Lutte contre les Violences faites aux femmes : le CNDH lance la campagne à Aboisso

Lutte contre les Violences faites aux femmes : le CNDH lance la campagne à Aboisso

Le 17 Décembre 1999, l’Assemblée Générale de l’organisation des nations unies a proclamé le 25 novembre comme la date de la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. C’est dans cette même veine que l’ONUSIDA engage tous les pays à placer les femmes et les jeunes filles au cœur de l’action pour mettre fin à l’épidémie du SIDA à l’horizon 2030.

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme en particulier celle des femmes, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’ONUSIDA  organise les cinq jours d’activisme de la lutte contre le VIH/SIDA et des violences faites à l’égard des femmes. Cette célébration qui se tient sur cinq jours a été lancée ce jeudi 25 novembre 2021 à Aboisso. Les villes de Duékoué, de Man, de Séguéla et la commune de Marcory seront également visitées par les équipes.

Cette campagne qui se déroule jusqu’au 1er décembre, s’est ouverte par une procession des femmes de la région d’Aboisso. L’objectif de cette activité est de contribuer à la sensibilisation et au renforcement de l’engagement des femmes dans la lutte contre le VIH/SIDA et les violences faites aux femmes pour un meilleur respect des droits de l’Homme.

Présente à Aboisso, la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré est revenue sur l’importance de la célébration de cette journée et a invité les femmes d’Aboisso à s’engager dans cette lutte afin que les violences à leur égard puissent disparaître définitivement.

La représentante pays de l’ONUSIDA, Dr Brigitte Quenum présente  à cette cérémonie a interpellé les hommes et les femmes afin de se mettre ensemble dans cette lutte.

Journée de l’enfant : le CNDH aux côtés des plus petits

Journée de l’enfant : le CNDH aux côtés des plus petits

 

Le 20 Novembre 1989, l’Assemblée Générale des Nations unies a adopté une Convention relative aux droits de l’Enfant.  A l’occasion de ce 32ème anniversaire,  le Conseil National des Droits de l’Homme en partenariat avec l’UNICEF a organisé ce mercredi 24 novembre 2021 une activité en faveur des tout petits autour du thème « Un avenir meilleur pour chaque enfant. »

L’objectif de cette journée est de faire réaliser aux enfants leur capacité de prise de décision et les responsabilités futures auxquelles ils seront confrontés. En plus des discours d’encouragement et d’enseignement sur leur droit, les enfants présents ont eu droit à un concours de plaidoirie. Deux d’entre eux, à travers un slam, ont raflé le trophée  autour du thème « le droit à la non-discrimination et à l’inclusion ».

Cette cérémonie s’est tenue en présence de l’Ambassadeur d’Israël, de la représentante de l’UNICEF et du conseiller du CNDH en charge des enfants. 

Mésententes  entre agents d’impôt et hommes de métiers à Gagnoa: le CNDH  « désamorce une bombe »

Mésententes entre agents d’impôt et hommes de métiers à Gagnoa: le CNDH « désamorce une bombe »

L’information et la communication sont très importantes en société car elles permettent de mieux se situer sur certains faits. C’est dans ce contexte que la Commission régionale des Droits de l’Homme du Gôh a organisé par l’intermédiaire du préfet de la dite région, une rencontre entre les agents des impôts et la chambre départementale des métiers de Gagnoa.

En effet, depuis plusieurs mois, les représentants de la chambre des métiers de Gagnoa tentent en vain de rencontrer les premiers responsables afin de dénoncer ce qu’ils estiment être des abus. Sans succès, ils se tournent vers la Commission régionale des droits de l’homme de Gagnoa (CRDH) le 18 octobre 2021. 

Aussitôt saisie, la CRDH se met en branle avec l’aide du corps préfectoral afin que les deux entités puissent « s’asseoir et discuter ». La CRDH obtient ainsi une rencontre entre les deux parties (chambre des métiers et responsables des impôts) le mercredi 17 novembre 2021  sous la supervision du préfet de région.

Après des échanges fructueux, un cadre de collaboration a été mis en place entre les deux parties afin que chacun en ce qui le concerne ne soit plus lésé. 

Mineurs et femmes en détention : le CNDH échange avec des OSC

Mineurs et femmes en détention : le CNDH échange avec des OSC

Dans le cadre de sa collaboration avec les Organisations Non Gouvernementales (ONG) de défense des personnes détenues, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé ce mardi 16 novembre 2021, la dixième rencontre du mécanisme autour de la situation des femmes et des mineurs en détention dans les lieux privatifs de liberté.

Deux communications ont meublé cette rencontre. La première, prononcée par Patrice N’Guessan de l’ONG DDE-CI, portait sur « la situation des mineurs détenus » et la deuxième faite par Athena Yapi  de l’OIDH portait sur « la situation des femmes détenues ». Les différents participants ont échangé et proposé des pistes de solutions pour l’amélioration des conditions des mineurs et des femmes en détention. 

