Droit à l’éducation : Le CNDH met fin aux frais annexes dans la région du Gôh

Droit à l’éducation : Le CNDH met fin aux frais annexes dans la région du Gôh

 

Malgré la suppression des frais annexes pour les inscriptions dans les établissements publics d’enseignement, force est de constater que certaines écoles transgressent les dispositions mises en place. Informée, la Commission Régionale des Droits de l’Homme de la région du Gôh (CRDH) s’est autosaisie afin de mettre fin à cette pratique en cours  au lycée 2 de Gagnoa.

En effet, les éducateurs de ce lycée exigeaient la somme de 3500 francs CFA frs aux parents d’élèves. Ce montant prenait en compte le carnet de correspondance, les photos, le macaron et la chemise à rabat.  Sur saisine de la CRDH, la DRENA s’est  rendue dans le dit établissement et a fait arrêter cette opération. Les frais déjà encaissés par l’établissement seront remboursés selon cette dernière.

Droit à la dignité : Le  CNDH aide la justice à retrouver un violeur présumé

Droit à la dignité : Le  CNDH aide la justice à retrouver un violeur présumé

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2021, B.A.N.I  (17 ans) apprentie-coiffeuse dans une localité du centre du pays, accuse son oncle Y.K.A, enseignant de fonction, de l’avoir violé aux environs de minuit dans sa chambre au domicile familial. Selon la victime, son oncle, rentré tard dans la nuit après une cérémonie funèbre, dans un village voisin, l’aurait  brutalisée avant d’avoir des rapports sexuels avec elle.  Ses  cris ont réveillé sa petite sœur qui dormait avec elle dans la chambre. Celle-ci, affolée, a alerté leur frère aîné.

La situation est ainsi portée à la connaissance de la famille qui, après avoir obtenu l’aveu de l’accusé, et son engagement à assurer la prise en charge médicale de sa nièce et à payer les amendes imposées par la tradition, décide de passer à autre chose. L’oncle profite de cet arrangement familial pour disparaître quelque jour après, laissant la victime souffrant de douleurs pelviennes et sans moyens financiers pour se rendre à l’hôpital.  Ce n’est que le 12 août que la mère arrive à l’accompagner à l’Hôpital Général de la circonscription. Elle sera par la suite prise en charge et référée  au centre social  et au CNDH pour l’assistance à la prise en charge judiciaire.

Sur recommandation de la  commission régionale des droits de l’Homme du Bélier, une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie qui a compétence dans cette localité. La CRDH de la région du Bélier a par ailleurs, informé le Procureur de la République à Bouaké de la situation afin qu’une suite soit donnée à cette procédure.

Après plusieurs échanges téléphoniques entre le président de la CRDH Bélier et  l’Inspecteur de l’Enseignement Préscolaire et Primaire (IEPP) avec le Chef de village et le Conseiller Pédagogique de l’Inspection de  Yamoussoukro, le présumé auteur s’est rendu de lui-même le 18 août 2021, à la  gendarmerie. Il a été déféré le 20 août au  parquet de Bouaké pour la suite de la procédure judiciaire. 

3ème Session Intensive  de Formation des Droits de l’Homme

3ème Session Intensive  de Formation des Droits de l’Homme

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre de son mandat de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme a organisé la 3ème Session Intensive de Formation des Droits de l’Homme sur le thème « Droit de l’Homme et gouvernance participative ». Cette formation s’est tenue du Lundi 13 au Vendredi 17 Septembre 2021 avec des experts formateurs sur diverses communications concernant la thématique. Ces communications étaient respectivement « Cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption en matière de gouvernance locale en Côte d’Ivoire » par la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), « Charte africaine de la démocratie, des élections et de la Bonne  Gouvernance » par M. BAMBA Sindou, « Principes du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert » par CT-OGP, « Budget citoyen » M. Marc GNAORE, « Droits de l’Homme et responsabilité citoyenne » par le Dr KOUAME Christophe,  « Genre et Gouvernance locale » par M. Ghislain Pélibien COULIBALY, « Gouvernance et contrôle de l’action publique » par M. Dr KOUAME Christophe, « Budget participatif et responsabilité des élus locaux » par M. BAMBA Sindou, « Gouvernance locale et gestion des Us et coutumes » par Dr TANOH, « Gouvernance et lutte contre le blanchiment de capitaux » par M. Julien TAINGAIN, « Gouvernance locale et respect des Droits sociaux, économique et socio- culturel »,  par Dr YOBOUE, « Actions des ONG dans la promotion de la bonne gouvernance » par Dr YOBOUE et  « Droits de l’Homme et lutte contre la Corruption en Côte d’Ivoire », par M. SEKA Fabrice. Cette session a fermé ses portes par la remise de certificat aux différents participants.

