) auditeurs au cours des différentes sessions de formation. Elle enregistre, année après année, un grand nombre de dossiers à chaque appel à candidature concernant les sessions ordinaires. Cette fin de session annonce le lancement de la deuxième session prévue en juillet.

Le CNDH échange avec les partis et groupements politiques

Le CNDH échange avec les partis et groupements politiques

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a mis en place le mécanisme CNDH conjoint CNDH/points focaux des Droits de l’Homme des partis politiques. Le mardi 29 juin 2021, le CNDH a organisé une  session de ce mécanisme sur le thème « Pratiques de bonne gouvernance pour la protection des Droits de l’Homme: partage d’expériences ». Ce mécanisme avait pour objectif de susciter  des échanges constructifs sur la nécessité et les moyens d’intégrer les principes relatifs aux Droits de l’Homme à des réformes de gouvernance. « 

« Nous voulons susciter des échanges constructifs sur la nécessité et les moyens d’intégrer les principes relatifs aux Droits de l’Homme à des réformes de gouvernance » a souligné la Présidente du CNDH, Madame Namizata SANGARÉ.  Ce cadre d’échange a été couronné par un partage d’expérience de Madame Danièle BONI-CLAVERIE Présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) sur le thème « du journalisme à la politique ». Elle a ainsi partagé son expérience de journaliste depuis l’agence ivoirienne de presse à la RTI en passant par la radio jusqu’à ce qu’elle intègre le gouvernement en qualité de ministre de la communication.

Seconde intervenante, Madame Mekalo DELACLÉ, Chargé des questions des Droits de l’Homme au RHDP a entretenu l’assistance  sur le thème « Gouvernance des secteurs de la sécurité en Côte d’Ivoire ».

Notons que plusieurs partis ou groupements politiques de même que des ONG ont répondu présents à cette session du mécanisme CNDH/Partis politiques.

Journée internationale de l’enfant Africain : La CRDH de Man s’ouvre aux enfants

Journée internationale de l’enfant Africain : La CRDH de Man s’ouvre aux enfants

 

A l’occasion de la célébration de la journée internationale  de l’Enfant Africain, la Commission régionale des Droits de l’Homme du Tonkpi a organisé le 16 juin 2021 une journée porte ouverte à l’endroit des enfants de Man.  Pour l’édition 2021 de la journée de l’enfant africain, la CRDH du Tonkpi a voulu expérimenter son initiative d’adaptation des concepts du système de protection des Droits Humains au contexte local. Cette cérémonie a été marquée par plusieurs allocutions dont celle du Président du CRDH et la Secrétaire du parlement des enfants à Man. Au cours de cette festivité, il y avait au menu des chants, danses, quiz et échanges sur le Droit des Enfants. Pour rappel cette journée a été décrétée depuis le 16 juin 1991 par l’organisation de l’Union Africaine  en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leur droit à Soweto, en Afrique du Sud par le pouvoir de l’apatheid le 16 juin 1976

Le CNDH échange avec les ONG de défense des droits des personnes détenues.

Le CNDH échange avec les ONG de défense des droits des personnes détenues.

Dans le cadre de son mandat de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, le Conseil National des Droits  de l’Homme a mis en place une plateforme d’échanges avec les ONG de défense des droits des personnes détenues. C’est dans ce contexte que, le mardi 22 juin 2021, s’est tenue la troisième session, au titre de l’exercice 2021, du mécanisme « Détention » dont le thème  était  »Projet de plaidoyer aux fins de la levée ou de l’aménagement de la mesure de suspension temporaire des visites des personnes extérieures aux détenus ». 
Institution : Le CNDH échange avec la cour de cassation

Institution : Le CNDH échange avec la cour de cassation

 

Une délégation du CNDH composée de ses conseillers avec à leur tête la Présidente de l’institution, Mme Namizata Sangaré a été reçue ce mardi 22 juin par la Présidente de la Cour de cassation, Mme Nanaba Camara. Elle avait à ses côtés les différents conseillers de l’institution qu’elle préside.

Au cœur des échanges, la collaboration entre ces deux institutions. La Cours de cassation assurant la protection de l’égalité de tous devant la justice en veillant à l’application homogène de la loi sur toute l’étendue du territoire national, il s’avère qu’elle doit avoir une collaboration étroite avec le CNDH dont la mission est de promouvoir, de protéger et de défendre les Droits de l’Homme.

De par leurs missions respectives, l’on note plusieurs points de convergence et d’interaction entre les deux institutions. C’est pourquoi, les deux Présidentes ont décidé de renforcer davantage les possibilités d’échanges d’informations et de bonnes pratiques.

Lutte contre les fausses informations : Le CNDH échange avec les journalistes

Lutte contre les fausses informations : Le CNDH échange avec les journalistes

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, le CNDH a mis en place une plateforme d’échange entre l’institution et les Hommes de média. C’est dans cette optique qu’elle a organisé sa troisième session du mécanisme CNDH-Média ce mardi 22 juin 2021 autour du thème « Média et Droits de l’homme: Comment coopérer face aux fake news ». 