Révision de la liste électorale : Des ONG saisissent le CNDH

Révision de la liste électorale : Des ONG saisissent le CNDH

La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a accordé une audience au  Groupe de plaidoyer pour la révision de la liste électorale (GPRLE). C’était ce mardi 16 novembre  au siège du CNDH.

 Conformément aux articles 6 et 11 de l’ordonnance ne 2020-356 du 8 avril,  portant modification du code électoral, ce groupe d’ONG a lancé un plaidoyer auprès de la Commission électorale indépendante (CEI) afin que celle-ci engage les activités de mise à jour de liste électorale pour l’année 2021.

Après avoir accordé une oreille attentive à ce plaidoyer, la présidente du CNDH a rassuré ces derniers de sa disponibilité et de son engagement à faire en sorte que le droit de vote de chacun des ivoiriens soit respecté et cela commence par leur présence sur la liste électoral.

Ouverture de la 69ème session ordinaire de la CADHP à Banjul: Namizata SANGARE, Présidente du CNDH, présente la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Ouverture de la 69ème session ordinaire de la CADHP à Banjul: Namizata SANGARE, Présidente du CNDH, présente la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Débuté ce 15 Septembre 2021 à Banjul sous le thème « Réalités de 40 ans de mise en œuvre de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le chemin à parcourir vers l’Afrique que nous voulons », la 69ème  session ordinaire de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples, prendra fin le 05 Décembre 2021.

Cette 69ème session qui se tiendra virtuellement sur Webinaire zoom durant 11 journées, verra la présence du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), affilié à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), depuis avril 2015.

A l’ouverture de cette session, Madame NAMIZATA SANGARE, Présidente du CNDH,  exprimant ses félicitations et ses encouragement au nouveau Président de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ainsi qu’aux nouveaux Commissaires, a, conformément à la mission de promotion, de protection et de défense des Droits de l’Homme du CNDH, présenté la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.  A la suite de son intervention, il est notable que « La situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a connu une nette amélioration en raison du renforcement du cadre juridique et institutionnel. »

Toutefois, la Présidente de l’Institution en charge des Droits de l’Homme, suggère la mise en place d’une Commission Nationale permanente chargée de l’élaboration des rapports et du suivi des recommandations des mécanismes internationaux comprenant toutes les parties prenantes (Gouvernement, CNDH, Organisations de la Société Civile)

Pour conclure, Madame Namizata SANGARE a rassuré la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples quant à la volonté du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) de toujours œuvrer  pour relever les défis en matière des Droits de l’Homme en Côte d’ivoire et en Afrique.

En somme, ce sont des centaines de délégués issus de tous les états membres qui participent à cette 69ème session ordinaire. Ces délégués représentent aussi bien les Etats Parties, que les Institutions nationales des Droits de l’Homme, des Organisations internationales et intergouvernementales, des ONG africaines et internationales ainsi que d’autres observateurs et des représentaient des Organes de l’Union africaine. 

 

 

DÉCLARATION DU CNDH  RELATIVE  A LA JOURNÉE NATIONALE DE LA PAIX  DU 15 NOVEMBRE 2021

DÉCLARATION DU CNDH RELATIVE A LA JOURNÉE NATIONALE DE LA PAIX DU 15 NOVEMBRE 2021

Instituée  depuis  mars 1996, la  Journée Nationale de la Paix est célébrée le 15 novembre de chaque année en Côte d’Ivoire. Pour l’édition de 2021, la  commémoration  portera sur le  thème : « La Côte d’Ivoire face au défi de la cohésion nationale et de la paix ».

Cette journée servira de cadre pour sensibiliser les populations à la culture de la paix à s’inscrire dans le respect des institutions de la République, et surtout à promouvoir et rendre visibles les initiatives ou actions ayant pour but de contribuer au renforcement de la paix.

Le  Conseil National des Droits de l’homme (CNDH)  se félicite  de l’institution de cette journée et salue  le choix de ce thème, qui invite à une synergie d’action afin de mieux appréhender les défis liés à la cohésion nationale et  à la paix.

En effet, le CNDH note que la réalisation du droit à la paix, droit de la famille des droits dits « de solidarité », requiert des efforts conjugués et solidaires aussi bien de l’Etat, de toutes les entités publiques et privées, des communautés, de la société civile que de chaque membre du corps social, pris individuellement.

A cet effet, le CNDH encourage :

  • le Gouvernement dans sa relance du dialogue politique ainsi que dans la mise en œuvre des réformes renforçant la stabilité économique et sociale de notre pays ;
  •  les autres Institutions de la République ainsi que toutes les autres parties prenantes, à poursuivre leurs efforts pour faire du droit à la paix un outil de consolidation de la paix et de la cohésion sociale.   

Le CNDH invite toutes les personnes vivant sur le territoire national, les communautés, les Organisations de la Société Civile, les entités publiques et privées impliquées dans la réalisation de ce droit, à jouer pleinement leur partition en vue d’en garantir la réalisation effective.

Le CNDH reste disposé à accompagner les efforts des autorités pour une meilleure éducation à la culture de la paix, au respect des droits de l’homme et à l’engagement civique des populations.

