Récemment mutée en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme quinquennal (2024-2025), Madame Marie-Eve Bilodeau, directrice dudit programme a effectué une visite de travail, le mercredi 11 septembre 2024, au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). Ce programme vise, selon Bilodeau, à soutenir l’amélioration de la gestion des élections à venir, la résilience aux menaces à l’intégrité électorale et la promotion de la participation, et du leadership politiques des femmes et des jeunes.
Cette rencontre a été présidée par Madame la Présidente du CNDH, Namizata Sangaré. Pour sa part, Madame la présidente du CNDH, a marqué sa disponibilité à établir un cadre de collaboration et à poursuivre les échanges dans la perspective d’un cycle électoral inclusif, apaisé et sans violence.
Notons que ce programme, qui est financé par l’agence américaine pour le développement international (Usaid) est mis en œuvre par un consortium d’organisation dont le National Democratic Institute (NDI) qui en assure la coordination.
En collaboration avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a organisé, ce jeudi 05 septembre, au centre pilote de Port Bouët, l’édition 2024 de la journée internationale des personnes disparues.
Commémorée chaque 30 août, la journée internationale des personnes disparues a été instituée le 21 décembre 2010 suite à l’adoption de la convention internationale de protection des personnes contre les disparitions forcées par l’Assemblée Générale des Nations Unies. En effet, est considérée comme personne disparue, lorsque de sources sûres, cette personne cesse d’apparaître à ses endroits habituels, de donner de ses nouvelles dans des circonstances pouvant mettre sa vie en danger et que l’on est incertain de son sort.
La journée internationale des personnes disparues vise donc à informer et à sensibiliser sur l’importance de la question des personnes disparues, à appeler les Etats et les organisations à maintenir leurs actions pour la prévention des disparitions et à mettre en place, les mécanismes idoines pour répondre aux causes qui peuvent entraîner ces situations.
Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH a remercié le CICR qui permet ainsi de mettre en lumière, ce phénomène des personnes disparues qui est une violation grave et flagrante des droits de l’Homme et des libertés proclamées dans la déclaration universelle des droits de l’Homme. Elle a aussi salué l’adhésion de la Côte d’Ivoire à la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Pour elle, cet acte traduit l’engagement du pays à respecter et à promouvoir les principes de ladite convention. Le Conseil National des Droits de l’Homme conformément à ses prérogatives de promotion et de protection, et de défense des droits de l’Homme prend donc sa place dans la lutte contre ce phénomène. Cela à travers son département Requêtes et investigations qui agit sur saisine des populations sur cette thématique, a-t-elle ajouté. Monsieur Laurent Feullet a évoqué les actions du comité de la Croix Rouge en Côte d’Ivoire dans ce sens, tout en appelant à une communion des forces dans cette lutte pour le rétablissement du droit de ces personnes.
Monsieur Sea Alain, au nom des familles des personnes disparues, a attiré l’attention de tous, sur les angoisses et les incertitudes que ces familles vivent au quotidien. Pour lui, ces familles souhaitent avoir des réponses à leurs préoccupations afin de soit retrouver espoir en la vie, soit de faire leur deuil. C’est pourquoi, elles en appellent à l’aide psychologique, financière et même sanitaire de l’Etat et des organisations pour une meilleure reconstruction des impactés.
Témoignages des familles, prestations musicales et présentation de l’évaluation des besoins des familles des personnes disparues ont été entre autres articulations qui ont meublé la 5ème commémoration de cette journée.
« Rôle du gendarme dans la promotion et la protection des droits de l’Homme » tel est le thème de la conférence qui a réuni, ce vendredi 30 août 2024 à l’Ecole de Gendarmerie d’Abidjan, gendarmes, experts du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la coordination africaine des droits de l’homme pour les armées (CADHA).
Cette conférence s’inscrit dans la continuité du projet: « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » bénéficiant de l’appui technique de l’Institut Danois des Droits de l’Homme et financé par l’Union Européenne.
Dans le cadre de ses missions, la Gendarmerie joue un rôle prépondérant dans la protection des personnes et des biens en Côte d’Ivoire. Ainsi, elle doit connaitre et respecter les droits de l’Homme, afin de répondre correctement à l’exercice de ses fonctions.
Prenant la parole, Madame Marie Paule Kodjo, vice-présidente du Conseil national des droits de l’Homme a indiqué que ce sont 8 importants outils de formation et de sensibilisation qui ont été élaborés avec la gendarmerie dont un support de formation des encadreurs à l’intention de la gendarmerie afin de servir de base à l’enseignement des droits de l’homme durant les prochaines séances. Elle a également appelé les participants à une bonne appropriation de tout ce qui sera dit. Madame kone Tapsoba Josiane, représentant l’Institut Danois des Droits de l’Homme a pour sa part, rappelé que ledit projet vise à contribuer à la promotion et à la sauvegarde des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. En ce qui concerne la gendarmerie, elle vise à apporter aux gendarmes les acquis en matière de droits afin d’instaurer un climat de confiance entre elle et les populations.
