NAWA : La CRDH sensibilise contre les VBG et le mariage forcé

NAWA : La CRDH sensibilise contre les VBG et le mariage forcé

 En collaboration avec un groupe de leaders d’association des femmes du secteur vivrier du grand marché de Soubré, la CRDH-Nawa a procédé à une séance de sensibilisation sur le Thème: le mariage forcé sur mineurs le vendredi 14 Août 2020 à son siège.

L’exposé de la CRDH  a porté sur les conséquences néfastes des mariages forcés sur la jeune fille (la déscolarisation, l’accouchement difficile, perte de l’enfant et très souvent de la mère, traumatisme psychologique,  viol qui est réprimé par la législation ivoirienne.) la CRDH  a fait remarquer aux femmes que les auteurs et les complices des mariages forcés sont passibles de peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans de privation de liberté.

L’actualité du moment n’a pas été occultée. La marche de l’Opposition Ivoirienne suivie de morts d’hommes et de destructions de biens matériels a invité la CRDH  à sensibiliser les femmes leaders reçues au siège du CRDH à la culture de paix en période électorale.

Le MARDI 18 Août une activité du même ordre s’est tenue avec des femmes de l’association solution de Méagui. Les échanges ont porté sur la Santé sexuelle et reproductive (SSR). Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) à travers son unité opérationnel (CRDH-NAWA) s’est engagée à œuvrer en faveur de l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive dans le respect des instruments internationaux et régionaux favorables aux droits de la femme à accéder à des services de SSR de qualité.

Dans la droite ligne de cet engagement, la CRDH  a démarré depuis le 15 juillet 2020, des activités de sensibilisation dans les Départements de Soubré, Buyo, Gueyo et Méagui. Il était important d’informer les populations sur les violences basées sur le genre (VGB), phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la zone  avec plus de 32 cas de viols enregistrés à Méagui en 2019.

Le règlement de la majorité des cas se fait à l’amiable à tel enseigne que le nombre de cas continue d’augmenter laissant les auteurs libres sans répression judiciaire. Vu la gravité de la situation, l’unité opérationnelle qu’est la CRDH a décidé d’organiser une sensibilisation pour une prise de conscience de la communauté de ces  Départements.

NAWA : La CRDH échange avec les jeunes ambassadeurs sur la santé reproductrice et le planning familial

NAWA : La CRDH échange avec les jeunes ambassadeurs sur la santé reproductrice et le planning familial

Le Jeudi 20 Août 2020, la CRDH-Nawa a eu une rencontre avec le Réseau des Jeunes Ambassadeurs pour la Santé de la Reproduction (SR) et du Planning Familial (PF) en Côte d’Ivoire. Une rencontre qui s’inscrivait dans le cadre des collaborations avec les ONG et associations qui militent dans la protection des Droits de l’Homme. Ces jeunes mènent des activités de sensibilisation auprès des parents, des adolescents et jeunes ; des plaidoyers auprès des collectivités territoriales et travaillent avec le système de santé nationale.

Les activités à Soubré se font grâce à un appui technique et financier de l’ONG Médecins du Monde à travers un projet de prévention et de prise en charge des grossesse non désirées chez les adolescents et jeunes mis en œuvre depuis Juillet 2017 dans la Nawa.

 

Le Président du Réseau des Jeunes Ambassadeurs a souhaité que la CRDH les accompagne dans les sensibilisations sur les thématiques des Droits de l’Homme chez les adolescents et les jeunes. Une aubaine pour la CRDH en ce sens que cela va dans la droite ligne de ses missions notamment celle de promouvoir les droits de l’homme.

Une journée pour consoler les parents des personnes disparues

Une journée pour consoler les parents des personnes disparues

 

En prélude à la Journée Internationale des personnes disparues célébrée chaque  30 août, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), a organisé en partenariat avec le comité international de la Croix rouge (CICR), les festivités commémoratives de la première édition  de cette journée, le vendredi 28 août 2020,  à l’espace Event, sis à Cocody, les II Plateaux. Cette célébration s’inscrit, selon la Présidente du CNDH, madame Namizata Sangaré,  dans la droite ligne d’une série d’initiatives prises préalablement par le CNDH en vue, non seulement d’attirer l’attention des décideurs sur ce phénomène dans notre pays, mais aussi sur la nécessité d’inviter les décideurs à  prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer une meilleure protection contre cette infraction. Les parents de personnes disparues qui ont massivement pris part à cette activité,  ont salué la mise en relief de ce phénomène  à travers cette célébration, qui se présente à eux comme une consolation pour mieux supporter leur situation dans l’espoir de retrouver un jour, cette personne chère disparue.   

