Droit de l’homme : le CNDH présente la situation 1er juillet au 10 novembre 2021

Droit de l’homme : le CNDH présente la situation 1er juillet au 10 novembre 2021

Le CNDH a présenté le jeudi 11 novembre, la situation des Droits de l’Homme au plan national à la lumière des faits de société sur la période allant du 1er juillet au 10 novembre 2021.  Cette présentation,  faite par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré est la deuxième du genre en 2021 a été faite à l’ensemble du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire et

Le CNDH a passé en revue le climat politique marqué par des rencontres entre le Président de la République et des leaders de l’opposition tels que l’ex président Laurent Gbagbo et le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. Le CNDH a noté également qu’au niveau des lois la Côte d’Ivoire a mis en  en place un instrument de protection des victimes des violences domestiques afin de leur permettre de bénéficier de prise en charge immédiate et adéquate (accès gratuit au certificat médical…).   La mise en place d’une Commission chargée de la relecture de l’article  605 du Code de Procédure Pénale de Côte d’Ivoire, la Prise d’un Décret modificatif en Conseil des Ministres relatif à la mise en place d’un Mécanisme de protection des Défenseurs des droits de l’Homme sont passé au peigne fin lors de cette présentation.

Sur la question des détenus, le CNDH a révélé que sur les 22.879 détenus dans les 34 établissements pénitentiaires, 259  soit 1, 13 %  sont en situation de handicap répartis dans 26 prisons.

Durant cette période, explique sa présidente, le CNDH a diligenté trois enquêtes. La première concerne la « Responsabilité sociétale des entreprises privées de sécurité en Côte d’Ivoire (RSE) ». Sur 51 entreprises de sécurité privées qui ont fait l’objet de l’enquête, 31 ont un agrément soit 60,78% contre 20, soit 39,22%, exerçant en marge de cette obligation légale.

 La deuxième enquête porte sur  « Le respect des prescriptions de construction des bâtiments ». Il ressort de cette enquête que  la durée et le coût élevé de l’établissement du permis de construire sont les causes du défaut de permis de construire dû à son coût élevé et la durée excessive de son établissement.

Enfin la troisième enquête a porté sur « l’impact de la Covid 19 sur la situation socio-économique des femmes ». Le nombre de femmes ayant été fortement impacté par la Covid-19. 66.87% des femmes ayant répondu à l’enquête ont vu leurs activités s’interrompre du fait de l’avènement de la crise sanitaire (période allant d’un (01) à dix (10) mois).

 De ces enquêtes, ils seront publiés très prochainement, le CNDH a fait des recommandations aux différentes autorités compétentes.

En ce qui concerne les saisines, l’institution nationale des droits de l’homme a enregistré, du 1er janvier au 31 octobre 2021,  1 283  dont 326 cas de violences basées sur le genre dont 100 cas de viols.  En liaison avec le directeur de cabinet adjoint de la Ministre de Femme, de la famille et de l’enfant, le CNDH indique que la Côte a enregistrés pour 2021,  3 019 violences basées sur le genre.

Renforcement de capacité : la CRDH de la Nawa se forme

Renforcement de capacité : la CRDH de la Nawa se forme

Le Vendredi 15 Octobre 2021, la Commission régionale des droits de l’homme de la Nawa (CRDH) a organisé une séance de renforcement de capacités à l’endroit de son personnel sur la préséance lors des cérémonies en région et en départements.

Le but de cette formation était de permettre au personnel de renforcer leur connaissance en matière d’ordre protocolaire et de préséance lors des cérémonies publiques et officielles en région et en départements.

Cette formation se justifie par le fait que, l’organisation des manifestations publiques, des cérémonies officielles, l’installation des différentes personnalités et l’ordre des discours sont parfois un souci majeur pour les organisateurs.

