Plus un jour ne passe sans que le CNDH ne soit saisi de cas de violence basé sur le genre. Le dernier remonte au vendredi 1er octobre. Ce jour-là, dans la région des Grands Ponts, la Commission Régional des Droits de l’Homme (CRDH) de Dabou est saisie par téléphone d’un acte de viol sur une petite fille de 9 ans, la présidente et ses officières aux Droits de l’Homme se rendent immédiatement sur les lieux.
En effet, afin de se donner plus de chance pour la réussite de la jeune K.A.G.E en classe de CM1, ses parents lui trouvent un répétiteur pour l’aider dans ses révisions en la personne de L.J.N. (26 ans). Après quelques jours de séances de révision, La gamine se plaint de douleurs pelviennes. Conduite au dispensaire par ses parents, la sage-femme constate que la gamine a été violée et que l’hymen a été enlevé.
Selon les explications de K.A.G.E, durant les séances du 28 et 29 septembre 2021 son répétiteur lui aurait introduit ses doigts.
Comme il est de coutume dans ce genre d’affaires, un arrangement à l’amiable est proposé. La CRDH use alors de tact pour identifier le présumé auteur et averti la gendarmerie qui, aussitôt arrivé sur les lieux, l’interpelle. Il a été déféré à la MAC de Dabou le mardi 5 octobre 2021 et la CRDH reste toujours saisie pour la suite de l’affaire.
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