Kolia/Sur rapport du CNDH, le site de prière de Adissa Touré fermé

Kolia/Sur rapport du CNDH, le site de prière de Adissa Touré fermé

Suite à un rapport du CNDH sur les atteintes aux droits de l’Homme
Les autorités ferment le site de prière de la prédicatrice Adissa Touré à Kolia
Par arrêté préfectoral N° 016/R-BAG/P-BLI/SG du 15/09/2021, le Préfet de région de la Bagoué a ordonné la fermeture du site de prière de Dame Adissa TOURE dans la commune de Kolia. Cette fermeture fait suite à un rapport transmis aux autorités au début de ce mois par le Conseil National des Droits de l’Homme, dénonçant les atteintes aux droits de l’Homme consécutives à ce qui convient d’appeler « phénomène Adissa Touré ».
En effet, dans le cadre de leur mandat, les Commissions Régionales des Droits de l’Homme de la Bagoué, du Folon et du Poro ont documenté les atteintes aux droits de l’Homme liées aux activités de cette prédicatrice à Kolia et environs. Les investigations ont révélé que cette situation portait principalement atteinte au droit à la « dignité de ses fidèles et pèlerins », à la protection, à la santé et à la sécurité.
Le rapport souligne que « sur le site de prédication aménagé de façon sommaire, sans les commodités d’usage, des milliers de personnes y ont établi domicile, y vivent et dorment à même le sol, sans eau ni électricité. En cette période de saison des pluies, cette situation les déshumanise. Des hommes, des femmes, des enfants, des personnes du troisième âge et en situation de handicap , à la recherche de guérison ou de miracle qui changerait positivement leurs vies, ont du mal à satisfaire leurs besoins fondamentaux, obligés de tout acheter à des coûts exorbitants. »
Le rapport précise qu’en dehors du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Korhogo, présent sur le site pour le maintien d’ordre, les populations ne bénéficient pas de services publics (santé et hygiène, service social, toilettes…). « La prédicatrice n’a reçu d’autorisation ni du Préfet de département ni du Sous-préfet de Kolia pour exercer de telles activités de grande envergure, qui draine des foules avec de fortes implications. », mentionne le rapport qui note que : « sur le site, les populations vivent dans une précarité et promiscuité totale en cette période de pandémie à Covid-19. »
En effet, les mesures barrières ne sont pas respectées, et la distanciation sociale n’est pas de rigueur. « Les pèlerins ne portent presque pas le masque. Sur cet espace, les populations vivent le stress hydrique et sont exposées à d’autres maladies comme le choléra et la dysenterie. », assène le document.
Relativement au droit à la sécurité, le rapport souligne en outre que « la présence de milliers de personnes lors des prédications pose des problèmes de sécurisation du site et des personnes qui y vivent au quotidien. »
« La porosité de nos frontières avec le Mali et le Burkina Faso, fait craindre des infiltrations d’éléments du djihad au sein de ces foules qui déferlent chaque jour sur Kolia. », analyse le rapport.
Au niveau du secteur du transport, le rapport évoque que l’afflux important de personnes vers cette petite commune, a semble-t-il créé une dynamique économique dans la région, mais l’on enregistre par la même occasion « une insécurité routière croissante ».
Le CNDH rapporte enfin de nombreux accidents de circulation entre juin et aout 2021 sur les différents axes qui mènent à Kolia.
Rencontre CRDHW et les acteurs de filière minière

Rencontre CRDHW et les acteurs de filière minière

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, la Commission Régionale des Droits de l’Homme du Worodougou (CRDHW) a organisé une mission de sensibilisation sur les Droits de l’Homme à Bobi, chef lieu de la S/P dans le département de Séguéla. Cette mission a débuté par une rencontre d’échange avec le responsable intérimaire de la SODEMI et par la suite avec les acteurs de la filière minière. Au cours de ces échanges, la commission a présenté les missions du CNDH et la procédure à contacter l’institution en cas de besoin. A la fin des échanges, les acteurs de la filière ont fait un plaidoyer afin que leurs conditions soient modernisées.

