A l’occasion de la célébration de la journée internationale des Droits de l’Homme, ce samedi 9 décembre à Yopougon, qui commémorant également le 75éme anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948, Philippe Poinsot, Coordonnateur Résident du Système Des Nations Unies en Côte d’Ivoire a rappelé les efforts de la Côte d’Ivoire en la matière.
« Je remercie le gouvernement de la Côte d’Ivoire pour sa contribution volontaire au HCDH en soutien à ses activités dans le cadre de la commémoration du 75ème anniversaire de la DUDH. Je félicite la Côte d’Ivoire pour le chemin parcouru dans la construction de l’Etat de droit, véritable gage du développement durable. Les libertés fondamentales sont « la plus haute aspiration de l’humanité ». A –t-il souligné.
Dans ce domaine, la Côte d’Ivoire dispose de solide acquis a-t-il rappelé. Outre la ratification des principales conventions des Nations Unies en matière des Droits de l’Homme, le pays a également renforcé ces dernières années son cadre normatif et institutionnel de protection et de promotion des Droits de l’Homme.
Il s’agit entre autres, du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, de la Convention de 1978 sur l’administration du travail, de la Convention de 1981 sur la sécurité et la santé des travailleurs, de la Convention de 1985 sur les statistiques du travail de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Nous pouvons citer également l’adoption en 2014 d’une loi sur le VIH qui renforce la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec le VIH, des femmes et jeunes filles hautement vulnérables. En 2023, la Côte d’Ivoire a aussi ratifié le protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT) et la convention des Nations Unies relative à la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Il a par ailleurs indiqué qu’Il faut également saluer le travail en cours pour finaliser les rapports dus aux mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que celui non moins important de mise en place d’un mécanisme national de prévention de la torture dans les centres de détention à la suite de la ratification du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture. Le pays se prépare également pour l’application de la procédure simplifiée de rapportage concernant la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE).
« Je n’oublie pas de mentionner que le Conseil National des Droits de l’Homme est dorénavant doté du statut A conformément aux principes de Paris, et que le pays s’est également doté en 2021 d’un Plan d’Action National de mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme » souligne-t-il.
Toutes ces actions concrètes contribuent à garantir la dignité, la liberté et la justice pour tous.
Le système des Nations Unies accompagne le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan d’Action National de mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme, que ce soit en matière de lutte contre la pauvreté, de bonne gouvernance ou de protection des droits de l’homme.
A cet égard, il faut citer l’adoption cette année de la Stratégie Nationale de Protection Sociale (SNPS), dont l’élaboration a été soutenue par le SNUD et autres partenaires au développement, et qui porte un regard attentif aux personnes les plus défavorisées, notamment à vulnérabilité spécifique, et à la réalisation de leurs droits à travers des mécanismes de protection sociale efficaces et adaptées à leurs besoins.
Un Plan d’Action National sur les droits de l’homme et les entreprises est en cours d’élaboration avec l’appui du système des Nations Unies. Une réflexion est également en cours sur l’application des mesures alternatives à l’incarcération, notamment pour les enfants. Un appui technique est apporté aux media en ligne pour limiter les discours de haine. L’appui du SNUD a permis ces dernières années de développer et de mettre en œuvre un plan quinquennal droits humains et VIH et Tuberculose qui contribue à lutter contre la discrimination et la stigmatisation envers les personnes affectée par le VIH et au renforcement de l’offre et de l’accès aux services pour les PVVIH et les autres groupes vulnérables.
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