Mécanisme CNDH-partis politiques : Les normes relatives aux droits de l’homme et l’éthique politique débattus

Mécanisme CNDH-partis politiques : Les normes relatives aux droits de l’homme et l’éthique politique débattus

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Respect des Droits de l’Homme dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire (PADRHE) », initié par l’Institut danois des droits de l’homme sous l’égide du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, s’est tenue la rencontre périodique du mécanisme CNDH-point focaux des droits de l’homme des partis et groupement politiques sur les droits de l’homme et élections. C’était ce jeudi 31 juillet 2025 au siège du CNDH sis à Cocody, les II Plateaux Vallons.

Cette rencontre a été ponctuée par deux communications. L’une portant sur le sous-thème ‘’Normes relatifs aux droits de l’homme aux cours des processus électoraux’’ présentée par Me Traoré Drissa, avocat au Barreau de Côte d’Ivoire. Celui-ci a présenté les défis liés à la réalisation des droits de l’homme dans les processus électoraux. Notamment les violences et intimidations, les discours haineux, et le déficit de confiance envers les institutions, l’accès inégal aux médias, le manque de transparence dans la gestion des résultats, etc. En définitive, Me Traoré a indiqué que c’est le respect des droits de l’homme qui renforce la démocratie.

Quant au deuxième communicateur, Pr Dion Simplice, qui est intervenu sur le sous-thème ‘’Les principes de l’éthique politique’’, il a indiqué que l’éthique politique doit être une boussole indispensable dans le discours électoral et dans l’action publique. Pour lui, replacer l’éthique au cœur du politique, c’est redonner à la parole publique sa dignité, et à la démocratie, sa légitimité.

Après avoir marqué sa reconnaissance à ces deux communicateurs, la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré, a fait cette précision : « Le CNDH à travers cette activité entend donner l’occasion d’échanger sur les principes et normes relatifs aux droits de l’Homme aux cours des processus électoraux, ainsi que sur les principes de l’éthique politique. Le CNDH voudrait, à travers ces deux communications, offrir un cadre de réflexions et d’échanges de bonnes pratiques mettant en lien les droits de l’Homme et les élections. ».  A l’issue des échanges interactifs entre les participants et les deux communicateurs, il est ressorti le souhait de tous d’aller à des élections apaisées en octobre 2025. 

 

Coopération

Coopération: Une délégation de l’IDDH en mission d’information au CNDH

Une délégation de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), conduite par Madame Ashley White, chargé de projet, a effectué une mission d’information au Conseil National des Droits de l’Homme, le mardi 15 juillet 2025, dans le cadre de la coopération entre les deux structures.

Il s’agissait pour cette délégation de porter l’information de l’ouverture d’un bureau de l’IDDH, de présenter l’équipe projet aux autorités du CNDH et enfin les projets à venir pour lequel il souhaite l’implication du CNDH en vue dans sa mise en œuvre. Pour sa part, Madame la présidente Madame la présidente du CNDH, qui avait à ses côtés, ses collaborateurs, s’est félicité du choix porté sur son institution et a marqué sa disponibilité à œuvrer pour la réussite de tout projet pour lequel le CNDH serait sollicité.  Ensemble les entités ont évoqué les perspectives pour la réussite du projet en cours ‘’ELECTIONS ET PAIX’’ ,  d’une part et  d’autre part le projet à venir ‘’Paix et stabilité’’.

Cérémonie d’honneur à l’emblème : civisme, discipline et abnégation au cœur des échanges

Cérémonie d’honneur à l’emblème : civisme, discipline et abnégation au cœur des échanges

Le CNDH, dans le cadre de sa mission de promotion des valeurs professionnelles et civiques, a initié en 2020, le premier lundi de chaque mois, une cérémonie de salut aux couleurs nationales. Pour ce mois de juin 2025, la cérémonie a été présidée par Mme Nialé Kaba, ministre de l’économie, du plan et du développement.

