Droits de l’homme/Le Corps diplomatique informé de la situation en Côte d’Ivoire

Droits de l’homme/Le Corps diplomatique informé de la situation en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de son interaction avec le corps diplomatique, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a  organisé sa rencontre périodique dénommée, briefing du corps diplomatique, avec les diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, le jeudi 25 mars à la salle de conférence de l’institution. Cette activité, qui a été héritée de la Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a pour objectif de servir de cadre d’échanges et de partage d’information sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Il s’est agi pour le CNDH de présenter la situation globale, les diligences menées ainsi que les perspectives dans la mise en œuvre de son mandat. Cette première session du Briefing du corps Diplomatique de l’année 2021, a porté sur les grandes lignes de la situation des Droits de l’Homme sur la période allant du 30 novembre 2020 au 24 mars 2021. Ainsi, il a été  respectivement  question de l’accréditation du CNDH au Statut A intervenue depuis novembre 2020, du processus électoral, de la situation des personnes détenues en milieu carcéral, des violences basées sur le genre, etc. A  l’issue de l’exposé de Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH, qui a porté sur ces différents points, les diplomates ont salué  ce cadre d’échange qui leur permet, selon eux, d’apprécier la situation  des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Pour terminer, ils ont encouragé le CNDH à maintenir le cap pour l’amélioration continue des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Notons qu’à la demande de la Présidente du CNDH, une minute de silence a été observée en la mémoire  du Premier ministre Hamed Bakayoko en début de cérémonie. 

Rencontre thématique Femmes

Rencontre thématique Femmes

Le Conseil national des Droits de l’Homme a organisé, le mardi 23 mars 2021, une rencontre thématique avec les femmes. Cette rencontre avait pour objectif de faire l’état des lieux de la participation des femmes aux élections législatives et proposer des pistes de solutions pour une meilleure représentativité des femmes dans les assemblées élues d’où la question suivante « Où sont les femmes après les élections du 06 mars 2021? ». Le but recherché pour le CNDH est de mobiliser les ONG féminines et les participantes au programme de coaching du CNDH (50participantes), faire le bilan de la participation des femmes candidates aux élections législatives de 2021, proposer des solutions pour une meilleure appropriation de la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 sur la représentativité de la femme dans les Assemblées élues et faire des recommandations. Ainsi, la vice-présidente du CNDH, Madame Marie Paule Kodjo a remercié les femmes du Groupe thématique Femmes ainsi que celles du « Projet Coaching des Femmes pour les Élections » pour avoir participé à ces joutes électorales. Cette rencontre s’est terminée par des échanges et des propositions.

Célébration de la journée internationale de la femme à Kabadougou

Célébration de la journée internationale de la femme à Kabadougou

 

Le lundi 22 mars 2021, la Commission régionale des Droits de l’Homme (CRDH) du Kabadougou en collaboration avec le préfet du département de Madinani a organisé une journée dédiée à la femme en commémoration du 08 mars.  De ce fait, le CNDH a été présenté par M. Silue Doumenan Jean, officier des Droits de l’Homme comme étant l’institution en charge de défense des Droits de l’Homme. Et le thème  retenu pour cette année à l’occasion de la journée de la femme  « Le leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 » était au centre des échanges. Par la suite, les femmes ont été invitées à pouvoir s’affirmer car elles ont le même droit que les hommes. Le préfet de la région fier de cette initiative a pris la responsabilité d’être au côté du CNDH.

 