Violence conjugale : Le CNDH protège une mère

Violence conjugale : Le CNDH protège une mère

Saisi en septembre 2020, la Commission régionale des droits de l’homme de la Nawa (CRDH) est intervenue dans un cas de violence conjugale contre dame B.I épouse D.  Selon elle, son métier  l’expose à des contacts avec plusieurs personnes qui désirent louer des salles dans l’une des villes de la région de la Nawa. Cela engendre ainsi de nombreux appels téléphoniques des clients. Chose que son mari, D.B.A n’apprécie guère.

Elle subirait ainsi des «  jalousies agressives » de ce dernier qui la soupçonne d’entretenir des relations extra conjugales avec des personnes qu’elle présente comme des clients.  Toujours selon dame B.I, son mari lui porte main régulièrement et dors désormais avec une arme blanche à ses côtés.

Ne se sentant plus en sécurité, cette dernière a saisi la CRDH  qui a aussitôt saisi le tribunal de Soubré. Au moment où nous mettons l’information sous presse, l’affaire est pendante devant ledit tribunal.

Le CNDH publie un manuel sur les «  Défis Majeurs à la réalisation des droits des femmes et filles en Côte d’Ivoire »

Le CNDH publie un manuel sur les « Défis Majeurs à la réalisation des droits des femmes et filles en Côte d’Ivoire »

Dans le cadre de sa mission de promotion, de protection et de Défense des droits de l’homme, le CNDH avec l’appui du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant  a présenté officiellement le manuel sur les « défis majeurs à la réalisation des droits des femmes et des filles en Côte d’Ivoire. » C’était ce jeudi 4 novembre à l’amphithéâtre du CNDH.

La Présidente du Conseil Nationale des droits de l’homme (CNDH) Mme Namizata Sangaré, tout en se félicitant de la qualité de l’interaction entre le CNDH et les différents organismes et entités représentés (ministères, ambassades et OSC) a indiqué que cet ouvrage s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du mandat du CNDH  qui constitue une déclinaison des réponses apporter  « à cette problématique majeure de notre temps, qui vient ainsi renforcer les efforts de sensibilisation, de plaidoyer et de partage de connaissances pour un meilleur respect des droits des femmes en Côte d’Ivoire. »   Ce manuel relève par ailleurs  les efforts consentis par la Côte d’Ivoire en matière de ratification d’instruments internationaux de promotion et de protection des droits de l’Homme de manière générale et spécifiquement ceux protégeant les femmes et les filles.

Pour sa part, Mme la Ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, Mme Nassénaba Touré, présidente de ladite cérémonie, a salué ce manuel « un véritable outil de plaidoyer pour les droits des femmes et des filles. » Mme Nassénéba Touré a ajouté également qu’elle ambitionne d’œuvrer à l’émergence de femmes championnes dans le secteur industriel ivoirien et que le gouvernement se félicite de ces avancées notables et entend poursuivre les efforts en vue de lever toutes les barrières structurelles et conjoncturelles qui s’opposent à la pleine participation des femmes au développement national. Merci au NDH d’avoir produit ce document qui est un véritable outil de plaidoyer pour les droits des femmes et des filles. En le parcourant, nous avons évalué toute la quintessence et toute l’étendue des informations recensées à l’effet d’éclairer la situation des femmes et filles et surtout de montrer le chemin parcouru dans la quête inlassable de notre pays pour le bien-être des populations féminines » a-t-elle dit.

Pour clore son propos la ministre de la femme a salué l’œuvre des activistes, des jeunes femmes leaders mobilisées et déterminées à faire la lutte.  Elle a enfin lancé lancer un appel pressant afin que les violences cessent à l’égard de femmes, des filles et des enfants.

Le PNUD offre du matériel de bureau et du matériel roulant au CNDH

Le PNUD offre du matériel de bureau et du matériel roulant au CNDH

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a fait un don d’un véhicule Pick-up, huit motos, 15 ordinateurs de bureau, 15 imprimantes et 50 lampes solaires au Conseil national des droits de l’homme (CNDH). La remise symbolique s’est faite le jeudi 4 novembre au siège du CNDH.

