Examen Périodique universel : le CNDH organise un atelier sur le développement des outils de mise en œuvre et de suivi des recommandations

Examen Périodique universel : le CNDH organise un atelier sur le développement des outils de mise en œuvre et de suivi des recommandations

Le Conseil national des droits de l’homme a organisé ce mercredi 27 juillet,  à l’hôtel Rose Blanche (Cocody) un atelier technique portant sur le développement des outils de mise en œuvre et de suivi des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU).

Après les évaluations successivement le 3 décembre 2009 et le 29 avril 2014, la Côte d’Ivoire a fait l’objet,  le 07 mai 2019, de son troisième  Examen périodique universel (EPU), au cours duquel elle a accepté 222 recommandations sur 247 qui lui ont été adressées.

En novembre 2021, la Côte d’Ivoire se situait à mi-parcours du 3ème cycle de l’EPU. A cette occasion, des ateliers sur les modalités et bonnes pratiques concernant la soumission d’un rapport à mi-parcours de l’EPU ont été organisés pour toutes les parties prenantes, avec le soutien technique et financier de  UPR Info. Au cours des travaux, les parties prenantes ont largement pu échanger sur le niveau de mise en œuvre de certaines recommandations et sur les outils et moyens essentiels pour le suivi des recommandations.

« Cet atelier répond à la nécessité d’élargir le champ de cette action à toutes les parties prenantes au processus de l’EPU, en renforçant les capacités de la partie prenante étatique, à travers le comité interministériel, afin d’accompagner la conception et l’appropriation d’outils nécessaires à un suivi et évaluation efficients » a indiqué le secrétaire exécutif Bamba Sindou au nom de la présidente du CNDH.

Il s’agit pour les participants de poursuivre le renforcement des capacités de toutes les parties prenantes en matière de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’EPU et de consolider la discussion multipartite sur les droits humains en Côte d’Ivoire.

L’ambassadeur d’Israël fait ses adieux au CNDH

L’ambassadeur d’Israël fait ses adieux au CNDH

En fonction en Côte d’Ivoire depuis 2020, l’ambassadeur d’Israël, SEM Léo Vinovesky, en fin de mission a fait ses adieux au CNDH.  C’était le lundi 25 juillet, à autour d’un pot de départ en son honneur au siège du CNDH.

Dans l’accomplissement de sa mission en Côte d’Ivoire, le CNDH a bénéficié de sa présence effective et remarquée à ces côtés, démontrant son attachement et sa profonde foi aux valeurs humaines que véhiculent les droits de l’homme.  «  Votre mission en Côte d’Ivoire est à son terme. Mais nous savons que vous n’êtes pas à votre dernier séjour dans notre pays » a souhaité la présidente du CNDH avant de lui exprimer toute sa gratitude ainsi que celle du CNDH.

Université des droits de l’homme : 310 auditeurs reçoivent leurs parchemins

Université des droits de l’homme : 310 auditeurs reçoivent leurs parchemins

Ils étaient 160 auditeurs pour  la 9ème promotion des cours sur le Droit international des droits de l’homme (DIDH) et 150 pour la première promotion des droits des enfants à recevoir des parchemins marquants la fin de leur formation. C’était ce jeudi 14 juillet à la salle des fêtes de l’école nationale de police d’Abidjan.

Le Conseil National des Droits de l’Homme, conformément à son mandat de promotion et de protection des Droits de l’Homme, a initié depuis 2018, un cadre de formation ouvert au public afin de vulgariser les instruments nationaux et internationaux relatifs à la promotion et à la protection des Droits de l’Homme et de faire connaître les mécanismes nationaux et internationaux en charge de la protection et de la Défense des Droits de l’Homme.

Ce cadre, le CNDH l’a dénommé Université des Droits de l’Homme.  A ce jour, L’Université des droits de l’homme a formé 1568 auditeurs de tout ordre à savoir des magistrats, des greffiers, des commissaires de justices, des agents des forces de sécurité et de défenses, des fonctionnaires et agents de l’état, des enseignements chercheurs, des agents de santé, des étudiants etc.

Pour ces deux (02) promotions, des auditeurs ont suivi les cours depuis le Mali, le Togo et le Gabon, le  Togo, le Sénégal, le Niger, le Burkina, le Tchad, la Mauritanie, le Bénin, la République centrafricaine et la RDC. Cette stratégie d’ouverture de la formation en ligne, a indiqué la présidente du CNDH, permet de « bénéficier d’une belle expérience qui produit des résultats satisfaisants. »

« Notre ambition à travers ce cadre de formation est de contribuer à former les décideurs d’aujourd’hui et de demain à une meilleure politique de gouvernance où le respect des Droits de l’Homme occupe une place de choix » a indiqué la Présidente du CNDH.

Le président de la commission électorale indépendante Coulibaly Kuibiert, invité spécial de la cérémonie, a salué la présidente du CNDH, pour la qualité de son approche managériale et pour sa haute connaissance en matière de droit de l’Homme.