Région de la Nawa /Les clubs de droits des écoles désormais opérationnels

Région de la Nawa /Les clubs de droits des écoles désormais opérationnels

La commission régionale de la Nawa,  a procédé au lancement des activités des clubs des Droits de l’Homme pour l’année scolaire 2020-2021 au collège Moderne Nawa Soubré. Ceci en marge, de la journée de sensibilisation sur la migration irrégulière qu’elle a co-organisé avec  l’Organisation Non Gouvernementale dénommée Réseau Ouest Africain de Lutte contre la migration Clandestine (ONG REALIC)  le vendredi 12 mars 2021, au collège Moderne Nawa Soubré. Cette rencontre qui avait pour cible les élèves, les représentants des clubs des Droits de l’Homme et les responsables des ONG, les leaders communautaires et guides religieux, a porté sur le thème « La méditerranée tue, reste au pays pour se réaliser est mieux ».  Après avoir remercié les acteurs de cette cérémonie, le  président de la CRDH Monsieur Yacouba DIOMANDE a rappelé les conditions pour qu’un élève soit le président du club des Droits de l’Homme. En effet, il doit avoir 16 de moyenne en conduite et  la moyenne dans toutes les matières scolaires. Au terme de cette rencontre, tous ont pris l’engagement de renoncer à la migration clandestine et disant ‘’oui à rester et se réaliser ici’’.

 

Droit en santé sexuelle et reproductive : des agents du CNDH formés

Droit en santé sexuelle et reproductive : des agents du CNDH formés

Depuis ce lundi 15 mars et ce, jusqu’au jeudi 18 mars, des agents du CNDH sont en formation sur la clarification des valeurs des membres du CNDH sur les droits en santé sexuelle et reproductive y compris les soins complets d’avortements. Cet atelier se tient avec le partenariat de IPAS Afrique (Accès, Droit et Santé) à Yamoussoukro.

Il vise à renforcer les compréhensions sur la sexualité, les droits sexuels et la relation entre le genre et la sexualité, de sensibiliser les participants sur la mise en œuvre du plan d’action de Maputo y compris le soins complets d’avortement au regard, de leurs valeurs, attitudes, croyances et valeurs professionnelles, de communiquer sur les engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de santé de la reproduction à travers certaines dispositions juridiques et partenariales.

Au terme de cet atelier, les participants auront une perception améliorée sur la Santé de la Reproduction y compris les soins complets d’avortement et une bonne connaissance des engagements de la Côte d’Ivoire en matière de santé de la reproduction au plan national comme international.

Cet atelier rassemble une quinzaine de participants, de toutes les entités représentatives du CNDH (Conseiller, Cabinet, Directions et services techniques, Président(e)s des Commissions Régionales des Droits de l’Homme.

En Côte d’Ivoire, malgré la loi sur la parité les femmes députées sont encore trop rares

En Côte d’Ivoire, malgré la loi sur la parité les femmes députées sont encore trop rares

Trente-deux sur 254 : c’est le nombre de femmes députées élues au sein de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, soit 12 %. C’est un hémicycle très masculin qui vient d’être élu samedi 6 mars, quelques jours avant la mort du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko en Allemagne, mercredi 10 mars, des suites d’un cancer. Il venait d’être réélu dans sa circonscription aux élections législatives.

Vingt-huit femmes composaient l’hémicycle lors de la précédente législature. Quatre de plus, c’est peu… et surtout contraire à la loi. Cette même Assemblée a voté une loi en 2019 sur la parité, qui oblige les partis politiques à présenter au moins 30 % de femmes. Le constat est plus que clair : aucun parti n’a respecté cet engagement. Seules 15 % des candidats étaient des candidates. La Côte d’Ivoire est donc très en retard en termes de parité : elle se place derrière ses voisins le Togo, le Sénégal et très loin derrière le Rwanda qui reste un exemple mondial avec plus de 60 % de femmes députées.

Pas de mesures coercitives

Comment expliquer qu’aucun parti n’ait respecté cette loi ? Premièrement, cette loi n’est pas coercitive, donc même si les partis ne l’ont pas respectée, ils n’auront pas d’amende à payer. Ensuite il y a l’aspect culturel. On laisse moins de place aux femmes en politique, donc il est plus difficile de s’imposer. Enfin, il existe un aspect plus stratégique : les partis ont pu estimer que leurs électeurs n’allaient peut-être pas voter pour une femme, qui plus est nouvelle en politique. Enfin, il y a eu des cas d’intimidation qui ont mené au retrait de certaines candidatures.