Les ONG  invitées à contribuer à un environnement respectueux de la santé

Les ONG  invitées à contribuer à un environnement respectueux de la santé

La  rencontre périodique entre le Conseil  National des Droits de l’Homme (CNDH) et les organisations non gouvernementales qui se consacrent à la promotion et la protection des droits de l’homme, au développement économique et social, à la protection des groupes particulièrement vulnérables, s’est tenue le jeudi 27 août 2020, à son siège, sis à Cocody, les II Plateaux Vallons. En raison de la situation sanitaire, ces échanges ont porté  sur « la contribution de la société civile pour un environnement respectueux de la santé ».  Ainsi il a été question de relever les difficultés liées  à  la mise en œuvre et au suivi effectif des mesures du Gouvernement pour un environnement respectueux de la santé. Au terme de cette rencontre des recommandations ont été faites pour un environnement respectueux de la santé.

 

Prévention des conflits: Le CNDH  engage le débat avec les Organisations de la société civile

Prévention des conflits: Le CNDH  engage le débat avec les Organisations de la société civile

 

Dans le cadre des rencontres  périodiques avec les organisations de la Société civile (Osc), le Conseil National des Droits de l’Homme, a tenu sa 3ème rencontre thématique avec les Organisations  en charge de la situation des personnes vulnérables  sur le thème : « implication des OSC de défense des droits des victimes de crises et ayants droit de victimes dans la prévention des conflits à l’approche des élections : partage d’expériences », le mercredi 27 août 2020, à son siège à Cocody.  Cette rencontre a été l’occasion  de leur  rappeler que le CNDH poursuit son processus de plaidoyer pour le respect des droits des victimes de crises survenues en Côte d’Ivoire auprès des autorités compétentes. Les points essentiels  abordés ont porté sur  la loi encadrant l’indemnisation des victimes de guerre ; le caractère urgent de la sensibilisation des populations de quartiers dits « sensibles » à l’approche des élections ; la prise en compte de l’indemnisation et l’apaisement des victimes de crises précédentes pour éviter de nouveaux affrontements.

Des officiers de gendarmerie formés sur le respect des droits de l’homme

Des officiers de gendarmerie formés sur le respect des droits de l’homme

Le Conseil National des Droits de l’homme (CNDH) a organisé, le mercredi 26 août 2020, à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons, un atelier de renforcement de capacités à l’endroit des officiers  de la Gendarmerie nationale, sur la thématique des Droits de l’Homme et la nécessité de leur respect en toute circonstance. Cette rencontre a été ponctuée par quatre communications. A  savoir ‘ une’ présentation du mandat du CNDH assurée par Hassane Diané, secrétaire du CNDH, suivi de la présentation du  programme mondial en faveur de l’éducation aux Droits de l’Homme, par Alfred Kouassi, Conseiller national, puis l’exposé sur ‘’les notions de Droits de l’Homme et typologie des violations des Droits de l’Homme’’ expliqué de   Réné Hokou Legré, Chef du cabinet de Madame la Présidente du CNDH, et enfin   une communication sur le ‘’ Suivi disciplinaire et judiciaire des cas de violations des Droits de l’Homme’’ présentée par  le  Commissaire du Gouvernement Ange Kessi Kouamé. Justifiant cette formation, Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH, a indiqué qu’à travers cette activité, le CNDH entend  créer les conditions de l’implication de la Gendarmerie nationale, dans le processus visant à l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

 

