La CRDH-Nawa  échange avec le coordonnateur de l’ONECI

La CRDH-Nawa échange avec le coordonnateur de l’ONECI

L’an deux mile vingt (2020).

Le lundi 27 avril, le président de la CRDH-Nawa a eu une importante séance de travail avec le coordonnateur de l’office national de l’Etat Civil et  de l’Identification (ONECI) M. Cherif Oumar.

Le coordonnateur a tenu à remercier la CRDH pour son implication dans la reprise de l’enrôlement avec les mesures de sécurités nécessaires à travers le rapport et les recommandations (rapport a madame la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH)  sur l’arrêt du processus de l’enrôlement de l’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification en date du 03 Avril 2020) faits aux parties prenantes sur la situation de l’enrôlement dans la région. Loin de toute spéculation autour des élections, Le coordonnateur de l’ONECI a rassuré sur le fait que la mission première de l’ONECI  est d’établir des cartes nationales d’identités pour les  populations en vue de l’utiliser pour des dossiers administratifs, bancaires et même électoraux.

Toutefois, dans ce contexte de crise sanitaire, des dispositions  (cache-nez pour les agents, des Gels hydro alcooliques, de l’eau de javel, de l’alcool pour nettoyer le capteur d’empreintes après chaque passage des requérants, le dispositif de lavage de mains et la distance de 1m) ont été pris en vue de mener à bien cette opération.

La CRDH Nawa initie des rencontres avec les acteurs impliqués dans la lutte contre le COVID-19.

La CRDH Nawa initie des rencontres avec les acteurs impliqués dans la lutte contre le COVID-19.

Après la compagnie de la gendarmerie, la direction régionale de la santé, l’établissement pénitentiaire, la direction régionale du commerce et de l’industrie, les impôts et le substitut résident du procureur, la CRDH-Nawa a rencontré le 21 avril 2020 la SODECI avec qui elle a échangé  sur la qualité et la disponibilité en eau en cette période de crise sanitaire.

Cette séance de travail qui a permis de comprendre que seul le  département  de Soubré bénéficie du ravitaillement du fleuve Sassandra. Les  autres départements ayant des ressources dans leurs différentes localités à travers des nappes phréatiques. Ainsi le traitement des eaux varie selon la source d’approvisionnement  avec une production journalière d’une moyenne de 5 222 M3. Malheureusement, cette production ne couvre pas le besoin des populations en matière d’eau.

Toutefois, l’on note que le COVID-19 n’a pas eu un incident majeur sur les activités de la SODECI locale qui a l’habitude d’assurer son service pendant les périodes de crise telles que les crises militaro-politique de 2002 et la crise postélectorale de 2011. Pour l’efficacité de son service elle a maintenu son personnel en place avec une prévision de trois (3) mois en matériel et produits.

Mise en place du mécanisme : CRDH/ Medias dans la Nawa

Mise en place du mécanisme : CRDH/ Medias dans la Nawa

Dans la mise en œuvre de son mandat, le CNDH a initié des cadres de rencontres et d’échanges avec les Forces Armées, les partis politiques et le corps diplomatique en vue de mieux appréhender la nécessité de prendre suffisamment en compte les Droits de l’Homme dans leurs activités et leur mandat. Outre ces trois expériences, le CNDH a décidé d’ouvrir ce mécanisme aux médias nationaux  et à leurs correspondants à l’intérieur du pays. Par ce Mécanisme conjoint, le CNDH se propose d’être un partenaire institutionnel et technique des médias afin de faire le monitoring des Droits de l’Homme et libertés publiques dans les différents canaux de média.

A cet effet, la CRDH- Nawa a mis en place ce mécanisme le 27 mars. Il servira de cadre d’échanges d’information , de formation et de renforcement des capacités des différents acteurs sur le traitement des différentes questions liées à la problématique des Droits de l’Homme. L’on note par ailleurs, au niveau de cette région la présence de la presse écrite, de la presse en ligne, des radios de proximités et l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

Situant le cadre de la rencontre, le président de la CRDH-Nawa, Yacouba Diomandé a indiqué que « Nous voulons un cadre d’échange formel avec les médias afin que vous soyez bien imprégnés de nos missions. Et que vos écrits donnent aux populations, les bonnes informations pour les aider. » Il a, par la suite fait un exposé sur les attributions  du Conseil National les Droits de l’Homme (CNDH) à travers la loi N°2018-900 DU 30 Novembre 2018 portant création, attribution, organisation et fonctionnement.  Ce dernier a élucidé l’objectif premier du mécanisme qui consiste à favoriser un climat de paix et de cohésion sociale dans la Région de la Nawa par une meilleure appropriation de l’approche des Droits de l’Homme au sein des médias.