Coulibaly Kuibiert a par ailleurs indiqué que les droits de l’homme sont désormais indispensables dans tous les domaines de la société. Pour cela,  a-t-il souligné « la CEI s’est engagée dans un partenariat avec le CNDH dans le cadre des élections qui sont organisées » en Côte d’Ivoire.

« Ce partenariat avec le CNDH, permet aux observateurs de prendre en compte la problématique du respect des droits de l’Homme dans nos interventions, qui est plus qu’indispensable que toutes les attentes soient imprégner des droits de l’homme afin de renforcer le modèle d’état», a-t-il rappelé

Il a salué le courage des auditeurs. « Faites bon usage de ce parchemin. Il ne s’agit par seulement d’avoir le diplôme pour rendre attrayant son curriculum vitae. A travers cette formation, vous êtes pétris de connaissance. Rappelez aux uns et aux autres qu’il est bon d’être formé et formés que vous êtes, vous aller former les autres », a déclaré Coulibaly Kuibiert.

Protection et assistance : Le CNDH reçoit une délégation du consul général du Burkina en Côte d’Ivoire

Protection et assistance : Le CNDH reçoit une délégation du consul général du Burkina en Côte d’Ivoire

La Présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a échangé avec le consul général du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Benjamin Nana. C’était ce mercredi 13 juillet 2022 au sein du CNDH.

Il s’agissait, pour le consul général de faire le point de ses activités en rapport avec la protection et l’assistante des populations burkinabé vivant en Côte d’ivoire.  Tout en présentant les missions du consul général, Benjamin Nana a égrené un chapelet d’actions posées. Il s’agit surtout des diligences effectuées par ses services afin de faciliter à ces concitoyens l’obtention des copies d’extrait de naissance, l’obtention de la carte consulaire biométrique facilitant la libre circulation des burkinabé en Côte d’Ivoire de même que des cartes consulaire et des passeports. Le consul général a également indiqué que sa mission s’étend également à la situation des Burkinabé en détention dans les différentes maisons d’arrêts et de corrections.

Pour rappel, le CNDH, dans son rapport 2020 avait classé l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire en tête des ambassades qui développent la protection et la solidarité consulaire.

Pour sa part, Mme Namizata Sangaré, a dit toute sa disponibilité de même que celle de ses collaborateurs dans le cadre de la protection des droits de toutes les personnes vivantes en Côte d’Ivoire.

Salut aux couleurs nationales : le personnel du CNDH invité à plus d’esprit d’équipe

Salut aux couleurs nationales : le personnel du CNDH invité à plus d’esprit d’équipe

Comme il est de coutume chaque premier lundi de mois, le personnel du Conseil national des droits de l’homme procède à une cérémonie de salut aux couleurs nationales avec un thème à la clé. Pour ce mois de juillet, ils ont été entretenus sur le thème de « l’esprit d’équipe » par la vice-présidente Marie Paule Kodjo en l’absence de la présidente, Mme Namizata Sangaré en mission.

Par définition, l’esprit d’équipe consiste à faire preuve d’altruisme et de solidarité avec les membres de son groupe en situation de travail. En d’autres termes, l’esprit d’équipe est un lien entre les membres d’un groupe, leur donnant le sentiment de faire corps et les poussant à œuvrer pour le bien de l’équipe au détriment du bien individuel. Plus cet esprit est fort, plus les membres du groupe œuvreront pour le bien commun de cette équipe, a indiqué la vice-présidente du CNDH.

Poursuivant, elle a ajouté qu’en entreprise ou dans toute autre organisation professionnelle, l’esprit d’équipe mêle qualités humaines et professionnelles, dans une ambiance bienveillante, les collaborateurs tirant parti de leur alliance pour atteindre des objectifs communs.

« De nos jours, rares sont les organisations où vous n’entendrez pas parler d’esprit d’équipe. C’est une notion de management d’importance capitale qui permet à la longue d’asseoir une culture d’entreprise au sein des organisations »  a-t-elle révélé avant d’indiquer qu’il est révolu, le temps où pour certains, le travail est un lieu de compétition où l’on gagne au détriment de l’autre. Et pour cela, l’on veut voir l’autre peiner, humilier, échouer. «  On veut tout pour soi et rien pour les autres afin d’avoir la maladroite impression d’être le meilleur devant la hiérarchie ! Eh bien je vous le dis, cela est archi faux. »

Pour la vice-présidente du CNDH, aussi longtemps que « les valeurs telles que  l’altruisme, la générosité, la bienveillance, n’existeront que dans nos discours, aussi longtemps que nous tarderons à les traduire en actes concrets, il n’y aura pas d’esprit d’équipe et la qualité du travail s’en ressentira malheureusement. »

« Ce faisant, l’esprit d’équipe doit permettre aux agents du CNDH de se reposer les uns sur les autres et obtenir des résultats collectifs, là où seuls, ils seront en difficulté de restitution et de délais de production. L’adage populaire ne dit-il pas que « l’union fait la force » ? » S’est-elle interrogé avant d’exhorter ses collaborateurs à être des modèles de travail en équipe.