Le conseil
national des droits de l’homme a lancé le jeudi 31 mars, une session de
formation sur les droits des enfants. Cette formation a pour objectif de
contribuer à une meilleure connaissance et compréhension des droits de l’enfant
en vue de leur pleine et effective réalisation.
Pour cette
première session, ce sont au total, 132 participants qui suivront les cours sur une période d’un mois.
Représentant la présidente, le directeur
de cabinet Assoumane Bamba, a indiqué qu’à travers ce programme de formation, l’objectif
du CNDH est de permettre aux apprenants d’acquérir une bonne connaissance du
cadre légal de Droits de l’enfant.
Le Conseil National des Droits de l’Homme a organisé ce
jeudi 31 mars la 36ème session du Forum des Droits de l’Homme portant sur le
thème : «Le programme social du gouvernement (PSGouv) : enjeux et
perspectives». Un thème animé par
Monsieur Karim TRAORE, Coordonnateur Général du PSGouv.
Le Forum des Droits de l’Homme est un mécanisme de partage
d’informations, de consultation, de concertation et d’actions entre différents
acteurs de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme a
rappelé la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.
Cette 36ème session vise à amener les participants à avoir
une meilleure connaissance des grandes articulations du Programme Social du
Gouvernement, de son impact sur la population et de ses perspectives.
Pour rappel, sur instruction du Chef de l’Etat, dans son
adresse du 06 août 2018 à la Nation ivoirienne, le Gouvernement a élaboré un
programme dénommé « Programme Social du Gouvernement (PS Gouv) 2018-2020 ». Ce
programme vise à renforcer et à accélérer la mise en œuvre des mesures et
actions concrètes à l’effet de créer plus de satisfactions au niveau des
populations, notamment indigentes.
Cette ambition nous rappelle
à tous, si besoin en est, que la force d’une démocratie réside avant tout en sa
capacité à protéger les plus vulnérables. Bien plus encore, le respect des
droits de l’homme nourrit la démocratie et contribue à la stabilité économique
et sociale des Etats.
Plus spécifiquement, le PSGouv 2 dont il est question ici
vise, selon ses initiateurs, à apporter des solutions durables à la
problématique de la fragilité dans les zones frontalières au Nord de notre
pays, de l’accès à l’emploi et de l’autonomisation des jeunes et des femmes,
afin de marquer l’impact social de l’action gouvernementale.
Appliqué au concept des Droits de l’Homme, il participe à la mise en œuvre des droits contenus dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, entré en vigueur en 1976.
Dans le cadre de ses rendez-vous avec les points focaux des
partis politiques chargés des questions de droit de l’homme, le Conseil
national des droits de l’homme a organisé le mercredi 30 mars un panel autour du thème : « Les
idéologies politiques : quelle réalité dans la gouvernance politique en Côte
d’Ivoire ? »
Situant le contexte de ces échanges, Mme Namizata Sangaré,
présidente du CNDH a indiqué qu « Il
s’agit à travers cette session du Mécanisme conjoint, d’amener les participants
à avoir une meilleure connaissance des idéologies politiques et de leur place,
leur importance et leur usage dans la gouvernance politique en Côte d’Ivoire. » En effet, chaque parti politique est fondé
sur une idéologie, une culture, un discours politique qu’il véhicule en vue de
conquérir ou d’exercer le pouvoir. Sans parti politique, il n’y a pas de
démocratie et une véritable démocratie est impossible sans des élections libres
et équitables au niveau national et local.
