Droit à la dignité : le CNDH  aide une victime à retrouver sa dignité

Droit à la dignité : le CNDH aide une victime à retrouver sa dignité

 

Saisie depuis le 26 Novembre 2021 par dame K.S pour violences physiques ayant occasionnées des blessures, violences verbales, déni de ressources et d’opportunité perpétrés par son concubin Monsieur A.A,  la Commission Régionales des Droits de l’Homme du sud Comoé (CRDH-SC) s’est déployée afin d’y mettre fin.  

Selon dame K.S, à trois reprises, elle a été victime de violences physiques de la part de son concubin mais elle voudrait donner la possibilité à leurs familles respectives de régler le différend qui l’oppose à son concubin et obtenir la prise en charge du traitement médical des blessures infligées par ce dernier

Mais après plus d’un mois et ayant fait le constat du refus de son concubin à assumer les frais médicaux de ses soins et l’impuissance des parents face à cette situation, dame K.S s’est tournée vers l’assistance et l’intervention de la CRDH-SC le Lundi 20 décembre 2021, dans l’optique de convaincre ce dernier à arrêter les violences verbales et assumer les frais afférents à ses soins.   

La CRDH-SC a donc contacté Monsieur A.A  par appel téléphonique afin de lui proposer un rendez-vous mais ce dernier n’a pas voulu coopérer.  Aussitôt rentré du travail, Monsieur A.A a  encore porté des coups à sa concubine ainsi que sa fille de 16 ans issus d’une précédente relation, tout en prenant le soin de leur demander de sortir de la maison conjugale. C’est dans un état de détresse que dame K.S et sa fille sont arrivées dans les locaux de la CRDH-SC aux environs de 17 H du même jour. La CRDH-SC dans le cadre de sa collaboration avec les autres structures, a porté le cas à la connaissance du Commissariat de Police d’Aboisso. Aussitôt saisi et suite aux plaidoyers de la Présidente de la Commission Régionale, le Commissaire de la localité a donné  des instructions à ses éléments afin de procéder à l’interpellation de ce dernier afin de l’entendre.  

Après avoir obtenu les aveux, quant aux faits de violences physiques, du mis en cause, et son engagement à assumer les frais des soins médicaux de sa concubine, Monsieur A.A a été libéré à la demande de cette dernière, à qui il a présenté des excuses publiques. Le couple a rejoint le domicile conjugal aux environs de 22 H, avec la promesse faite par Monsieur A.A dans les locaux du Commissariat de Police, de ne plus faire recours à la violence ; cela en présence de la CRDH-SC, du Commissaire de police et son adjoint ainsi que les parents du couple.

La CRDH-SC reste néanmoins saisie pour la suite de cette affaire.

Quinzaine des droits de l’Homme/ Journée éclatée de sensibilisation

Quinzaine des droits de l’Homme/ Journée éclatée de sensibilisation

Ce mercredi 8 décembre, le Conseil National des Droits de l’Homme  (CNDH) était avec les étudiants de l’université Adama Sanogo dans le cadre d’une journée de sensibilisation sur les droits de l’Homme. Il s’agissait pour le CNDH, dans le cadre de la quinzaine des droits de l’Homme qui se tient du 1er au 15 décembre, de présenter l’institution nationale de défense de droit de l’Homme à ces étudiants et de leur donner des informations sur les droits de l’Homme dans l’ensemble.

Lutte contre les Violences faites aux femmes : le CNDH lance la campagne à Aboisso

Lutte contre les Violences faites aux femmes : le CNDH lance la campagne à Aboisso

Le 17 Décembre 1999, l’Assemblée Générale de l’organisation des nations unies a proclamé le 25 novembre comme la date de la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. C’est dans cette même veine que l’ONUSIDA engage tous les pays à placer les femmes et les jeunes filles au cœur de l’action pour mettre fin à l’épidémie du SIDA à l’horizon 2030.

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme en particulier celle des femmes, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’ONUSIDA  organise les cinq jours d’activisme de la lutte contre le VIH/SIDA et des violences faites à l’égard des femmes. Cette célébration qui se tient sur cinq jours a été lancée ce jeudi 25 novembre 2021 à Aboisso. Les villes de Duékoué, de Man, de Séguéla et la commune de Marcory seront également visitées par les équipes.

Cette campagne qui se déroule jusqu’au 1er décembre, s’est ouverte par une procession des femmes de la région d’Aboisso. L’objectif de cette activité est de contribuer à la sensibilisation et au renforcement de l’engagement des femmes dans la lutte contre le VIH/SIDA et les violences faites aux femmes pour un meilleur respect des droits de l’Homme.

Présente à Aboisso, la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré est revenue sur l’importance de la célébration de cette journée et a invité les femmes d’Aboisso à s’engager dans cette lutte afin que les violences à leur égard puissent disparaître définitivement.

La représentante pays de l’ONUSIDA, Dr Brigitte Quenum présente  à cette cérémonie a interpellé les hommes et les femmes afin de se mettre ensemble dans cette lutte.