Mais il y a un espoir que la parité s’améliore. Le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) a coaché 85 femmes pour ces élections. Le résultat n’est pas à la hauteur mais le programme continue jusqu’en 2023. Pour la présidente du CNDH Namizata Sangaré, au niveau local, les femmes ont fait leurs preuves. Les communes qu’elles dirigent sont mieux gérées. « Les gens vivent dans un environnement sain, elles ont facilement des jumelages, elles savent où aller chercher ce qu’il faut, assure-t-elle. Pour nous, les femmes à l’Assemblée nationale amèneraient des idées pour mieux formuler des lois en faveur de toute la société et la population. » Et évidemment la représentativité aide les petites filles à avoir elles aussi des ambitions politiques.

4ème Session du mécanisme CNDH/Media: Les journalistes invités à s’engager dans la promotion des Droits de la Femme

4ème Session du mécanisme CNDH/Media: Les journalistes invités à s’engager dans la promotion des Droits de la Femme

‘’Media et Droit de la Femme’’.  C’est ce thème qui a été au cœur des échanges de la 4ème session  du mécanisme CNDH/MEDIA, tenue le jeudi 11 mars 2021, au siège du CNDH, sis à Cocody. Situant l’objectif de cette rencontre, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, Madame Namizata Sangaré, a indiqué qu’elle vise à promouvoir les mécanismes et instruments internationaux des Droits de la Femme, à impliquer les médias dans les campagnes de promotion des Droits de la Femme en vue de  les engager dans les campagnes de sensibilisation contre les violences faites aux femmes. « Le CNDH cherche particulièrement à encourager les médias à intégrer la question de l’égalité entre les sexes dans les contenus qu’ils produisent et diffusent. De plus, les femmes sont peu représentées dans les directions des entreprises de presse. Nous souhaitons en effet que l’approche genre trouve une place dans le processus d’élaboration des produits journalistiques» a-t-elle précisé. Pour sa part, Agnès Kraidy, présidente  du Réseau des Femmes journalistes et communicateurs professionnels de Côte d’Ivoire (REFJPCI),  conférencière, a  insisté sur la nécessité pour les journalistes de connaître les lois et, instruments et mécanismes qui traitent de la question des Droits de la Femme. Au nombre desquels la Constitution ivoirienne qui traite de l’égalité entre hommes et femmes consacrant  l’égalité des chances hommes-femmes. Elle a par ailleurs relevé des paradigmes qui empêchent la mise en œuvre effective de ces textes et autres instruments de promotion des Droits de la Femme. C’est pourquoi, elle a invité les  journalistes à se former pour être à la hauteur des défis et des attentes légitimes des populations en matière de promotion des Droits de la Femme. 

Paix et droit de l’homme: Le CNDH échange avec la chefferie d’Anono

Paix et droit de l’homme: Le CNDH échange avec la chefferie d’Anono

Ce mardi 9 mars, la chefferie du village d’Anono dans la commune de Cocody a reçu, à sa demande, Mme la Présidente du CNDH afin de lui soumettre certaines préoccupations. Il s’agissait pour le chef  Djorogo Nangui Sévérin, de saisir le CNDH sur « ce que les populations du village d’Anono subissent à chaque fois qu’il y’a des évènements politiques. » A en croire le chef et sa notabilité, à plusieurs reprises, les populations du dit village ont été victimes de « barbaries policières allant des courses poursuites au gaz lacrymogènes » notamment lors de la période de la désobéissance civile lancée par les partis de l’opposition. «  Nous voulons que le CNDH aide à porter notre message afin que nos populations ne soient plus des victimes collatérales des querelles entre les hommes politiques. » D’ailleurs, poursuit-il, deux habitants de ce village ont été interpellés en marge des marches et sont détenus depuis le mois d’octobre. C’est pourquoi, plaide-t-il auprès du CNDH afin qu’une solution soit trouvée pour ces deux problèmes.

Pour sa part, Madame la Présidente du CNDH, après avoir présenté son institution et souhaité une bonne collaboration avec la chefferie d’Anono, et a invité ce dernier à saisir le CNDH sur toutes les questions d’atteintes ou de violations de droits constatés par un tiers dans le village. Pour ce qui est des doléances de la chefferie, Mme la Présidente du CNDH a indiqué avoir pris bonne et engagera le CNDH afin qu’une solution soit trouvée.