Rappelant le contexte électoral, la présidente du CNDH a rappelé que « l’élection est l’expression la plus noble de la souveraineté populaire. C’est à travers elle que chaque citoyenne et chaque citoyen affirme sa voix, influence l’avenir de la nation et participe à la construction du bien commun. Mais au-delà de cet acte civique, l’année électorale met à l’épreuve notre capacité collective à respecter et protéger les droits de tous. »

En tant qu’arbitre impartial des principes démocratiques, le CNDH veille à ce que ces droits soient garantis à chaque étape du processus électoral.  C’est pourquoi elle a insisté sur trois grands principes qui doivent nous guider cette année électorale à savoir « le respect des droits et libertés fondamentaux, l’égalité et l’inclusion et la lutte contre la haine et la désinformation. »

Développant son propos elle a rappelé que la liberté d’expression, la liberté de réunion, la transparence et l’accès à l’information sont des droits essentiels dans toute élection démocratique. Ces libertés permettent à chaque citoyen de participer pleinement et en toute conscience au débat public.  C’est pourquoi, dira-t-elle, les élections doivent être accessibles à toutes et à tous. Aucun citoyen, quel que soit son genre, son origine, sa situation économique ou son handicap, ne doit se sentir exclu du processus électoral tant qu’il respecte les règles établies. Le CNDH travaillera avec acharnement pour que l’égalité soit une réalité, dans le strict respect des Lois et des Institutions de notre République. Pour finir elle a rappelé que dans une période aussi sensible, les discours de haine, les fausses informations et les manipulations doivent être fermement condamnés. La démocratie repose sur un débat éclairé, respectueux et constructif. Toute tentative de diviser ou de manipuler l’opinion publique, affaiblit les fondations mêmes de notre République.

Pour ce faire et en vue de jouer pleinement sa partition dans l’enracinement de la démocratie et du respect des droits de l’Homme dans notre pays, le CNDH s’engage à  accompagner l’Organe de Gestion des Elections (OGE) et le Gouvernement dans la conduite d’un processus électoral transparent et apaisé ; à surveiller le bon déroulement des élections, en toute impartialité ; à dénoncer les abus et les violations des droits de l’Homme et enfin à protéger les citoyens et les institutions contre toute forme de pression ou de discrimination.

Pour sa part, la ministre Nialé Kaba a insisté sur le civisme et l’engagement des employés du CNDH afin que ces derniers puissent poursuivre leur principale mission.

 

 

Le CNDH échange avec une délégation de la CAP-CI

Le CNDH échange avec une délégation de la CAP-CI

Une délégation de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) conduite par Madame Danielle Boni Claverie, a été reçue au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) pour une séance de travail, le mercredi 14 mai 2025. Se présenter au CNDH et lui exposer ses préoccupations relatives à l’actualité politique en Côte d’Ivoire, tel était le sens de la rencontre selon Madame Boni à l’entame de la rencontre avec ses hôtes du jour. << Notre pays est encore une fois à la croisée des chemins et il urge que toutes les forces vives de la nation échangent sur les défis actuels auxquels notre système électoral est confronté, ainsi que les mesures à prendre pour y remédier de manière efficace », a-t-elle argumenté. Avant de présenter les préoccupations de la CAP-CI qui portent entre autres sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la révision de la liste électorale avant les élections présidentielles de 2025, la mise en place d’un cadre d’échange et d’écoute pouvoir-opposition, l’audit de la liste électorale, la tenue d’une élection transparente et inclusive. << La population n’est plus d’accord pour que le choix d’un homme, fusse-t-il président de la République, puisse occasionner encore des morts. D’où ces démarches que nous menons auprès des autorités et institutions étatiques à même de nous aider dans notre plaidoyer pour la prise en compte de nos préoccupations” a indiqué Mme Boni Claverie. Pour sa part, la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré, au nom des conseillers au droit de l’homme, s’est félicitée de la confiance faite à l’institution qu’elle préside, avant de promettre à ses hôtes du jour de donner suite à leur démarche à travers des recommandations qu’elle formulera à l’endroit des autorités compétentes. « Nous avons pris bonne note de vos préoccupations que nous allons adresser sous la forme d’un plaidoyer avec des recommandations conformément à notre mandat », a-t-elle conclu.

Ouverture à Abidjan de la 9ème session internationale de formation en droit de l’homme

Ouverture à Abidjan de la 9ème session internationale de formation en droit de l’homme

La 9ème session délocalisée d’Abidjan de formation en droit international des droits de l’homme, organisée par la Fondation Friedrich Naumann en collaboration avec notre institution, le PNUD, l’Ambassade de France, et la Fondation René Cassin (Institut International des droits de l’Homme) s’est ouvert ce lundi 12 mai à Abidjan.  