Fait à Abidjan, le 15 Novembre 2021

                                                                                             Pour le Conseil

                                                                                                 La Présidente

                                                                                  Namizata SANGARE

Droit de l’homme : le CNDH présente la situation 1er juillet au 10 novembre 2021

Droit de l’homme : le CNDH présente la situation 1er juillet au 10 novembre 2021

Le CNDH a présenté le jeudi 11 novembre, la situation des Droits de l’Homme au plan national à la lumière des faits de société sur la période allant du 1er juillet au 10 novembre 2021.  Cette présentation,  faite par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré est la deuxième du genre en 2021 a été faite à l’ensemble du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire et

Le CNDH a passé en revue le climat politique marqué par des rencontres entre le Président de la République et des leaders de l’opposition tels que l’ex président Laurent Gbagbo et le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. Le CNDH a noté également qu’au niveau des lois la Côte d’Ivoire a mis en  en place un instrument de protection des victimes des violences domestiques afin de leur permettre de bénéficier de prise en charge immédiate et adéquate (accès gratuit au certificat médical…).   La mise en place d’une Commission chargée de la relecture de l’article  605 du Code de Procédure Pénale de Côte d’Ivoire, la Prise d’un Décret modificatif en Conseil des Ministres relatif à la mise en place d’un Mécanisme de protection des Défenseurs des droits de l’Homme sont passé au peigne fin lors de cette présentation.

Sur la question des détenus, le CNDH a révélé que sur les 22.879 détenus dans les 34 établissements pénitentiaires, 259  soit 1, 13 %  sont en situation de handicap répartis dans 26 prisons.

Durant cette période, explique sa présidente, le CNDH a diligenté trois enquêtes. La première concerne la « Responsabilité sociétale des entreprises privées de sécurité en Côte d’Ivoire (RSE) ». Sur 51 entreprises de sécurité privées qui ont fait l’objet de l’enquête, 31 ont un agrément soit 60,78% contre 20, soit 39,22%, exerçant en marge de cette obligation légale.

 La deuxième enquête porte sur  « Le respect des prescriptions de construction des bâtiments ». Il ressort de cette enquête que  la durée et le coût élevé de l’établissement du permis de construire sont les causes du défaut de permis de construire dû à son coût élevé et la durée excessive de son établissement.

Enfin la troisième enquête a porté sur « l’impact de la Covid 19 sur la situation socio-économique des femmes ». Le nombre de femmes ayant été fortement impacté par la Covid-19. 66.87% des femmes ayant répondu à l’enquête ont vu leurs activités s’interrompre du fait de l’avènement de la crise sanitaire (période allant d’un (01) à dix (10) mois).

 De ces enquêtes, ils seront publiés très prochainement, le CNDH a fait des recommandations aux différentes autorités compétentes.

En ce qui concerne les saisines, l’institution nationale des droits de l’homme a enregistré, du 1er janvier au 31 octobre 2021,  1 283  dont 326 cas de violences basées sur le genre dont 100 cas de viols.  En liaison avec le directeur de cabinet adjoint de la Ministre de Femme, de la famille et de l’enfant, le CNDH indique que la Côte a enregistrés pour 2021,  3 019 violences basées sur le genre.

Réunification familiale : Le CNDH aide une famille à se reconstituer

Réunification familiale : Le CNDH aide une famille à se reconstituer

Les conflits dans un couple sont légions et se terminent parfois de façon dramatique quand rien n’est fait le plus tôt. Et le CNDH est amené parfois à jouer un rôle de conciliateur.

Courant octobre, une dispute éclate dans le couple formé par  N.K.A et K.A. La colère monte et  N.K.A demande à son épouse de quitter le toit conjugal. Celle-ci part avec deux enfants du couple trouver refuge chez l’un de ses frères.

N.k.A saisi la Commission régionale des droits de l’homme de la Nawa (CRDH) afin que ces enfants puissent revenir à la maison afin d’être scolarisé.  Tout en mettant en avant l’intérêt supérieur des enfants et afin de préserver leur droit à être scolarisé, la CRDH de la Nawa entreprend des démarches auprès des deux parents.  Ils conviennent ensemble de ramener les enfants au domicile du père afin que ces derniers puissent être scolarisés.

Renforcement de capacité : la CRDH de la Nawa se forme

Renforcement de capacité : la CRDH de la Nawa se forme

Le Vendredi 15 Octobre 2021, la Commission régionale des droits de l’homme de la Nawa (CRDH) a organisé une séance de renforcement de capacités à l’endroit de son personnel sur la préséance lors des cérémonies en région et en départements.

Le but de cette formation était de permettre au personnel de renforcer leur connaissance en matière d’ordre protocolaire et de préséance lors des cérémonies publiques et officielles en région et en départements.

Cette formation se justifie par le fait que, l’organisation des manifestations publiques, des cérémonies officielles, l’installation des différentes personnalités et l’ordre des discours sont parfois un souci majeur pour les organisateurs.