Université des droits de l’homme : 356 récipiendaires reçoivent leurs parchemins

Université des droits de l’homme : 356 récipiendaires reçoivent leurs parchemins

Des auditeurs formés à l’université des droits de l’homme du CNDH lors du dernier semestre 2023 ont reçu leur certificat le jeudi 22 février à la salle des fêtes de l’École nationale de police d’Abidjan.  Il s’agit de 356 récipiendaires dont 168 auditeurs en DIDH et 178 auditeurs en droit de la Femme.

Soucieux de l’intérêt des populations de l’intérieur du pays et de l’international pour ce programme, le CNDH a offert la possibilité aux auditeurs de choisir de suivre les cours en présentiel ou en ligne.  Parmi les auditeurs, figurent des médecins, des magistrats, des greffiers, des commissaires de justice, des agents de forces de défense et de sécurité, des enseignants-chercheurs, des fonctionnaires et agents de l’État, des banquiers, des assureurs, des religieux, des étudiants, des entrepreneurs, des membres des organisations de la société civile. Depuis la mise en place le 1er février 2018 de ce cadre de formation, à fin 2023, 2541 auditeurs et auditrices ont été formés au cours des différentes sessions de formation, a rappelé la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.

La conférence inaugurale pour cette session a été prononcée par le Professeur MÉLÈDJE Djedjro Francisco, professeur agrégé en droit public autour du thème « Universalité et indivisibilité des droits de l’Homme ».

Invité Spécial  de ladite cérémonie,  le Premier Président de la Cour d’Appel du tribunal de Commerce d’Abidjan. Il a, de son parcours riche, dans les domaines du droit et des droits de l’homme, prodigué des conseils aux récipiendaires.

Pour sa part, le parrain de la cérémonie, président de la haute autorité pour la bonne gouvernance, Epiphane Zorro Ballo, a salué le parcours des auditeurs et les a invités à « capitaliser à bon escient cette somme de richesse théorique et pratique en matière des droits de l’homme. »

Présentement, 163 auditeurs et auditrices suivent les cours en Droit International des Droits de l’Homme (DIDH) pour la première session de l’année 2024. Aussi, la session relative aux Droits de l’Enfant, débutera-t-elle le 12 mars prochain avec 180 auditeurs et auditrices en présentiel et en ligne. 

Mécanisme CNDH -partis politiques : La place et le rôle des jeunes en politique au cœur du débat

Mécanisme CNDH -partis politiques : La place et le rôle des jeunes en politique au cœur du débat

« Les Jeunesses des partis et groupements politiques : Quelle place et quel rôle dans le jeu politique ». Tel est le thème qui autour duquel le CNDH a réuni les jeunes des partis et groupements politiques le mardi 20 février 2024 à la mairie de Yopougon. Un thème d’actualité d’autant plus que, renforcer la participation politique et le leadership des jeunes représente un volet historique de l’aide à la démocratie et à la gouvernance. Ce panel a été modéré par la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré.

Cette activité s’inscrit dans la dynamique des stratégies des Nations Unies pour la jeunesse, « jeunesse 2030 : travailler avec et pour les jeunes », qui vise, entre autres, à promouvoir la participation des jeunes à la vie publique et politique.

 Ferdinand Lia Gnan, vice-président du Front populaire ivoirien et  Privat Atta, membre du bureau national de la jeunesse urbaine ont animé ce panel après que le président du COJEP, Charles Blé Goudé ait implanté le décor. Ils ont tour à tour exposé sur la place que la jeunesse occupe dans leurs différents partis politiques. A les en croire, les jeunes dans tous les partis sont le fer de lance de toutes les batailles  politiques.

Au nom de Madame la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, la vice-présidente, Marie Paule Kodjo a rappelé que le thème abordé revêt une importance particulière car, « il éclaire la voie vers un avenir où la jeunesse, en tant que pilier de notre société, contribue de manière significative à l’édification d’une nation forte, équitable et prospère. » Tout en rappelant l’importance des jeunes dans la construction de notre société, elle a indiqué que ce dialogue, « que nous voulons constructif entre les générations, est un prétexte pour renforcer notre démocratie et promouvoir les droits de l’homme. »

Suivi de l’Examen Périodique Universel : le CNDH échange avec le système des nations unies

Suivi de l’Examen Périodique Universel : le CNDH échange avec le système des nations unies

Le CNDH avec à sa tête sa Présidente, Mme Namizata Sangaré a échangé le jeudi 15 février avec une délégation du système des nations unies conduite par Philippe Poinsot, coordonnateur résident des Nations Unies.