RENCONTRE DE LA PLATE-FORME OEV /VBG (Séguéla) / CRDH WORODOUGOU

RENCONTRE DE LA PLATE-FORME OEV /VBG (Séguéla) / CRDH WORODOUGOU

La Commission Régionale des Droits de l’Homme du Worodougou (CRDHW) a participé ce jeudi 02 septembre 2021, à la septième (07) réunion de ladite plate-forme au siège de l’ONG JELCOS. À cette rencontre il a été question de passer en revue tous les cas de VBG résolus et de ceux en attentes de règlements. À la suite du point des activités, la plate-forme projette mener dans l’avenir des activités de sensibilisation sur les causes des fistules et orienter toutes les victimes vers les structures compétentes. Cette séance de travail a pris fin par des échanges et recommandations.

Atelier de renforcement de capacités des INDH sur « La lutte contre la corruption pour un meilleur respect des Droits e l’Homme’

Atelier de renforcement de capacités des INDH sur « La lutte contre la corruption pour un meilleur respect des Droits e l’Homme’

L’atelier de renforcement des capacités qui a débuté le mardi 07 Septembre 2021 a refermé ses portes ce mercredi 08 septembre 2021 sur « La lutte contre la corruption pour un meilleur respect des droits de l’Homme ».
Cet atelier, initié par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’’AFCNDH, l’AFD et l’OIF avait pour objectif de renforcer les capacités des INDH participantes afin de leur permettre de protéger efficacement les droits des citoyens à travers la prévention et la lutte contre la corruption.
Afin d’atteindre ce but, l’atelier a débuté par le lancement de la cérémonie d’ouverture qui a été ponctuée par 3 allocutions de M.Michel FORST, SG de l’AFCNDH par visio depuis Paris, la Représentante de l’OIF, Mme Delphine Couveinhes Matsumoto, Madame la Présidente du CNDH hôte, Mme Namizara Sangaré ,par Monsieur Epiphane Zoro Bi Ballo, Ministre de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption et par Madame Aimée ZEBEYOUX, conseillère spéciale à la Présidence.
A la première journée du mardi 07 Septembre 2021 de cet atelier a débuté par la session introductive-la corruption et les droits de l’Homme. A la suite de cette session deux sessions s’en sont suivi. Ce sont pour la session 1 « Améliorer la coopération la coopération entre les acteurs et la session 2 « renforcer la sensibilisation, l’éducation pour prévenir la corruption. A la fin de ces deux sessions, des travaux de groupe ont été effectués. Au cours de la journée du mercredi 08 Septembre 2021, elle a été sanctionnée par deux sessions également, que sont la session 3 « Coordonner la gestion des plaines ou des requêtes et la session 4 « Développer une action ». Cet atelier a pris fin par une mise en place d’un plan de stratégie et le mot de fin Madame la Présidente du CNDH Madame Namizata SANGARE qui n’a pas manqué de remercier toutes les participants qui ont trouvé cet atelier important. Quant à Madame Aimée ZEBEYOUX qui affirme en ces thèmes « Je reste admirative des efforts dégagés par chacun des pays représentés à cette assemblée afin de lutter efficacement, voire éradiquer le phénomène de la corruption et bien évidemment promouvoir et protéger les Droits de l’Homme ». Elle déclare ainsi clore cette rencontre de haut niveau.