Entretenant un partenariat structurant avec le CNDH, la représentante résidente du PNUD, Carol Flore Smereczniak, a indiqué que ce matériel vise « à soutenir les efforts du CNDH en vue d’adresser durablement les défis en matière de promotion et protection des droits de l’homme tout en permettant de renforcer les capacités opérationnelles des Commissions régionales du CNDH pour soutenir leur action de haute portée sur le terrain. »

Ce matériel vient compléter toutes les initiatives conduites conjointement avec le CNDH qui ont contribué au renforcement de son cadre institutionnel de gestion et de fonctionnement, au renforcement des capacités techniques de ses agents, notamment des officiers des droits de l’homme et à l’optimisation de la prise en charge de ses missions sur le terrain, qui permet de renforcer son positionnement sur l’échiquier international.

Pour sa part, la présidente du CNDH, présidente en exercice de l’AFCNDH, a exprimé  toute sa gratitude au PNUD, qui reste un  partenaire stratégique. « Je voudrais saluer la qualité de l’interaction et de la collaboration entre nos deux institutions, dont la cérémonie de ce jour ne constitue qu’une infime partie visible de l’iceberg » a-t-elle indiqué.

Le CNDH a bénéficié de l’appui du PNUD pour la mise en œuvre de son plan stratégique. Dans ce cadre, le PNUD a entièrement pris en charge la formation et le renforcement des capacités de l’ensemble des Conseillers, des Présidents et Officiers des Droits de l’Homme.

Ces activités ont contribué significativement à outiller au mieux les bénéficiaires et à améliorer la qualité de leur travail sur le terrain.

Par ailleurs, le PNUD a contribué à l’équipement et à l’ameublement du siège du CNDH. A la faveur de la dernière élection présidentielle le PNUD a aidé à la formation et au déploiement des équipes terrains en charge de l’observation du scrutin sur l’ensemble du territoire national.

Les mêmes moyens ont été mis à la disposition du CNDH dans le cadre du projet « Consultations nationales et évaluation de la gestion des conflits communautaires en Côte d’Ivoire ».  

En outre, le PNUD a doté le CNDH en des engins roulants, de 02 et 04 roues, afin de faciliter la mobilité opérationnelle des agents du CNDH sur le terrain et dans les différentes régions.  

« Nos besoins sont énormes, nos attentes sont grandes. Ils sont à la dimension de nos ambitions pour cette institution et pour les populations de la Côte d’Ivoire, cibles et bénéficiaires de nos actions. C’est pourquoi, Madame la Représentante du PNUD, je demeure convaincue que vous resterez toujours attentive aux préoccupations que nous ne cesserons de vous partager, dans le cadre de la mise en œuvre de notre document de stratégie » a –t-elle dit avant de conclure en notant que « nous tâcherons de mériter toutes ces marques de confiance renouvelée. »

Saluts aux couleurs nationales : Sous le signe du sens du service public

Saluts aux couleurs nationales : Sous le signe du sens du service public

Comme chaque début de mois, le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) avec à sa tête Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH et présidente en exercice de l’AFCNDH, ont procédé ce mardi 02 Novembre 2021, à la traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs nationales. Le thème pour cette cérémonie était « le sens du service publique ».

La Présidente du CNDH  a rappelé que le service public est un ensemble d’activités dont l’objectif est de satisfaire un besoin d’intérêt général et a incité le personnel du Conseil National des Droits de l’homme, à avoir le sens du service public, à respecter les règles de déontologie de l’agent public et à incarner les valeurs de la fonction publique ainsi que de servir l’intérêt général.