Des officiers de  police formés sur le respect des Droits de l’Homme

Des officiers de police formés sur le respect des Droits de l’Homme

Le Conseil National des Droits de l’homme (CNDH) a organisé, le mardi 25 août 2020, à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons, un atelier de renforcement de capacités à l’endroit des officiers  de la Police Nationale, sur la thématique des Droits de l’Homme et la nécessité de leur respect en toute circonstance. Cette rencontre a été ponctuée par quatre communications. A  savoir ‘ une’ présentation du mandat du CNDH assurée par Hassane Diané, Secrétaire Général du CNDH, suivi de la présentation du  programme mondial en faveur de l’éducation aux Droits de l’Homme, par Alfred Kouassi, Conseiller national, puis l’exposé sur ‘’les notions de Droits de l’Homme et typologie des violations des Droits de l’Homme’’ expliqué de   Réné Hokou Legré, Chef du cabinet de Madame la Présidente du CNDH, et enfin   une communication sur le ‘’ Suivi disciplinaire et judiciaire des cas de violations des Droits de l’Homme’’ présentée par  le  Commissaire du Gouvernement Ange Kessi Kouamé. Justifiant cette formation, Madame Namizata Sangaré, Présidente du CNDH, a indiqué qu’à travers cette activité, le CNDH entend  créer les conditions de l’implication de la Police Nationale, dans le processus visant à l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

L’Afrique a éradiqué le poliovirus sauvage, se félicite l’OMS

L’Afrique a éradiqué le poliovirus sauvage, se félicite l’OMS

 

La Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est exempte de poliovirus sauvage, a déclaré mardi la Commission africaine de certification de l’éradication de la poliomyélite (ARCC), l’organisme indépendant chargé de suivre et de superviser le processus de certification sur le continent.

« L’éradication du poliovirus sauvage marque un jalon important pour l’Afrique. Les générations futures d’enfants africains pourront désormais vivre sans craindre une contamination par le poliovirus sauvage », s’est réjouie à cette occasion la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti. Cette déclaration marque l’éradication d’un deuxième virus sur le continent après celle de l’élimination de la variole il y a 40 ans.

« Cette journée s’inscrit en lettres d’or dans l’histoire de l’Afrique. La Commission africaine de certification de l’éradication de la poliomyélite est heureuse d’annoncer que la Région a satisfait aux critères de certification de l’éradication du poliovirus sauvage, aucun cas n’ayant été notifié dans la Région africaine depuis quatre ans », a déclaré la Professeure Rose Gana Fomban Leke, Présidente de l’ARCC. Le dernier cas de poliovirus sauvage détecté dans la Région a été notifié au Nigéria en 2016.

 

Un effort de plusieurs décennies

La décision de la Commission africaine de certification de l’éradication de la poliomyélite intervient après un processus exhaustif de documentation et d’analyse sur plusieurs décennies de la surveillance de la poliomyélite, de la vaccination et des capacités de laboratoire des 47 États Membres de la Région, qui comprenait des visites de vérification sur le terrain dans chaque pays.

En 1996, lors de la trente-deuxième session ordinaire de l’Organisation de l’Unité africaine tenue à Yaoundé (Cameroun), les chefs d’État africains avaient pris l’engagement d’éradiquer la poliomyélite en Afrique. À l’époque, la poliomyélite paralysait près de 75.000 enfants tous les ans sur le continent africain.

La même année, avec le soutien du Rotary International, Nelson Mandela avait insufflé une nouvelle dynamique à l’engagement de l’Afrique en faveur de l’éradication de la poliomyélite en lançant la campagne « Bouter la polio hors d’Afrique ». L’appel de Mandela a incité les nations africaines et les dirigeants du continent à intensifier leurs efforts afin de vacciner chaque enfant contre la poliomyélite.

Depuis 1996, les efforts d’éradication de la poliomyélite ont permis d’éviter une paralysie invalidante irréversible à 1,8 million d’enfants et de sauver près de 180.000 vies.

Dre  Moeti a souligné que cet accomplissement historique est « le fruit du leadership et de l’engagement des gouvernements, des communautés, des partenaires mondiaux de l’éradication de la poliomyélite et des philanthropes ».

La Directrice régionale de l’OMS a rendu un « hommage particulier aux agents de santé et aux vaccinateurs de première ligne, dont certains ont perdu la vie au service de cette noble cause ».