Ce thème a été choisi vu l’ampleur que prennent les fausses informations appelées  »Fake News » sur les réseaux sociaux incitant à la violence et à la haine. Prenant la parole, la Présidente du CNDH Madame Namizata SANGARÉ a exhorté les journalistes en ces termes « les hommes de média ont donc un rôle essentiel à jouer dans l’inversion de la courbe ».

Au cours de ce mécanisme quatre communications ont été dites, respectivement  par le Procureur de la République, M. Adou Richard sur le thème  »Côte d’Ivoire, quel régime juridique pour lutter contre les fake news? ».  Mme Diplo Régina Annick sous directrice du monitoring de l’Autorité National de la Presse (ANP), M. SERME Lacina, Président du Réseau des professionnels de la Presse  en Ligne de Côte d’Ivoire (REPRELCI) et Mr Moussa TRAORE Conseiller au CNDH ont tour à tour décortiqué le thème.

Leadership féminin : la CRDH du Moronou forme des Femmes

Leadership féminin : la CRDH du Moronou forme des Femmes

Le Mercredi 10 Juin 2021 la commission régionale des Droits de l’Homme du Moronou (CRDH Moronou) a organisé une rencontre avec les Femmes leaders de Bongouanou représentée par trois (3) personnes dans chaque groupe (Commerçantes, ménagères, présidentes d’association, institutrices et autres…) sur le thème  « La place du LEADERSHIP Féminin dans la société ».                                                                                             

Au menu des échanges, outre la présentation du CNDH, l’on note des exposés sur les Droits de la Femme et des filles avec pour référent le protocole à la charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples relatif aux Droits des Femmes et sur la constitution Ivoirienne à son article 05.

 Le Président de la CRDH a incité les Femmes leaders de Bongouanou à prendre les devants de toutes les scènes (politique, commerciale, éducation formation et autres,…) afin de s’inscrire dans la vision d’un pays émergent, car le développement ne peut se faire sans elles. 

Formation sur le système judiciaire ivoirien (2021) : 15 participants formés

Formation sur le système judiciaire ivoirien (2021) : 15 participants formés

Ouvert le lundi 14 juin, la deuxième session de formation intensive sur le système judiciaire ivoirien  a fermé ses portes le vendredi 18 juin. Quinze auditeurs ont été formés au cours de cette session sur  les notions de base en Droits de l’Homme et sur les rouages et le fonctionnement du système judiciaire ivoirien. « Cette formation riche du fait de la qualité des formateurs et de son contenu, donne à croire que vous avez reçu, en plus de vos acquis, des connaissances nouvelles » a indiqué la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.  C’est pourquoi, au nom des membres du Conseil National des Droits de l’Homme et en son nom personnel, elle a ré-exprimer sa gratitude à Monsieur le Directeur Général de l’Institut National de Formation Judiciaire, à l’ensemble des Experts de l’INFJ, au Secrétaire Général, au Chef de Cabinet du CNDH ainsi qu’aux participants  pour leur disponibilité, leur contribution à la réflexion et au partage de connaissances sur les rouages du système judiciaire.

Le partenariat entre le CNDH et l’INFJ est un exemple de collaboration réussie qui, à travers cette formation, a jeté un pont entre les entités étatiques et non étatiques pour l’atteinte des objectifs communs en matière de formation de qualité.

Justice internationale et Droits de l’Homme : Les pays de la CEDEAO font des recommandations

Justice internationale et Droits de l’Homme : Les pays de la CEDEAO font des recommandations

Ouvert le jeudi 17 juin 2021, le séminaire sous régional sur la « justice internationale et les Droits de l’Homme en Afrique de l’ouest » a fermé ses portes le vendredi 18 juin  2021 à l’hôtel Azalai.  Remerciant tous les participants venus des 15 pays de l’espace CEDEAO, Mme Namizata Sangaré, Présidente du CNDH a souhaité que ce rendez-vous du donner et du recevoir sur les leçons du mécanisme judiciaire international puisse permettre d’accompagner les gouvernants dans la mise en œuvre des mécanismes de justice transitionnelle spécifiquement dans la lutte contre l’impunité et la protection des Droits de l’Homme, par le respect des droits des victimes et de la sanction contre les auteurs de crimes.

La trame des débats de ces 48 heures a mis en lumière les opportunités et défis du respect des Droits de l’Homme en Afrique de l’Ouest ainsi que la nécessité d’opérer de grandes réformes afin de prendre en compte les droits des victimes dans les procédures judiciaires de l’espace CEDEAO.

Cette rencontre a donné lieu à des recommandations pertinentes sur les perspectives d’actions à mener, notamment la proposition de conférer aux INDH le mandat formel de faire le suivi des décisions de justice de la Cour ; De renforcer la coopération avec les INDH pour promouvoir la Cour et faciliter l’exécution de ses décisions.  Il a été également recommandé de doter la Cour d’un fonds d’aide judiciaire afin de permettre aux victimes indigentes d’avoir accès à la Cour, de coopérer avec les OSC et autres acteurs pour l’adoption d’un plan d’action de mise en œuvre des juridictions supra nationales.