Poursuivant, elle a indiqué que les valeurs traduites par le sens du service public sont l’intérêt général, la continuité du service, l’égalité de traitement et la neutralité. C’est pourquoi, dira-t-elle, ces valeurs doivent « éloigner de nous, des comportements et attitudes comme la tricherie avec le travail, la médisance, l’absentéisme et autres anti modèles qui pourraient nuire à la crédibilité et à la performance de notre institution. »

Pour finir, elle a invité ses collaborateurs et agents à intégrer en eux le sens du service public dans l’accomplissement des tâches et activités qui leur sont dévolues au quotidien.

Droit international : 63 auditeurs formés à Abidjan

Droit international : 63 auditeurs formés à Abidjan

Ouvert le lundi 25 octobre, la 5 eme session internationale de formation en Droits de l’Homme d’Abidjan s’est achevée ce samedi 30 octobre au siège du Conseil national des Droits de l’homme (CNDH). Organisée par la Fondation René Cassin et Friedricht Naumann en collaboration avec le CNDH, cette formation a réuni 63 participants dont 17 femmes dont des journalistes, des officiers de police, des enseignants, des magistrats, des avocats et des chercheurs spécialisés en droit de l’homme. Ces derniers sont venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Cameroun, du Togo, du Niger, de la RDC et du Tchad.

Cette formation  qui a porté sur les défenseurs des droits de l’homme et la justice internationale a connu un véritable succès, encourageant les organisateurs à pérenniser la session d’Abidjan. Tout en félicitant les participants, la Présidente du CNDH a encouragé ces derniers à poursuivre des formations en droits de l’homme. A cet effet, le CNDH ouvre le 2 novembre un appel à candidature pour le recrutement d’auditeurs de la première session ordinaire en droit international des droits de l’Homme.

Journée Africaine des droits de l’homme : Le CNDH édifie des invités sur le manuel des mécanismes africains de promotion et de protection

Journée Africaine des droits de l’homme : Le CNDH édifie des invités sur le manuel des mécanismes africains de promotion et de protection

La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi, au Kenya, lors de la 18ème Conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après ratification de la Charte par 25 États. Elle est l’ossature du système africain des droits de l’homme, et représente les aspirations des peuples africains à avoir un système original, efficace et cohérent de protection de leurs droits et libertés.

Depuis 1989, l’Assemblée Générale de l’Union africaine a adopté, lors de sa cinquième session ordinaire  tenue à Benghazi en Libye, une résolution qui consacre le 21 Octobre de chaque année à la Journée Africaine des Droits de l’Homme (JADH). L’Union africaine célèbre tous les ans cette journée, marquant ainsi son attachement aux principes et valeurs des Droits de l’Homme, mais surtout à la volonté de faire bouger les lignes en termes de respect des engagements des Etats.

C’est pour respecter cette recommandation que le Réseau des Institutions Africaines des Droits de l’Homme, sous l’égide de l’UA, a demandé aux INDH de commémorer chaque année la Journée africaine des Droits de l’Homme. D’où la célébration de la Journée Africaine des Droits de l’Homme portant sur le thème: « Les droits de l’Homme en Afrique, 40 ans après l’adoption de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples »  célébré le jeudi 21 octobre au siège du CNDH en présence des ambassadeurs et des représentants des chancelleries accréditées en Côte d’Ivoire.

Le CNDH réaffirme donc à travers cette célébration, son engagement en faveur de la vulgarisation des mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’Homme. Cette célébration vise à améliorer les connaissances des populations sur les valeurs contenues dans la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ainsi que sur les mécanismes continentaux et sous régionaux de protection des droits de l’Homme. 

Au cours de cette cérémonie, le manuel des mécanismes africain de promotion et de protection des droits de l’homme a été présenté et distribué aux participants.

CEDEAO : le CNDH participe à l’ouverture de l’audience hors-siège de la cour de justice

CEDEAO : le CNDH participe à l’ouverture de l’audience hors-siège de la cour de justice

La présidente du Conseil Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré a participé ce mardi 19 octobre, au siège de la CEDEAO à Abidjan,  à l’ouverture de l’audience hors-siège de la cour de justice de la CEDEAO.