Cette rencontre, la première du genre, sera suivie d’autres rencontres entre les deux parties.

Election des députés 2021 /Le CNDH déploie plus 400 observateurs dans tout le pays

Election des députés 2021 /Le CNDH déploie plus 400 observateurs dans tout le pays

 

En prélude aux  élections des députés à l’Assemblée nationale  (EDAN 2021), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé une conférence de presse le jeudi 4 mars 2021, pour présenter  sa mission d’observation des droits de l’homme à ces élections.  Au total ce sont 400 observateurs nationaux dans 2000 lieux de vote qui seront déployés à travers tout le pays,  le jour du vote, soit un  taux de couverture d’environ 20% de lieux de vote.  « Cette  couverture concerne l’ensemble des 108 départements pour une observation suivant la méthode statistique. Il s’agit tout simplement d’un déploiement sur la base d’un échantillonnage statistique des bureaux de vote. Il y aura donc une présence remarquée des observateurs du CNDH sur le terrain », a expliqué la présidente de cette Institution, Madame Namizata Sangaré. Elle a aussi précisé que  ces observateurs auront pour missions de  faire remonter aux différentes coordinations (départementales-régionales-nationales) tous les cas d’atteintes et de violations des droits de l’homme; documenter toutes les entraves aux libertés politiques et aux droits électoraux, notamment les intimidations, les empêchements de vote, les tentatives de fraude etc.  Mais aussi observer la compilation dans les différents centres. Notons que cette mission d’observation bénéficie de  l’appui de son partenaire technique et Financier de l’organisation internationale de la Francophonie.

 

Législatives : le CNDH et la Fondation Friedrich Naumann forment des acteurs

Législatives : le CNDH et la Fondation Friedrich Naumann forment des acteurs

Afin  d’adresser efficacement la question des Droits de l’Homme dans le contexte des élections en Côte d’Ivoire, le Conseil National des Droits de l’Homme à travers son cadre de formation dénommé « Université des Droits de l’Homme », a initié une session de formation à l’endroit des observateurs du CNDH et des membres des organisations de la société civile en vue de renforcer leur capacité opérationnelle en matière de monitoring du processus électoral dans un contexte sensible.  Cette session de formation se tiendra du 1er au 5 mars dans les locaux du CNDH.

Prenant la parole lors de l’ouverture de la formation, Namizata Sangaré, présidente du CNDH a indiqué que « l’objectif de cette présente session est de former et d’outiller (50) observateurs de la société civile et ceux du CNDH à de bonnes pratiques pour une observation efficace des scrutins à venir, notamment celui des législatives du 06 mars 2021. »

Pour sa part, Jo Holden, directeur de l’Afrique de l’ouest de la Fondation Friedrich Naumann qui accompagne ce projet, a invité les auditeurs à bien vouloir prêter attention à tout ce qui sera enseigné durant cette session de formation. « Cette formation, tout en aidant à veiller au respect des droits de l’homme lors du scrutin à venir, vous aidera à être des leaders publics accomplis » a-t-il lancé à l’endroit des auditeurs.

Les différents thèmes abordé seront entre autres, le cadre constitutionnel, institutionnel et légal des élections en Côte d’Ivoire ; le cadre Juridique et le mode opératoire de l’Election des Députés ; la Grille d’observation  pour l’élection des Députés ; la rédaction d’un  rapport de  bureau de vote et  les critères d’élaboration d’un bon rapport d’observation électorale.

Le partenariat entre  le CNDH et la fondation Friedrich Naumann, dans le cadre des activités de l’UDH, a débuté au mois de septembre 2020, avec un appui financier pour l’organisation de la 3ème session intensive de formation portant sur le thème : « Droits de l’Homme et Elections », destiné aux partis politiques. Ce sont vingt- six partis politiques représentés par deux membres, qui ont participé à ladite session du 7 au 11 septembre 2020, en prélude à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Pour cette première session intensive de l’année 2021, la Fondation Friedrich Naumann accompagne  le CNDH sur le même thème, mais cette fois avec une autre cible, les observateurs des élections issus du CNDH et des organisations de la société civile.