Ce fut une occasion pour la présidente du CNDH de saluer  la tenue de cette session qui vise à renforcer les capacités des participants pour une compréhension commune tant des nouveaux défis, qui affectent la protection internationale des droits de l’homme que des  actions qui permettent un renforcement des mécanismes de protection.

pendant  cinq jours les auditeurs venus de plusieurs pays seront édifiés sur les défis de la gouvernance électorale en lien avec le droit international et les pratiques locales, les Droits de l’Homme et les conflits post-électoraux, la participation des femmes dans les processus électoraux, et la protection des droits des minorités et des groupes vulnérables pendant les élections. 

Les participants issus de la Côte d’Ivoire et autres pays d’Afrique de l’Ouest sont composés d’enseignants, de membres du corps préfectoral, de magistrats, de  juristes, d’avocats, d’étudiants, de forces de défense et de sécurité, de guides religieux et de membres d’organisations de la société civile. Ces profils divers, montrent tout l’intérêt à former de nouveaux défenseurs des droits de l’homme sur le continent africain, rompus aux processus électoraux en lien avec le droit International des droits de l’homme.

« Depuis quelques années, la région ouest-africaine s’est engagée à résoudre ses équations en matière de droits de l’Homme, notamment celles liées à la gouvernance démocratique, à l’État de droit et à des élections libres, équitables et apaisées » a rappelé la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré et avant d’indiquer que malheureusement, les violations des droits de l’homme sont commises dans des contextes d’élections difficiles et d’agression contre la démocratie et la paix.

Mais, dira-t-elle, la paix n’est pas l’affaire des seuls pouvoirs publics et d’ajouter, « elle est l’affaire de tous, y compris les défenseurs des droits de l’Homme qui devraient toujours contribuer de par leur proximité avec les populations, à éveiller les consciences et passer des messages de non-violence et de cohésion sociale. »

Le CNDH s’est impliqué et s’impliquera davantage dans le processus électoral à venir, conformément à la résolution N° 48/134 du 20 décembre 1993 de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Cette résolution recommande aux États de créer des institutions nationales, qui auront pour missions principales de mettre en œuvre les politiques en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, et d’orienter les pouvoirs publics dans le domaine des droits de l’homme en vue de l’enracinement de la démocratie.

Cette session vient donc renforcer les initiatives du CNDH de ces dernières sur les processus électoraux.

Le CNDH organise une séance d’information et d’échange avec l’ensemble des acteurs

Le CNDH organise une séance d’information et d’échange avec l’ensemble des acteurs

Dans l’optique des élections apaisées en Côte d’Ivoire, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec l’Union Européenne (EU) et l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), a organisé une séance d’information et d’échanges pour présenter le projet d’Appui au Respect des Droits de l’Homme dans les Processus Electoraux (PARDHE) de 2025-2027 en Côte d’Ivoire. Cette rencontre qui a eu lieu le vendredi 02 mai 2025, au siège du CNDH, avait pour objectif de faire connaître le projet PARDHE aux différentes cibles et parties prenantes afin de dégager les possibilités de Synergie d’action.  A cet effet, la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré, a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet, le CNDH prendra en compte les principes de transparence, de pérennité, de bonne gouvernance et le souci du bien-être des populations. Avant d’ajouter : « Le CNDH est convaincu que ce projet est une opportunité de faire la promotion des droits de l’Homme dans le contexte électoral, mais aussi d’accroître la visibilité de l’institution auprès des populations. Il permettra, en outre, de mettre en avant son guichet de traitement des requêtes en matière d’atteintes et de violations des droits de l’Homme en lien avec les processus électoraux ». Elle a également plaidé pour un engagement collectif et des actions concertées au cours des processus électoraux de 2025 à 2027. Précisant que le CNDH accorde une place de choix à la coopération interinstitutionnelle et se réjouit de cette opportunité qu’offre cette activité de ce jour. Pour sa part, Mme Martina Borovac, cheffe de délégation conseillère politique, représentant l’ambassadeur de l’Union Européenne, s’est félicitée de cette collaboration avec le CNDH dans la mise en œuvre de ce projet qui atteste de la bonne capacité opérationnelle de l’institution.  Au terme des échanges les différentes parties prenantes se sont engagées à jouer leur contribution à œuvrer pour la réussite de ce projet. 

