Francesca Di Mauro « L’universalité des droits de l’Homme valorise chaque culture et ses diverses normes, croyances et pratiques, elle ne les élimine pas »

Francesca Di Mauro « L’universalité des droits de l’Homme valorise chaque culture et ses diverses normes, croyances et pratiques, elle ne les élimine pas »

Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, le samedi 9 décembre,  l’Ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire S.E. Mme Francesca Di Mauro, a réaffirmé l’engagement total de l’Union Européenne envers les principes et les valeurs inscrites dans la déclaration universelle des droits de l’homme. La vision des pères fondateurs et des mères fondatrices de cette Déclaration, adoptée en 1948, était celle d’un monde où chaque être humain serait reconnu et respecté, indépendamment de sa race, de sa religion, de son sexe, de sa situation socio-économique ou de toute autre différence. « Elle proclame les droits inaliénables de chaque individu à la liberté, à la justice, à l’égalité et à la dignité, des principes qui demeurent aussi pertinents aujourd’hui qu’il y a 75 ans » a-t-elle indiqué.

Pour l’Union Européenne, les droits de l’Homme ne sont pas juste des principes abstraits, mais des valeurs qui guident les politiques, les décisions et les actions au niveau national et international. Ils constituent le fondement des relations extérieures, fondées sur le respect des droits fondamentaux, ainsi que sur la promotion et la défense de ces droits dans le monde entier.

« Alors que nous célébrons ces droits universels, nous ne pouvons ignorer les violations récurrentes des droits humains à travers le globe. Le caractère universel des droits de l’Homme, en particulier, est de plus en plus souvent mis en cause. Certains voudraient en quelque sorte conditionner la jouissance des droits de l’Homme à des caractéristiques culturelles propre à tel pays ou telle culture. Aux yeux de l’Union européenne, c’est le respect des droits de l’Homme qui garantit la diversité culturelle, et non l’inverse. L’universalité des droits de l’Homme valorise chaque culture et ses diverses normes, croyances et pratiques, elle ne les élimine pas. » Dira-t-elle.

Le respect des droits de l’Homme n’est pas une option, mais une nécessité pour construire un avenir meilleur pour les générations actuelles et futures.  C’est pourquoi elle a invité la jeunesse à avoir un rôle crucial dans la protection de ces droits universels, pour les défendre dans leurs communautés, leur pays et à l’échelle mondiale. « Vous êtes les acteurs du changement, il vous appartient de laisser votre marque pour créer un monde qui respecte la dignité et valorise chaque individu »  a-t-elle dit.