 

Troisième mécanisme CNDH-Organisations de jeunes

Troisième mécanisme CNDH-Organisations de jeunes

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a mis en place plusieurs mécanismes. Au nombre de ceux-ci, figurent le mécanisme CNDH-Organisations de jeunes. Ainsi le jeudi 09 Septembre, le CNDH a organisé sa troisième rencontre d’échange avec les jeunes sur le thème  « Droits de l’Homme et migrations internationales des jeunes». Cette rencontre avait pour objectif  de contribuer à la sensibilisation des jeunes des organisations de jeunesse en Côte d’Ivoire, sur les principes fondamentaux des Droits de l’Homme et la question des migrations internationales. Au cours de cette rencontre quatre communications ont été faites. Successivement une communication sur la « Charte africaine de la jeunesse et protection des Droits de jeunes » par un représentant du CNDH, « Tendances et défis nouveaux de la migration des jeunes au niveau international » par l’OIM, « Politique nationale de migrations internationales et les défis pour un meilleur encadrement et protection des Droits de jeunes » par le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora et « Insertion professionnelle et service civique des jeunes : Les défis à relever pour une meilleure prise en compte des jeunes non diplômés » par le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique. Cette rencontre s’est soldée par des échanges.

Prévention de la corruption pour un meilleur respect des droits de l’Homme

Prévention de la corruption pour un meilleur respect des droits de l’Homme

 

Le CNDH, l’OIF et l’AFCNDH préconisent un dialogue multi-acteurs

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec l’Association Francophone des Commissions Nationales des Droits de l’Homme (AFCNDH) l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Agence Française du Développement (AFD) organise un atelier de renforcement des capacités des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH), du 7 au 8 Septembre 2021, au siège du CNDH autour du thème : « La lutte contre la corruption pour un meilleur respect des Droits de l’Homme ». Selon la Présidente du CNDH, Namizata SANGARE, cet atelier à l’intention des INDH, des Agences nationales de lutte contre la corruption et des organisations de la société civile, permettra aux INDH participantes de « renforcer leurs capacités afin de leur permettre de protéger efficacement les Droits des citoyens à travers la prévention et la lutte contre la corruption ». Selon la première responsable de l’organisme de défense chargé des droits de l’Homme, « lutter contre la corruption, c’est garantir l’accès aux soins de santé pour tous dans les hôpitaux. Combattre la corruption, c’est améliorer l’égal accès à la justice pour tous les citoyens, pour ne citer que ces secteurs. »

Namizata Sangaré invite à établir un « dialogue multi-acteurs permanent » estimant que le constat de l’impact de la corruption sur les droits de l’Homme implique en réalité une action concertée de l’ensemble des différents acteurs nationaux, comprenant les INDH et les institutions de lutte, ainsi que les autres entités, telles que le médiateur, la justice, les acteurs gouvernementaux et la société civile.

Madame Delphine COUVEINHES MASUMOTO, responsable de programmes Droits de l’Homme à l’OIF, a soutenu que « la lutte contre la corruption doit donc aller de pair avec le combat pour la promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme et le renforcement de l’état de droit. Cette approche permet de lutter contre la corruption en se focalisant sur les individus, et surtout, les victimes».

Le Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la corruption, Monsieur Epiphane ZORO BI Ballo, a honoré de sa présence distinguée à cette rencontre. Il a rappelé que, dans le cadre de la lutte contre la corruption, « la volonté du Gouvernement s’est traduite par le renforcement du dispositif institutionnel et juridique de prévention et de lutte contre la corruption et infractions assimilées, ainsi que la ratification d’instruments internationaux, l’adhésion à des mécanismes internationaux de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.»

Madame Aimée ZEBEYOUX, Conseillère spéciale du Président de la République, a conclu que : « cet atelier fait partie intégrante du processus de consolidation de la démocratie et de la Bonne gouvernance dans notre pays ». Cette rencontre de haut niveau a enregistré la présence  de diplomate (Union Européenne),  des Présidents et représentants des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (de l’espace francophone) du Bénin, du Cameroun,  de la République démocratique du Congo et du Rwanda ainsi que de représentants d’institutions, d’entités publiques, d’OSC (Haute autorité pour la Bonne gouvernance, Assemblée Nationale, Sénat, Conseil économique et social etc.)