Une séance d’échange s’est ouverte à la suite de la conférence. Celle-ci a permis aux participants d’avoir des éléments de réponses face à leurs différentes préoccupations.
Après Abidjan, l’équipe du projet se rendra à l’école de gendarmerie de Toroghuié du 02 au 05 Septembre 2024 pour une formation des formateurs et une conférence avec 200 gendarmes.
Le Conseil National des Droits de l’Homme avec à sa tête sa présidente, Mme Namizata SANGARÉ a sacrifié, ce lundi 02 septembre 2024 comme à l’accoutumée à son traditionnel salut aux couleurs. Avant de souhaiter à tous, un excellent mois et une agréable semaine, Madame la présidente, a appelé les uns et les autres à faire preuve d’altruisme.
L’altruisme, a-t-elle dit désigne une attitude d’attachement et de bonté envers autrui qui résulte d’un sentiment d’amour instinctif ou réfléchi, ne demandant rien en retour et qui peut favoriser surtout à long terme, un vivre ensemble et une reconnaissance mutuelle au sein d’un groupe. Faire preuve d’altruisme, provient avant tout de la nécessité d’aimer, valeur à la fois culturelle et sociale à enseigner et à persévérer. En outre, sauver une vie humaine au péril de la sienne, partager un sourire sont autant d’actes désintéressés qui sont la manifestation de notre altruisme.
Pour clore son propos, Mme Namizata SANGARÉ a invité chacun à être altruiste dans tous les domaines de sa vie et particulièrement, sa vie professionnelle.
Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’Union Européenne (UE) et l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) organise du mercredi 28 au Jeudi 29 Août 2024, une formation pour les formateurs de la gendarmerie nationale à son siège à Cocody. Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » et vise à renforcer les capacités des formateurs de la gendarmerie nationale à dispenser des cours en droits de l’homme.
Ouvrant la session de formations, la présidente du CNDH Mme Namizata Sangaré a indiqué que « Le CNDH a élaboré 8 importants outils de formation et de sensibilisation dont l’un avec l’appui de la gendarmerie nationale. « Ce support va améliorer l’efficacité de l’action du gendarme sur le terrain et pourrait lui être utile notamment en ce qui concerne sa compréhension des généralités sur les droits de l’homme, des règles et principes des droits de l’homme applicables dans l’exercice de ses missions » a-t-elle dit. La formation a vu la participation de 17 formateurs de la gendarmerie nationale.
Pour rappel, à travers ses missions de Police et de Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), la Gendarmerie Nationale joue un rôle déterminant dans la protection des personnes et des biens en Côte d’Ivoire.
Dans l’exercice de ces missions, le personnel de la Gendarmerie est tenu de respecter les droits de l’Homme. Cette obligation découle à la fois des textes nationaux dont la Constitution ivoirienne et, des instruments juridiques internationaux et régionaux qui lient l’État de Côte d’Ivoire. Au-delà de l’obligation, le respect des droits de l’Homme par les gendarmes est nécessaire pour renforcer les liens et créer durablement une relation de confiance avec les populations.
Ce respect des droits de l’Homme implique le renforcement continu des connaissances du personnel de la Gendarmerie Nationale. A cet égard, le CNDH envisage des activités de renforcement de capacités en droits de l’Homme au profit de la Gendarmerie Nationale.
Ainsi, dans une démarche participative, le CNDH a associé la Gendarmerie Nationale dans l’élaboration d’un manuel de formation des formateurs (encadreurs) à l’intention de la Gendarmerie Nationale afin de servir de base à l’intégration des droits de l’Homme dans les curricula de formation initiale. Le choix d’un support destiné à la formation initiale répond au besoin d’intégrer durablement et dès la base, l’enseignement des droits de l’Homme au personnel de la Gendarmerie Nationale. Débuté en juin 2023, le processus d’élaboration du manuel a abouti en janvier 2024, à la validation et la finalisation du document.
Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé, dans le cadre de ses rencontres périodiques, le mercredi 21 août 2024, une rencontre sous la forme d’un panel, à son siège sis à Cocody, les Deux Plateaux Vallons. Cette rencontre dénommée Mécanisme CNDH/ Partis Politiques, qui s’est tenue sous la forme d’un panel a porté sur le thème central : « Les plateformes d’échanges des partis et groupements politiques : espaces d’expression démocratique ? ». Étaient présents des représentants de partis politiques, des plateformes médiatiques, ainsi que des acteurs de la société civile. Ce panel a été co-animé par trois intervenants. A savoir, M. Fabrice Lago, Secrétaire national chargé du marketing politique du PPA-CI, qui est intervenu sur le rôle de la communication politique et des médias dans le renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire. M. Barou Christian, membre du pool pluridisciplinaire du Centre de Recherche Politique d’Abidjan (CRPA), s’est chargé de marquer la différence entre la communication politique et la communication publique. Quant à Dr Béatrice N’Goran, Maître-assistante en communication à l’Université de Cocody, elle a fait une analyse sur le système de communication des partis politiques en Côte d’Ivoire. L’objectif principal de ce panel était d’amener les participants à une compréhension approfondie des enjeux actuels et futurs liés à la communication politique. Les discussions ont permis de mieux cerner comment les plateformes numériques de communication peuvent contribuer à l’enrichissement du débat démocratique; et partant servir d’espaces d’expression pour les partis et groupements politiques. Cette rencontre qui se voulait un cadre interactif entre les participants et les panélistes a eu le mérite d’ouvrir la réflexion sur le rôle de la communication dans le renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire, et sur les moyens à mettre en place pour encourager la participation citoyenne à travers des plateformes d’échanges structurées et accessibles à tous.
La présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré, a tenu à remercier les participants, et les panélistes pour la qualité des échanges et leurs contributions qui participent ainsi à la dynamique du débat démocratique et à la promotion des droits de l’homme.
La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré a accordé, ce mercredi 21 août 2024, une audience au Conseil des suppléants députés de Cote d’Ivoire (CSD-CI). Au cœur des échanges, l’obtention d’un statut pour ces derniers.
Selon le vice-président chargé des relations extérieures, chef de la délégation du jour, Amani Evariste, le CSD-CI a décidé de saisir le CNDH afin que cette institution puisse porter leur cause à travers un plaidoyer solidaire. Créé en juin 2021, le CSD-CI plaide depuis lors afin que leur condition soit améliorée à travers un amendement de la loi instituant le « statut de député suppléant ».
Pour rappel, s’ils ne sont pas en « tête d’affiche », les députés suppléants peuvent être appelés à siéger. Le plus souvent invisible durant tout un mandat, ils font campagne et sont élus sur une liste. Pour se présenter aux élections législatives, les candidats ont l’obligation juridique de se présenter avec un(e) suppléant(e). La fonction de suppléant n’est pas rémunérée.
Le suppléant reprend les fonctions du député lorsque celui-ci démissionne pour incompatibilité avec une fonction ou entre au gouvernement.
Une délégation de la Fondation International Cacao Initiative (ICI), organisation caritative de Suisse, intervenant dans le secteur de la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé en Côte d’Ivoire et au Ghana, conduite par son directeur pays, Mel Alain Didier Lath, a eu une séance de travail avec le Conseil National des Droits de l’Homme le mardi 20 août 2024. Il s’agissait au cours de cette rencontre présidée par Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH, de solliciter l’implication du CNDH dans la mise en œuvre des recommandations des ateliers de renforcement des capacités des conseillers aux Droits de l’homme, du personnel d’appui et des membres du groupe thématique ‘’Monde du travail’’ du CNDH. Surtout en ce qui concerne la thématique ‘’travail forcé’’. Au terme de ces échanges, il a été mis en place un comité technique à charge de faire des propositions pour l’opérationnalisation de ces recommandations. A cet effet, il est prévu une prochaine entre les deux entités pour mieux adresser le cadre de leur collaboration.
Dans le cadre de ses missions de promotion, de protection et de défense des droits de l’Homme, le conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a organisé ce mardi 20 août 2024, une session de formation au profit des membres de l’association des écrivains de Côte d’Ivoire. Tenue à l’amphithéâtre Diarrassouba Ben Aboubacar Sidiki, cette formation avait pour but de donner aux participants, une vue d’ensemble des généralités des droits de l’homme mais également, de présenter l’institution et ses œuvres en matière de sauvegarde des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Sous le thème : « La jeunesse au cœur du cycle électoral », l’amphithéâtre Diarrassouba Ben Aboubacar Sidiki du Conseil National des Droits de l’Homme a abrité ce mercredi 14 août 2024, un forum des droits de l’homme. Organisé dans le cadre du projet « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » en partenariat avec l’institut Danois des droits de l’homme (IDDH) et l’Union Européenne.
Cette session du forum avait pour cible la jeunesse, jugée en marge des processus électoraux. Ladite activité avait donc pour but d’échanger sur les raisons profondes de ce problème, de faire des propositions concrètes pour un changement et de permettre également une proposition d’action de jeunesse afin de prévenir et lutter contre les violences au cours du processus de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
En somme, il visait à contribuer à l’amélioration de la participation des jeunes à la révision de la liste électorale (RLE). « Les jeunes ne sont pas une force par défaut, mais un pouvoir sur lequel, il faut compter pour tous les changements démocratiques pour notre pays. À travers ce projet, le CNDH soutient les opportunités de dialogue entre les jeunes et l’organe de gestion des élections et incite les pouvoirs publics à l’établissement de stratégies nationales et locales en faveur de la participation des jeunes dans les processus électoraux », tels sont les mots de la Vice-présidente de l’institution, Madame Marie Paule Kodjo lors de son discours d’ouverture.
Au terme des interventions, pour les différents panelistes, l’on retient que, l’avenir, ce sont les jeunes. Il est donc nécessaire qu’ils soient éduqués et sensibilisés à une meilleure appropriation et manière de faire la politique. Ils doivent comprendre que le combat politique n’est pas le fait des armes mais au foisonnement de dialogue libre, respectueux des droits et promouvant la cause de l’état. Il faut donc s’inscrire et participer au processus électoral pour porter sa voix parce qu’elle compte.
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