Journée de l’enfant : le CNDH aux côtés des plus petits

Journée de l’enfant : le CNDH aux côtés des plus petits

 

Le 20 Novembre 1989, l’Assemblée Générale des Nations unies a adopté une Convention relative aux droits de l’Enfant.  A l’occasion de ce 32ème anniversaire,  le Conseil National des Droits de l’Homme en partenariat avec l’UNICEF a organisé ce mercredi 24 novembre 2021 une activité en faveur des tout petits autour du thème « Un avenir meilleur pour chaque enfant. »

L’objectif de cette journée est de faire réaliser aux enfants leur capacité de prise de décision et les responsabilités futures auxquelles ils seront confrontés. En plus des discours d’encouragement et d’enseignement sur leur droit, les enfants présents ont eu droit à un concours de plaidoirie. Deux d’entre eux, à travers un slam, ont raflé le trophée  autour du thème « le droit à la non-discrimination et à l’inclusion ».

Cette cérémonie s’est tenue en présence de l’Ambassadeur d’Israël, de la représentante de l’UNICEF et du conseiller du CNDH en charge des enfants. 

Mineurs et femmes en détention : le CNDH échange avec des OSC

Mineurs et femmes en détention : le CNDH échange avec des OSC

Dans le cadre de sa collaboration avec les Organisations Non Gouvernementales (ONG) de défense des personnes détenues, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé ce mardi 16 novembre 2021, la dixième rencontre du mécanisme autour de la situation des femmes et des mineurs en détention dans les lieux privatifs de liberté.

Deux communications ont meublé cette rencontre. La première, prononcée par Patrice N’Guessan de l’ONG DDE-CI, portait sur « la situation des mineurs détenus » et la deuxième faite par Athena Yapi  de l’OIDH portait sur « la situation des femmes détenues ». Les différents participants ont échangé et proposé des pistes de solutions pour l’amélioration des conditions des mineurs et des femmes en détention. 

Examen périodique universelle : Le CNDH abrite un atelier sur le suivi des stratégies

Examen périodique universelle : Le CNDH abrite un atelier sur le suivi des stratégies

Il s’est ouvert ce lundi 11 octobre à Abidjan au siège du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), une session de suivi sur les stratégies d’action de la société civile dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des recommandations du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la Côte d’Ivoire par toutes les parties prenantes.

Cette session selon Mme Marthe Pedau Coulibaly, coordinatrice du comité de suivi EPU, vise à « permettre aux Organisations de la société civile (OSC) regroupées au sein du comité de suivi EPU et au CNDH, d’adapter et de consolider leurs stratégies d’action thématiques, d’indiquer les activités menées ou prévues d’être menées pour contribuer efficacement à la mise en œuvre des recommandations du troisième cycle de l’EPU. »

La présente session du suivi sur les stratégies d’action de la société civile et l’atelier sur les rapports à mi-parcours de l’EPU qui s’en suivra, devront faciliter le travail à faire par le CNDH et les OSC à travers le comité de suivi EPU dans le but de contribuer efficacement au suivi de la mise en œuvre des 222 recommandations sur les 247 formulées à la Côte d’Ivoire du troisième cycle en 2019.

Pour sa part, Mme Nargiz Arupova, responsable de programme UPR Info, partenaire technique et financier du projet, a indiqué que l’efficacité de ce mécanisme repose sur l’engagement des différentes parties prenantes, particulièrement le CNDH et les OSC. Tout en invitant les participants à devenir des « partenaires de la mise œuvre », elle a indiqué que le but de cet atelier pour UPR info est de «  fournir tout le soutien nécessaire pour la création d’une feuille de route » pour la mise en œuvre des recommandations.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a fait l’objet de son troisième Examen Périodique Universel (EPU) le 7 mai 2019 et a reçu 247 recommandations de la part de 101 Etats membres des Nations Unies. Lors de l’adoption du rapport final de l’EPU par le Conseil des Droits de l’Homme à Genève le 19 septembre 2019, la Côte d’Ivoire a accepté 222 recommandations et en a noté 25.

UPR Info, en partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le Comité de Suivi EPU et le Secrétariat d’Etat aux Droits de l’Homme (SEDH) a mis en œuvre une série d’activités à Abidjan visant à faciliter un processus de l’EPU inclusif et multipartite pour le troisième cycle de l’EPU de la Côte d’Ivoire et à renforcer les capacités des organisations de la société civile (OSC), du CNDH et des représentants du gouvernement à s’engager dans le mécanisme.

En novembre 2021, la Côte d’Ivoire se situera à mi-parcours du 3ème cycle de l’EPU. L’étape à mi-parcours constitue une opportunité importante pour poursuivre la discussion sur la mise en œuvre des recommandations EPU entre toutes les parties prenantes, en identifiant les progrès et les obstacles à la mise en œuvre, dans un esprit constructif et collaboratif. La soumission de rapports à mi-parcours permettant aux acteurs de la société civile ainsi qu’au gouvernement de cristalliser les efforts de suivi de la mise en œuvre dans un document et d’informer les actions futures pour une mise en œuvre des recommandations d’ici le prochain examen. 