En outre, il n’y a pas d’élections libres et équitables sans
la participation des populations qui, il faut l’admettre, de plus en plus se
détournent de la chose politique. « C’est
une crise que les partis politiques doivent résoudre afin de retrouver la
confiance des populations. Mais comment ? » S’est interrogé la présidente
du CNDH avant d’indiquer que « pour y parvenir, ils doivent rendre
visibles et lisibles leurs idéologies par les populations, développer la
démocratie interne, accroitre la
responsabilité et la transparence de leurs organes de décision et améliorer les
relations entre leurs dirigeants et leurs bases locales et régionales. »
Pour ce qui est du panel, la première communication a été animée par Monsieur Paul Christian BAROU, membre du pool pluridisciplinaire du Centre de Recherche Politique d’Abidjan (CRPA) et portait sur « l’histoire des idéologies politiques. » M. Magloire N’Dehi a animé la deuxième communication autour du thème « les idéologies politiques au cœur du jeu politique ». Enfin le thème « les idéologies politiques à l’épreuve des réalités ivoiriennes » a été animé par Paul Arnaud Bohui membre du Parti des peuples africains (PPA-CI)
Face au corps diplomatique ce mardi 29 mars, la présidente
du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a fait le point de la situation générale des
droits de l’homme entre novembre 2021 et mars 2022.
Au chapitre des droits civils et politiques, le CNDH a
retenu a abordé, sous le regard des droits de l’homme, le climat politique dominé
par le dialogue politique, l’identification des populations, la sécurité et la
situation des détenus dans les différentes prisons du pays.
Durant cette période, l’actualité des droits économiques,
sociaux et culturels a été marquée par le RGPH, les congés anticipés, la bonne
gouvernance, la lutte contre la corruption et les infractions assimilées et les
effondrements d’immeubles.
Ce briefing a été également le cadre pour le CNDH de faire
le point de certaines de ses activités notamment celles des saisines. Sur les
340 requêtes enregistrées à date, 233 ont été traitées par les Commissions
régionales (soit 68,53%) et 107 par la commission centrale (31,47%). Sur cet
ensemble de 340 saisines, 253 dossiers ont été entièrement traités. Il reste 87
autres dont les diligences sont en cours. Pour rappel, du 1er janvier au 31 décembre
2021 le CNDH a été saisi de 1864 cas d’atteinte ou de violation des droits de
l’Homme.
La présidente du CDNH a profité de cette lucarne pour présenter
les Candidatures ivoiriennes aux Organes de Traités. Conformément à sa
politique d’intégration et de promotion des Ivoiriens dans les organisations
internationales le Conseil des Ministres, du mercredi 22 septembre 2021, a
adopté une communication relative au soutien de cinq (5) candidatures d’Experts
ivoiriens aux Organes des Traités des Droits de l’Homme des Nations Unies, lors
des sessions des Etats parties aux différentes Conventions, prévues en 2022, à
New York. Il s’agit :
Pour le Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels
(CDESC) : M. DIANE Hassane (Magistrat, Secrétaire général du Conseil
National des Droits de l’Homme). Pour le Comité des Droits des Personnes
Handicapées (CDPH) : M. KOUASSI Kouadio Alfred (Diplômé en psychologie,
Conseiller aux Droits de l’Homme au Conseil National des Droits de l’Homme au
titre des Organisations des droits des personnes handicapées). Pour le Comité
pour l’Elimination de la Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) : Mme
YOLI-BI Koné Klintio Marguerite (Psychologie, Conseillère Technique du Ministre
de la Femme, de la Famille et de l’Enfant). Pour le Comité des Droits de
l’Homme (CDH) : M. DELBE Zirignon Constant (Magistrat Hors Hiérarchie,
Directeur des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice et des Droits de
l’Homme). Et enfin pour le Comité des Droits de l’Enfant (CRC) : M. Mel
Alain Didier LATH (Titulaire d’un Diplôme d’Etat des Educateurs Spécialisés,
d’une licence de Droit option Droit International Public).
Face à l’intensification du phénomène d’enlèvements
d’enfants et d’infanticides ces dernières années en Côte d’Ivoire, le CNDH a échangé avec les Organisations de
la Société Civile en charge des droits des enfants. Ces échanges avaient pour
objectif de faire l’état des lieux de la protection des droits de l’enfant face
à ce phénomène. Ainsi les participants ont fait la revue de la législation en
la matière, l’inventaire des causes intrinsèques au fléau et ont donné des ébauches de solutions afin d’enrayer le
phénomène.
Cette rencontre qui s’est le 1er mars à l’amphithéâtre
du CNDH a également permis d’exhorter les autorités compétentes à redoubler
d’efforts dans la gestion de cette problématique tout en invitant r les
populations à plus de vigilance.
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