Suite à son exposé l’ensemble des médias a approuvé la mise en place de ce mécanisme qui sera pour eux un moyen de dénoncer tous les abus qu’ils constatent dans l’exercice de leurs fonctions. Ainsi Monsieur Ambroise Gina  au nom des acteurs de la presse a assuré de leurs disponibilités dans ce cadre d’échange qui sera utile à tous.

Formation : La CRDH-Guémon propose une formation aux Droits de l’Homme aux sapeurs-pompiers

Formation : La CRDH-Guémon propose une formation aux Droits de l’Homme aux sapeurs-pompiers

Dans le cadre de la promotion, de la défense et de la protection des Droits de l’Homme, la Commission régionale des Droits de l’Homme  (CRDH-Guémon) a proposé, le jeudi 28 mai 2020 ses services au personnel du centre de secours d’urgence de Duékoué. Il s’agit d’une formation pour les agents de centre de secours d’urgence afin de  renforcer leurs connaissances et leurs compétences en matière de Droits de l’Homme.

Parallélisme de forme, la CRDH-Guémon a également plaidé pour une formation de son personnel en secourisme. Une sorte de partage  d’expériences et de compétences qui devrait permettre aux deux entités de promouvoir leur secteur d’activité respectif et d’améliorer la qualité de service. Cette rencontre qui s’est tenue au siège du centre de secours d’urgence du Guémon, la commission régionale du Guémon a permis de faire la présentation de la CRDH-Guémon et une visite guidée du centre de secours d’urgence.

 

 

CRDH-LOH DJIBOUA

CRDH-LOH DJIBOUA

Mécanisme CNDH/Média (Loh Djiboua) : Des points Focaux désignés

Dans la mise en œuvre de son mandat, le CNDH a initié des cadres de rencontre et d’échange avec les Forces Armées, les partis politiques et le corps diplomatique en vue de mieux appréhender la nécessité de prendre suffisamment en compte les Droits de l’Homme dans leurs activités et leur mandat.  Outre ces trois expériences, le CNDH a décidé d’ouvrir ce mécanisme aux hommes des médias qui constituent le 4ème  pouvoir et aura un rôle déterminant à jouer au cours de l’année 2020. Par ce Mécanisme conjoint, le CNDH se propose d’être un partenaire institutionnel et technique des médias afin de faire le monitoring des Droits de l’Homme et libertés publiques dans les différents canaux de média. Cette action vise à faire en sorte que leurs actions individuelles et communes contribuent à la consolidation de la cohésion sociale et de la paix, gage d’une démocratie réussie en Côte d’Ivoire.

C’est dans ce cadre que le  jeudi 28 Mai 2020,  la commission régionale CNDH de Loh Djiboua a échangé avec l’ensemble des médias exerçant dans cette région. La rencontre qui  s’est tenue dans la salle de spectacle du centre culturel de Divo, dans un contexte particulier de crise sanitaire, a permis aux participants de jeter les bases d’une collaboration fructueuse.

Le Président de la coordination régionale (CRDH) a justifié la mise en place du mécanisme conjoint par le souci de faire de la promotion des droits de l’homme, une affaire de toutes les couches sociales et de tous les corps de métier. Ainsi les médias de par leurs actions dans le cadre du relais des informations pourraient être des acteurs importants dans la protection et la promotion des Droits de l’Homme.

Conscient des enjeux qui entourent ce mécanisme, les acteurs des médias de la région du Loh Djiboua ont  désigné SORO Yaya en qualité de point focal pour la presse écrite et SAGBOHAN Armand Tiburce comme point focal pour les radios.

Les participants ont plaidé pour une garantie sécuritaire et judiciaire pour les points focaux médias dans le cadre de l’exercice de leur tâche pour la promotion des Droits de l’Homme.

 

CRDH-CAVALLY

CRDH-CAVALLY

Réflexion sur les impacts de la crise sanitaire sur les élections à venir

La Commission régionale des Droits de de l’Homme du Cavally (CRDH-CAVALLY) a participé ce Jeudi 28 Mai 2020 à une activité de dialogue politique organisée par la MOJEC autour du thème : Quels impacts de la crise sanitaire du covid-19 sur les élections à venir ?

Ces échanges avaient pour objectif de contribuer à la réussite du processus électoral afin de parvenir à des élections sans violence. En plus de l’état des lieux sur la conduite du processus électoral en côte d’Ivoire, les participants ont analysé l’impact du covid-19 sur le processus électoral et ont fait des recommandations afin de garantir un processus électoral aboutissant à des élections présidentielles crédibles et apaisées.

Invitée par cette organisation de jeunesse, la CRDH-CAVALLY à travers son président M. TRAORÉ ZIE Innocent a sensibilisé et a exhorté les participants au respect des mesures barrières.