Ce fut le cadre pour le CNDH d’évoquer les bonnes pratiques et stratégies adoptés par le CNDH tout en abordant les différents défis dans la perspective du quatrième cycle de l’EPU et en évoquant  les différentes actions prévues dans le cadre de la contribution du CNDH à l’EPU 2024.

La délégation des Nations Unies a réaffirmé  son attachement à soutenir la Côte d’Ivoire et ses institutions dans le processus de l’EPU tout en signalant qu’un programme conjoint sera mis en place en amont du quatrième cycle pour mettre en œuvre les recommandations.

 Pour rappel, le 7 Mai 2019,  sur 247 recommandations formulées par les délégations d’Etats, 222 ont été acceptés. Le CNDH y a contribué  en produisant un rapport au Haut-Commissariat des Droits de l’Homme et en conduisant le plaidoyer pour l’acceptation des 9 recommandations qui ont été consultés à Abidjan.

Cadre de l’avortement légal : le CNDH échange avec l’association des femmes juristes

Cadre de l’avortement légal : le CNDH échange avec l’association des femmes juristes

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a reçu le jeudi 15 février, une délégation de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI). Au cœur des échanges, le cadre légal de l’avortement en Côte d’Ivoire en lien avec le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes (protocole de Maputo).

L’avortement en Côte d’Ivoire est autorisé dans deux cas : lorsque la vie de la mère est gravement menacée après constat du médecin. Le deuxième cas est celui du viol. L’avortement intervient à la demande de la victime. La victime de viol est dans ce cas protégée, tout comme le médecin.

L’AFJCI souhaite une action concertée en vue de « faire respecter les droits des Femmes en veillant à ce que les lois et les politiques protègent leur liberté de choix et leur dignité » explique Blanc Agathe, la présidente de l’AFCJCI.

Conformément à l’ancienne loi, l’avortement était légal uniquement pour sauver la vie de la mère. Cette réforme du code pénal a permis d’élargir l’accès à l’avortement et d’inscrire davantage le pays dans la lignée du Protocole de Maputo.

Groupes thématiques : Les acteurs du secteur éducation  échangent sur la mise en œuvre des états Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation

Groupes thématiques : Les acteurs du secteur éducation  échangent sur la mise en œuvre des états Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation

Les acteurs du secteur éducation se sont donné  rendez-vous au Conseil national des droits de l’homme le mardi 13 février afin d’échanger autour du thème : « Les États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA) : quelle approche pour une mise en œuvre effective? ».

En effet, face à l’exigence de la reconstruction d’une école nouvelle, le Gouvernement a initié les États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation en juillet 2021. Aux termes d’un processus de travaux et de validation, le rapport des EGENA a été rendu public. Ce rapport, qui a été mis en ligne le 04 octobre 2023, comprend un ensemble de recommandations à mettre en œuvre par le Ministère en charge de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation.

Les recommandations des EGENA traduites en 42 réformes à réaliser dans les dix prochaines années, pour un coût estimé à 866 milliards de FCFA, ont été adoptées par le Gouvernement en Conseil des ministres, le mercredi 03 mai 2023 à Abidjan.

Le CNDH, dans le cadre de son mandat de promotion, de protection et de défense des droits de l’Homme porte une attention particulière sur la mise en œuvre des recommandations des EGENA.

Aussi en vue de mieux comprendre le processus de mise en œuvre et le rôle des différents acteurs impliqués, le CNDH  a organisé le mardi 13 février 2024, à son siège du CNDH une rencontre qui a enregistré une  communication portant sur « La contribution  des organisations de la Société Civile à la mise en œuvre des EGENA », animée par Kouamé  Paulis, coordonnateur du  Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Education Pour Tous (RIP EPT). Après avoir présenté les différentes recommandations des EGENA, il a montré comment la société civile peut contribuer à la mise en œuvre des conclusions des EGENA.