Droit de l’homme et élections : le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel au CNDH

Droit de l’homme et élections : le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel au CNDH

En Côte d’Ivoire depuis le 17 avril 25025,  M. Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel,  a échangé ce samedi 19 avril avec le CNDH. Au menu des échanges, la situation générale des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et le climat préélectorale marqué la révision de la liste électorale.

Au terme d’une heure d’échange enrichissant la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Mme Namizata Sangaré qui, pour la circonstance avait à ses côtés certains conseillers aux droits de l’homme, a dressé un tableau général de la situation des droits de l’homme.  Elle n’a pas manqué de rappeler le rôle du CNDH en sa qualité d’observateur des processus électoraux. «  Le CNDH observe tout le processus électoral depuis la révision de la liste électorale jusqu’aux élections en passant par l’affichage de la liste électorale, la période du contentieux, le scrutin et tout le climat qui entoure ce processus » a-t-elle expliqué.

M. Léonardo Santos Simão a pour sa part renouvelé l’engagement des Nations Unies à accompagner la Côte d’Ivoire dans l’organisation de scrutins dans un climat apaisé afin de consolider la paix et préserver les acquis démocratiques tout en préservant les efforts de développement. Poursuivant il a souhaité que tous les acteurs continuent de former leurs différentes bases militantes afin de faire barrage aux fausses informations.

Pour rappel, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU est en Côte d’Ivoire depuis le 17 avril 2025.  Après avoir rencontré le Président de la République,  il a rencontré des institutions comme la CEI et le Sénat et différents acteurs politiques. Il quitte Abidjan ce samedi pour regagner Dakar où se situe le siège de son organisation.

 

Grève dans le secteur éducation : Le CNDH poursuit sa médiation

Grève dans le secteur éducation : Le CNDH poursuit sa médiation

Le conseil national des droits de l’homme (CNDH) a échangé ce dimanche de 17h à 18 30 avec les porte-paroles de l’intersyndicale du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et l’intersyndicale du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Au cours de ses échanges, le CNDH a réaffirmé à ces derniers son engagement au respect des droits syndicaux mais aussi au respect du droit à une éducation de qualité. Les conseillers du CNDH ont, à tour de rôle, fait une analyse de la situation et plaidé en faveur de la levée du mot d’ordre de grève. Par ailleurs, ils se sont tous  engagés à porter leur voix auprès du gouvernement afin qu’une solution durable soit trouvé pour le secteur éducation.

A leur tour, les leaders syndicaux ont indiqué avoir pris bonne note de l’engagement du CNDH. Toutefois, ces derniers ont indiqué faire le point à leur syndiqués afin d’adopter ensemble l’attitude à tenir pour les jours à venir.

 Pour rappel cette rencontre intervient après celles des 1er et 2 avril dernier avec les porte-paroles des syndicats et après une rencontre avec la ministre d’Etat, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration le 2 avril.  

3e SESSION DE FORMATION ET DE COACHING LE CNDH INVITE ‘’LES FEMMES À PRENDRE LEUR PLACE’’ SUR LA SCÈNE POLITIQUE 

3e SESSION DE FORMATION ET DE COACHING LE CNDH INVITE ‘’LES FEMMES À PRENDRE LEUR PLACE’’ SUR LA SCÈNE POLITIQUE 

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), institution nationale en charge de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme, a procédé au lancement officiel de la 3e édition du Programme de formation et de coaching des femmes à la participation à la vie politique ivoirienne, le jeudi 06 mars 2025, à l’Hôtel du District d’Abidjan. Il s’agissait au cours de cette cérémonie présidée par Madame Kandia Camara, présidente du Senat de,  non présenter ce programme, ses objectifs et ses activités, mais aussi de réaliser un panel de haut niveau de sensibilisation sur la participation politique des femmes et mobiliser les femmes autours du programme. Cette session qui porte sur le thème : « Femme, prends ta place !», s’inscrit dans une dynamique nationale et mondiale visant à promouvoir l’égalité de genre et à renforcer la participation des femmes à la vie politique.