La Cour de Justice de la CEDEAO est le principal organe judiciaire de la Communauté. C’est un mécanisme éminemment stratégique dans le système de protection des droits de l’Homme dans la sous-région.  Toutefois, la Cour de Justice de la Communauté, est très peu connue par les populations, les praticiens du droit et les organisations de promotion et de protection des droits de l’Homme.

« La tenue de ces assises honore la Côte d’Ivoire, tout comme elle fait droit à une aspiration légitime des justiciables ivoiriens, à qui il aurait été fastidieux de se rendre à Abuja pour entendre leur cause » a indiqué la Présidente du CNDH dans son allocution. Elle ajouté par ailleurs que c’est sans aucun doute un excellent moyen de faciliter l’accès à la Cour pour les justiciables.

Selon la présidente du CNDH, les praticiens du droit auront aussi l’occasion de se familiariser avec les procédures applicables devant la Cour, et plus spécifiquement de voir comment la phase orale de la procédure, notamment les plaidoiries se déroulent devant la Cour de Justice de la CEDEAO.

Pour clore son propos, elle a souhaité, la mise en place à l’échelle de la communauté, d’une stratégie visant à garantir l’assistance judiciaire des personnes victimes de violations des droits de l’Homme, dont les ressources financières sont insuffisantes pour assumer les frais de leur défense devant la Cour.

Le CNDH lance un programme de formation sur les droits des femmes

Le CNDH lance un programme de formation sur les droits des femmes

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a lancé le jeudi 14 octobre, un programme de Formation sur les Droits de Femmes dans le cadre de son Université des Droits de l’Homme. Ce programme vise à  Contribuer à une meilleure connaissance et compréhension des droits de la femme pour une réalisation pleine et effective de leurs droits.

Cette session de formation, selon la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, est particulière, car, elle vise à mettre en lumière les droits des femmes et à répondre aux défis auxquels elles sont confrontées, afin de combattre les inégalités.  « Parmi ces défis figurent l’élimination de toutes les lois discriminatoires, l’élimination des obstacles structurels, des normes sociales discriminatoires et des stéréotypes sexistes ; l’affectation d’un financement à la hauteur des engagements en matière d’égalité des sexes ; le renforcement des institutions permettant de promouvoir l’égalité des sexes ; l’exploitation du potentiel de la technologie et de l’innovation pour améliorer la vie des femmes, pour ne citer que ceux-ci » a-t-elle expliqué.

La crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 a exacerbé les violences faites aux femmes. Les répercussions néfastes de cette pandémie sur les acquis obtenus au cours des dernières décennies sont nombreuses.  Plusieurs défis demeurent donc à relever et nécessitent des engagements concrets pour accélérer la réalisation de l’égalité des sexes.

Lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies le 02 octobre 2020, les dirigeantes et dirigeants mondiaux ont relancé la vision du Programme d’action de Beijing, sur la connaissance des droits des femmes, afin que chaque femme puisse exercer ses libertés et ses choix, connaître et comprendre tous ses droits. Cette égalité du genre passe nécessairement par une connaissance effective des droits des femmes afin de permettre leur pleine réalisation.

Cette formation permettra de faire également un état des lieux sur les dispositions légales relatives aux droits des femmes et de partager des recommandations non seulement, sur le respect de ceux-ci mais également sur l’atteinte de l’égalité du genre en Côte d’Ivoire.

Pour cette formation 70 participants ont été retenus dont certains du Togo et du Gabon qui suivront la formation en ligne depuis leur pays respectif. Parmi les participants l’on note également des étudiants, des fonctionnaires et agents de l’administration publique, des agents des entreprises privées, des acteurs des organisations de la société civile, des défenseurs des Droits de l’Homme, des  partis politiques etc.

La session se déroulera du 14 octobre au 30 novembre 2021, tous les mardis et jeudis,  au siège du CNDH, sis aux 2 plateaux vallons, rue J95.