UPR Info propose l’organisation de deux formations distinctes : une avec la société civile et le CNDH (2 jours) et une autre avec le gouvernement (1 jour). Toutes les parties prenantes seront encouragées à soumettre des rapports à mi-parcours séparés/individuels. Un tel exercice favorise le travail de coalition (pour les OSC/CNDH) et la coordination (pour le gouvernement) de manière à rassembler une expertise et de collecter des données sur toutes les questions de droits humains adressées dans les recommandations EPU.

L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme unique du Conseil des Droits de l’Homme  ayant pour but d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans chacun des 193 États membres des Nations Unies. Par ce mécanisme, la situation des Droits de l’Homme de tous les pays membres de l’ONU est examinée tous les cinq ans. 42 États sont examinés par année lors de trois sessions de l’EPU de 14 pays chacune. Ces sessions se tiennent généralement en janvier/février, avril/mai et octobre/novembre.

Garde d’enfants : Le CNDH facilite l’encadrement de deux enfants

Garde d’enfants : Le CNDH facilite l’encadrement de deux enfants

 

Saisi le 30 septembre 2021, la Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) de la Nawa est  intervenue dans un cas de litige sur la garde des enfants entre Mlle K.A.N.I et M. K.I.

En effet, de ma relation de ses deux adultes, est né deux enfants dont le premier en 2010 et le second en 2014.  Le conjoint ne s’étant jamais présenté aux parents de la conjointe, celle-ci regagne le domicile familial à Daoukro en 2016 où elle y inscrit les enfants à l’école. Profitant des vacances  scolaires elle obtient auprès de son conjoint un accord afin que les enfants puissent connaître leurs grands-parents paternels vivant à Soubré. Celui-ci n’y voyant aucun inconvénient, accepte volontiers. Mais, une fois la rentrée arrivée, les choses se compliquent.

Contre toute attente, la grand- mère inscrit les enfants dans une école primaire de Soubré sans en informer la mère. Après plusieurs tentatives de convaincre cette dernière sur le bien fondé de laisser les enfants poursuivre leur cursus scolaire dans leur école de Daoukro, la mère Mlle K.A.N.I  saisit la CRDH. 

La CRDH a rencontré Mme K.A la mère du conjoint qui, pour la circonstance était assistée  par le chef central de la communauté Yacouba à Soubré  et celui des Baoulé.  Ces échanges ont permis d’éviter une longue procédure judiciaire aux deux parties.  Le vendredi 01 Octobre 2021 Mme K.A a  accepté de  remettre les enfants à leur mère en présence  de la CRDH. Ces derniers pourront poursuivre leur cursus scolaire à  Daoukro.

Dabou : le CNDH fait interpeller un répétiteur accusé d’abus de son élève

Dabou : le CNDH fait interpeller un répétiteur accusé d’abus de son élève

 

Plus un jour ne passe sans que le CNDH ne soit saisi de cas de violence basé sur le genre. Le dernier remonte au vendredi 1er octobre. Ce jour-là, dans la région des Grands Ponts, la Commission Régional des Droits de l’Homme (CRDH) de Dabou est saisie par téléphone d’un acte de viol sur une petite fille de 9 ans, la présidente et ses officières aux Droits de l’Homme se rendent  immédiatement sur les lieux.

En effet, afin de se donner plus de chance pour la réussite de la jeune K.A.G.E en classe de CM1, ses parents lui trouvent un répétiteur pour l’aider dans ses révisions en la personne de L.J.N. (26 ans).  Après quelques jours de séances de révision,  La gamine se plaint de douleurs pelviennes. Conduite au dispensaire par ses parents, la sage-femme constate que la gamine a été violée et que l’hymen a été enlevé.

Selon les explications de K.A.G.E, durant les séances du 28 et 29 septembre 2021 son répétiteur lui aurait  introduit ses doigts.

Comme il est de coutume dans ce genre d’affaires, un arrangement à l’amiable est proposé. La CRDH use alors de tact pour identifier le présumé auteur et averti la gendarmerie qui, aussitôt arrivé sur les lieux, l’interpelle. Il a été déféré à la MAC de Dabou le mardi 5 octobre 2021 et la CRDH  reste toujours saisie pour la suite de l’affaire.

Le CNDH vulgarise les textes de loi sur les VBG

Le CNDH vulgarise les textes de loi sur les VBG

Le phénomène des violences prend de l’ampleur dans notre société de nos jours. A cet effet, des mesures doivent être prises afin d’éradiquer cet acte

  C’est dans ce contexte que le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), a organisé ce jeudi 07 Octobre 2021 une rencontre thématique avec les Femmes. Ainsi dans le but  de renforcer la sensibilisation sur les textes réprimant les violences basées sur le genre (VBG), la Vice-Présidente du CNDH, Dr Marie Paul Kodjo a animé une communication autour du thème « renforcement des capacités des organisations féminines et des médias sur les textes réprimant les Violences Basées sur le Genre (VBG). »  Cette rencontre avait pour objectif de vulgariser les textes de loi réprimant les Violences Basées sur la Genre (VBG)