« En tant que mères, épouses, professionnelles et citoyennes, elles appréhendent mieux les défis auxquels sont confrontées les communautés et sont capables de proposer des solutions innovantes et adaptées. Conscient de ces enjeux, le CNDH a mis en place ce programme ambitieux pour accompagner 150 femmes désireuses de s’engager en politique », a expliqué Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH. Au nom du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire technique et financier de ce programme, Madame Blerta CELA, Représentante Résidente du PNUD, a justifié son engagement : « Ce programme que nous lançons ensemble est bien plus qu’une simple formation. C’est un signal fort, une promesse d’avenir, un pas de plus vers une société où les femmes prennent toute leur place dans la gestion de notre cité. Je ressens également une profonde conviction, car le leadership féminin n’est pas une idée à défendre, mais une réalité à affirmer ».  Notons que cette cérémonie a été ponctuée par de moments de partage d’expérience de cinq personnalités politiques ivoiriennes. A savoir Madame Mariam TRAORE Bintou ; Madame Danièle BONI-Claverie ; Madame AKA Véronique ; Madame TRAZERE Célestine ; Madame MONET Agnès, dont les récits ont fortement édifié l’assistance sur leurs parcours respectifs.

 

salut aux couleurs du mois mars: Jeûne du mois de ramadan, carême des catholiques, coaching de 150 femmes et célébrations de la journée internationale de la femme au menu des échanges

salut aux couleurs du mois mars: Jeûne du mois de ramadan, carême des catholiques, coaching de 150 femmes et célébrations de la journée internationale de la femme au menu des échanges

Mme la Vice-Présidente, Mesdames les Conseillères chères sœurs Monsieur le Secrétaires Général Mesdames et Messieurs.
C’est avec un plaisir renouvelé que je me retrouve devant vous ce matin, pour évoquer avec vous, les évènements importants qui vont marquer le mois de mars 2025.
Comme vous le savez, depuis le 1er mars les fidèles musulmans observent le jeune du mois de ramadan. Le Ramadan est le mois sacré de l’islam. Mois de recueillement de communion et de pardon. Une occasion pour maintenir et renouer entre les membres de la communauté l’esprit d’entraide, de fraternité et de solidarité. C’est une période de recherche d’une certaine grandeur spirituelle pour renforcer ses liens avec Alah.
Le 5 mars prochain, débutera le Carême des fidèles chrétiens catholique, une période de modération et de renoncement. Un temps de préparation à la fête de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ, appuyé sur :
1 le jeûne qui exprime la conversion par rapport à soi-même.
2. la prière qui exprime la conversion par rapport à Dieu
3. l’aumône ou le partage qui exprime la conversion par rapport aux autres.
Le 6 mars 2025, le CNDH procèdera au lancement du programme de formation et de coaching de 150 femmes en prélude aux élections législatives, avec pour objectif d’atteindre le quota d’au moins 30% femmes à l’hémicycle.
Le 8 mars est décrété par les Nations Unies, journée internationale des droits de la femme, qui trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars. Le 8 mars de chaque année est une journée de rassemblements et d’action à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation de la femme. Les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :
– Fêter les victoires et les acquis,
– Faire entendre leurs revendications
– Améliorer la situation des femmes.
C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Ainsi, les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente en faveur de la promotion des droits de la femme.
Pour l’édition du 8 mars 2025, que nous célébrons par anticipation ce jour au cours de la cérémonie de salut aux couleurs, le thème retenu est « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Ce qui suggère cette journée comme une opportunité de réfléchir sur les progrès et de renforcer l’engagement envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le monde entier. J’espère vivement que notre célébration de la femme en tant que source d’inspiration portera ses fruits et contribuera à renforcer notre engagement à promouvoir les intérêts de la femme. Ce faisant, nous parviendrons à transformer positivement notre destinée commune.
Vous convenez donc avec moi Mesdames et Messieurs, que le mois de mars 2025 est chargé en évènement et non des moindres. Sur ce, je souhaite une bonne célébration de la JFI aux femmes du CNDH, un bon mois de jeûne aux musulmans et aux catholiques et un excellent mois de travail à toutes et à tous. Je vous remercie.