 

La vigilance est toujours de mise

« Nous devons toutefois rester vigilants et maintenir les taux de vaccination actuels pour éviter une résurgence du poliovirus sauvage et faire face à la menace persistante d’un poliovirus dérivé d’une souche vaccinale », a ajouté la Dre Moeti.

En dépit de la faiblesse des systèmes de santé et des grandes difficultés logistiques et opérationnelles, les pays africains ont collaboré très efficacement à l’éradication du poliovirus sauvage.

Si l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région africaine de l’OMS est une réalisation majeure, il n’en reste pas moins que 16 pays de la Région connaissent actuellement des flambées de poliovirus circulant de type 2, dérivé d’une souche vaccinale (PVDVc2), qui peut se déclarer dans des communautés sous-vaccinées.

« L’Afrique a démontré qu’en dépit de la faiblesse des systèmes de santé et des grandes difficultés logistiques et opérationnelles rencontrées sur le continent, les pays africains ont collaboré très efficacement à l’éradication du poliovirus sauvage », a déclaré le coordonnateur du programme OMS d’éradication de la poliomyélite dans la Région africaine, le Dr Pascal Mkanda.

 

Expertise acquise qui pourra être réappliquée

« Compte tenu des innovations et de l’expertise développées par le programme de lutte contre la poliomyélite, j’ai la conviction que nous pouvons maintenir les acquis après la certification, et éradiquer le PVDVc2 », a renchéri le Dr Mkanda.

« L’expertise acquise dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite continuera d’aider la Région africaine à s’attaquer à la COVID-19 et aux autres problèmes de santé qui affectent le continent depuis tant d’années et, à terme, de faire progresser le continent sur la voie qui mène à la couverture sanitaire universelle. Ces résultats constitueront les véritables acquis du programme d’éradication de la poliomyélite en Afrique », a déclaré la Dre Moeti.

Grâce au dévouement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), les cas de poliomyélite ont diminué de 99,9 % depuis 1988, ce qui rapproche plus que jamais le monde de l’éradication de cette maladie.

L’initiative est un partenariat mondial public-privé qui regroupe des gouvernements nationaux, l’OMS, le Rotary International, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, l’UNICEF, la Fondation Bill & Melinda Gates, Gavi, l’Alliance du vaccin, et un large éventail de partisans de longue date.

source www.ung.org

Respect des droits et libertés en période électorale: Le CNDH  forme ses 110  commissaires régionaux 

Respect des droits et libertés en période électorale: Le CNDH  forme ses 110  commissaires régionaux 

Donner  aux 110 membres des Commission Régionales des Droits de l’Homme,   des outils pour surveiller et évaluer le respect des droits de l’homme dans le processus électoral, tout en mettant un accent sur la formation des observateurs électoraux. C’est  l’objectif de l’atelier organisé, le mardi 25 août 2020, à l’hôtel les Parlementaires de Yamoussoukro  par le Conseil National des Droits de l’Homme en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer. Ce programme de renforcement des capacités électorales à l’attention des 31 présidents et 81 officiers se déroulera en trois (03) sessions à l’occasion desquelles les participants seront outillés à assurer une évaluation efficace du respect des droits et libertés durant le processus électoral. Démarré le mardi 25 août, ce programme prendra fin le 30 août prochain.

GBOKLE : Formation à l’éducation à l’EDHC  et à la Culture de la Paix

GBOKLE : Formation à l’éducation à l’EDHC et à la Culture de la Paix

La CRDH s’implique dans un programme destiné aux Enfants Vulnérables.

La Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) apporte sa contribution  à la réalisation du projet de formation des enfants vulnérables issus des quartiers, familles  et  petits métiers (Mécanique  auto –moto, couture, coiffure, électricité….)   de la ville de Sassandra. A cet effet, la CRDH a été  sollicitée pour donner de la formation sur les modules de l’Education à la Citoyenneté, au Civisme, aux Droits de l’Homme et à la Culture de la Paix chez les Enfants Vulnérables. Notons que cette activité a été  initiée  par la Direction Régionale de la Jeunesse et du Service Civique du Gbôklè et avec le financement  de  l’Unicef. Il s’agissait d’une formation au changement de comportement  chez  200 enfants sélectionnés et formés par vagues de 20 par semaine pendant ces vacances scolaires.