À cette occasion, M. TRAORÉ Zié Innocent, a été invité à remettre de façon officielle au Sous-préfet de Guiglo le CODE BONNE CONDUITE et de Déontologie, règles établies par la jeunesse issue de diverses organisations de la société civile et de partis politiques, toute réunie au sein de la MOJEC pour une élection présidentielle apaisée, crédible et transparente.

 

 

LE CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME (CNDH) S’INFORME DE LA SITUATION

LE CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME (CNDH) S’INFORME DE LA SITUATION

Depuis le vendredi 17 avril 2020, une vidéo alarmante circule sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une vidéo filmée par le voisinage d’un immeuble sur laquelle on aperçoit une jeune dame tomber du troisième étage d’un immeuble. Cette vidéo, devenue virale, a alerté tous les internautes. Le CNDH a ainsi été saisi par plusieurs personnes physiques et morales concernant cette vidéo qui aurait été interprétée comme une conséquence de violences conjugales que subirait la jeune dame en question. Le commissariat du 38ème arrondissement a alors été alerté pour violences conjugales.

Le samedi 18 avril 2020, la Cheffe du Département Femmes, Enfant et Personnes Vulnérable, Droits de Solidarité du CNDH s’est rendue au Commissariat du 38eme arrondissement de Yopougon MICAO où, Monsieur D.T. âgé de 34 ans, compagnon de la jeune dame, a été interpellé et mis en garde à vue.

La Cheffe du DFEPV-DS a eu un premier entretien avec le Lieutenant en charge de l’affaire. Etaient également présents à cet entretien Mme TANOH Florence, Directrice du Genre et de l’Equité au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, des représentants d’organisations de la société civile (Bénévoles de Premiers Secours et l’APDH).

La Cheffe du DFEPV-DS a eu un second entretien avec la victime en compagnie de Mme TANOH du MFFE et a pu avoir une version des faits de la part de Monsieur D.T. Elle a également échangé avec Mlle K.C., la sœur ainée de la victime qui a eu des échanges par messages avec elle, avant que l’accident ne se produise.

Selon les informations issues des quatre (4) entrevues relatives à l’incident, Mlle K.S soupçonnait son compagnon d’avoir des liaisons avec d’autres femmes. Après avoir consommé plusieurs quantités d’alcool à l’extérieur et à l’intérieur de son domicile, était en état d’ébriété avancé. Elle s’est mise nue dans l’appartement qu’elle occupe avec son compagnon et leur fils de 2 ans et demi, avant de tenter de sortir de l’appartement. Elle s’est rendue dans une église située près de leur domicile. Son compagnon est ainsi allé à sa recherche pour la ramener chez eux en prenant soin de bien refermer la porte d’entrée. Quelques temps après, elle voulut retenter de sortir de la maison et est passée par le balcon de chez elle en pensant que cette issue était la porte de sortie. Son compagnon s’est empressé de la repêcher mais n’a pas pu empêcher sa chute, comme nous pouvons le constater sur les vidéos du voisinage.
La victime, Mlle K.S., âgée de 24 ans, a été récupérée par le SAMU et transportée à l’hôpital. L’organisation Bénévoles de Premiers Secours a assuré les frais médicaux et l’a transférée de l’hôpital vers une clinique pour lui faire passer des examens médicaux (IRM et Radio). Les résultats des examens sont satisfaisants. Son état de santé est stable, aucune lésion n’a été détectée et aucun signe d’hématome n’est visible sur son corps.

Aux questions posées à la victime sur les dénonciations du voisinage qui font état des violences conjugales qu’elle subirait par son compagnon, Mlle K.S. est restée ferme sur sa position selon laquelle son compagnon Monsieur D.T. ne lui a jamais porté mains. Elle a affirmé qu’ils ont souvent des disputes qui sont rarement violentes. Elle a confirmé sa consommation excessive d’alcool ce jour-là ainsi que son état d’ébriété et a affirmé qu’elle n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé ce soir-là. Son état d’ébriété est confirmé par le Lieutenant qui affirme avoir senti l’odeur du vomissement suite à la consommation d’alcool et a affirmé également que Mlle K. S. a vomi dans l’ambulance qui l’a conduit à l’hôpital.

Monsieur D.T quant à lui, clame son innocence sur les faits qui lui sont reprochés et confirme les disputes qu’il a avec sa compagne depuis un moment car, après une période de soupçon, elle l’accuse d’avoir des liaisons avec d’autres femmes. Ce qui, selon lui, aurait poussé sa compagne à s’alcooliser.

Joint au téléphone ce dimanche 19 avril 2020, la victime confirme l’innocence de son mari et déclare être à l’origine de cette histoire. Elle dit se sentir coupable et supplie les autorités judiciaires à relâcher son compagnon.