 Au terme de l’article 2 de sa loi habilitante, le CNDH a, entre autres missions, celles «d’entretenir des rapports avec les institutions et les organisations nationales et internationales intervenant dans le domaine des Droits de l’Homme ». Dans cette perspective, le Conseil entretient des rapports avec tous les acteurs à travers le forum des Droits de l’Homme et les groupes thématiques.

Les groupes thématiques sont le cadre d’échanges par excellence avec l’ensemble des acteurs de secteurs spécifiques. Ces rencontres participent de l’interaction avec les institutions et les Organisations Non Gouvernementales qui se consacrent à la promotion et la protection des droits de l’homme, au développement économique et social, à la protection des groupes particulièrement vulnérables, et permettent des échanges sur des sujets d’actualités.

Après sa création, la CHID-H  échange avec le CNDH

Après sa création, la CHID-H  échange avec le CNDH

La Chambre haute internationale pour la dignité humaine (CHID-H) a été reçu le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à sa demande. Pour la présidente de cette nouvelle organisation de la société civile,  Maitre Roselyne Aka- Séripka il s’agissait de présenter sa structure à la présidente du CNDH afin d’être associée aux différentes activités d l’institution en charge des droits de l’homme.

« Nous sommes venus prendre notre place et jouer notre rôle au sein de la société civile. Nous souhaitons être désormais associés aux activités du CNDH et bénéficier du soutien de notre institution de droit de l’homme » a-t-elle souligné.

Représentant la présidente du CNDH, le secrétaire exécutif, M. Bamba Sindou a prodigué des conseils à cette nouvelle organisation et les a assurés du soutien du CNDH.

Saluts aux couleurs : Les agents du CNDH invités à rester humble

Saluts aux couleurs : Les agents du CNDH invités à rester humble

Les agents du CNDH ont procédé ce lundi 5 février 2024 à la traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs. Ils ont été invités à rester humbles. L’humilité est un concept qui est généralement considéré comme un trait de caractère d’un individu qui se voit de façon modeste et réaliste.

« L’humilité est un état d’esprit qui s’acquiert avec le temps, le vécu et il va de pair avec une maturité affective ou spirituelle. Elle s’apparente à une prise de conscience de sa condition et de sa place au milieu des autres, dans un environnement donné » a indiqué la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré. C’est pourquoi, elle a indiqué à ses collaborateurs que, dans leur comportement de tous les jours et particulièrement en situation de travail au CNDH, leur humilité doit leur permettre de « reconnaître que nous ne savons pas tout, d’admettre nos insuffisances et de relever les défis qui se posent à nous, de nous surpasser dans le travail, d’accepter de partager les informations si nécessaires, de solliciter un supérieur, collègue ou un collaborateur, avec respect et courtoisie pour une orientation de travail, de savoir dire merci, de porter assistance à autrui et d’orienter un usager qui a besoin d’informations ou qui semble perdu. »

Ne dit-on pas que « l’humilité précède la gloire » ? s’est-elle interrogée tout en invitant  chacun d’entre eux à faire preuve d’humilité dans son comportement de tous les jours.

Actualité oblige, la Présidente du CNDH a, au nom de ses collaborateurs, remercier SEM le Président de la République et tous ses collaborateurs pour avoir créé les conditions d’organisation de la plus belle des CAN.  « Nous adressons aussi nos félicitations aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens, partout dans le monde et qui sont debout, comme un seul homme pour soutenir cet évènement majeur et tous ceux qui, avec acharnement, œuvrent au succès de l’organisation de cette exceptionnelle compétition » a-t-elle dit.

Pour terminer, Mme Namizata Sangaré a souhaité que tous gardent l’esprit d’ouverture et le sens de l’hospitalité. « Nous devons continuer de resserrer les rangs et demeurer mobilisés.  Comme vous le savez, le trophée est plus que jamais à notre portée. La CAN c’est chez nous et la coupe doit rester chez nous » a-t-elle lancé.