La 9ème session délocalisée d’Abidjan de formation en droit international des droits de l’homme, organisée par la Fondation Friedrich Naumann en collaboration avec notre institution, le PNUD, l’Ambassade de France, et la Fondation René Cassin (Institut International des droits de l’Homme) s’est ouvert ce lundi 12 mai à Abidjan.
Ce fut une occasion pour la présidente du CNDH de saluer la tenue de cette session qui vise à renforcer les capacités des participants pour une compréhension commune tant des nouveaux défis, qui affectent la protection internationale des droits de l’homme que des actions qui permettent un renforcement des mécanismes de protection.
pendant cinq jours les auditeurs venus de plusieurs pays seront édifiés sur les défis de la gouvernance électorale en lien avec le droit international et les pratiques locales, les Droits de l’Homme et les conflits post-électoraux, la participation des femmes dans les processus électoraux, et la protection des droits des minorités et des groupes vulnérables pendant les élections.
Les participants issus de la Côte d’Ivoire et autres pays d’Afrique de l’Ouest sont composés d’enseignants, de membres du corps préfectoral, de magistrats, de juristes, d’avocats, d’étudiants, de forces de défense et de sécurité, de guides religieux et de membres d’organisations de la société civile. Ces profils divers, montrent tout l’intérêt à former de nouveaux défenseurs des droits de l’homme sur le continent africain, rompus aux processus électoraux en lien avec le droit International des droits de l’homme.
« Depuis quelques années, la région ouest-africaine s’est engagée à résoudre ses équations en matière de droits de l’Homme, notamment celles liées à la gouvernance démocratique, à l’État de droit et à des élections libres, équitables et apaisées » a rappelé la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré et avant d’indiquer que malheureusement, les violations des droits de l’homme sont commises dans des contextes d’élections difficiles et d’agression contre la démocratie et la paix.
Mais, dira-t-elle, la paix n’est pas l’affaire des seuls pouvoirs publics et d’ajouter, « elle est l’affaire de tous, y compris les défenseurs des droits de l’Homme qui devraient toujours contribuer de par leur proximité avec les populations, à éveiller les consciences et passer des messages de non-violence et de cohésion sociale. »
Le CNDH s’est impliqué et s’impliquera davantage dans le processus électoral à venir, conformément à la résolution N° 48/134 du 20 décembre 1993 de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Cette résolution recommande aux États de créer des institutions nationales, qui auront pour missions principales de mettre en œuvre les politiques en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, et d’orienter les pouvoirs publics dans le domaine des droits de l’homme en vue de l’enracinement de la démocratie.
Cette session vient donc renforcer les initiatives du CNDH de ces dernières sur les processus électoraux.



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