Le (CNDH) et le (CICR) commémorent la journée internationale des personnes disparues

Le (CNDH) et le (CICR) commémorent la journée internationale des personnes disparues

Chaque année, le 30 août est marqué dans le monde entier par la commémoration de la Journée internationale des personnes disparues . Cette journée a été instituée le 21 décembre 2010 à la suite de l’adoption de la Convention internationale de protection des personnes contre les disparitions forcées par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2006.

En raison de la campagne pour les des élections locales du 2 septembre 2023, cette célébration s’est tenue le 12 octobre 2023 à l’hôtel Rose Blanche. elle visait à informer et sensibiliser sur l’importance de la question des personnes disparues, mais aussi à appeler les États et les organisations internationales à poursuivre leurs efforts pour prévenir les disparitions et traiter les conséquences qui en découlent pour les personnes concernées ainsi que leurs familles et proches.

En général, on considère qu’une personne est disparue lorsque, selon des sources fiables et crédibles, elle cesse d’apparaître à ses endroits habituels, de donner des nouvelles, dans des circonstances pouvant mettre sa vie en danger, et que l’on est incertain quant à son sort (survie ou décès).

Les circonstances de ces disparitions sont diverses, allant des conflits armés aux situations de violence, aux migrations, aux catastrophes naturelles, aux déplacements internes, aux arrestations, aux détentions illégales et aux enlèvements. Pour les familles et les proches des personnes disparues, cette incertitude sur le sort de leur être cher (vivant ou décédé) provoque d’immenses souffrances émotionnelles et psychologiques, en plus de générer de nombreux besoins légaux, économiques et psychosociaux.

En Côte d’Ivoire, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) ont, depuis 2020, pris l’initiative d’organiser conjointement cette célébration. Les trois éditions ainsi réalisées ont permis à ces deux institutions de sensibiliser les autorités nationales à l’importance de la question des disparitions, mais aussi de donner aux familles de personnes disparues l’opportunité de s’exprimer sur leurs besoins.

Pour l’année 2023, hormis la commémoration de la 4ème édition de la Journée des personnes disparues, les deux institutions poursuivront leurs initiatives conjointes par la préparation d’une concertation des acteurs étatiques- clés sur la mise en place d’un mécanisme national et l’élaboration d’un document de référence des familles sur les services de l’Etat, avec les contributions qui seront sollicitées desdites administrations étatiques.

FORUM DES DROITS DE L’HOMME « DROITS DE L’HOMME ET ELECTIONS »

FORUM DES DROITS DE L’HOMME « DROITS DE L’HOMME ET ELECTIONS »

Dans le fructueux partenariat entre le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), la délégation de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire (DUE) et l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), un projet dénommé « Appui à la promotion et protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » (Projet CNDH-UE–IDDH) est mis en œuvre depuis  janvier 2023.

Par-delà, l’objectif général du projet qui vise à renforcer le respect des Droits de l’Homme dans les interventions régulières du CNDH, notamment dans son mandat de promotion et de protection, il y figure en bonne place la redynamisation de l’activité d’interaction par excellence intitulée « Forum des Droits de l’Homme ».

En effet, cette heureuse initiative lancée en avril 2015 à Abidjan a été dupliquée en 2018 dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de ce projet, cette activité a belle et bien repris avec deux sessions cette année dont une première en juin et une seconde en août tant à Abidjan que dans les trente et une (31) Commissions Régionales des Droits de l’Homme (CRDH). Conformément au chronogramme du projet, ce dernier était particulièrement axé sur les défis liés aux élections locales couplées du 02 septembre 2023.  Ainsi, le thème « Droits de l’Homme et élections » a été retenu relativement au contexte électorale.

Les  élections des conseillers municipaux et celles des conseillers régionaux du 02 septembre 2023 dernier apparaissaient comme un challenge démocratique à relever pour la consolidation de la démocratie en Côte d’Ivoire. Ainsi après avoir connue des élections locales couplées non émaillée d’incidents, le pays a montré « un meilleur visage démocratique ».

Il parait de ce fait impérieux de rappeler que ces échéances électorales, ont relevé la participation effective des trois (03) grandes formations politiques que sont le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) et le Parti des Peuples Africain-Côte d’Ivoire (PPA-CI). A côté il faut également noter la présence du Front Populaire Ivoirien (FPI) parti en partenariat avec le RHDP et bien d’autres partis et groupements politiques ainsi que le nombre important des candidatures indépendantes démontrant ainsi la pluralité et l’inclusion.

Avec ce climat politico-électorale réunissant tous les acteurs des partis et groupement politiques cité plus haut, le CNDH et ses partenaires s’engagent à travers cette session du Forum des Droits de l’Homme à faire le bilan sur ses récentes actions et activités relatives aux Droits de l’Homme et les élections en lien avec le respect des Droits de l’Homme en période électorale, et ce, dans un esprit d’échanges constructifs, interactifs et participatifs afin d’impacter par-là même les prochaines élections en générale et en particulier les élections présidentielles de 2025.

Les Consultations foraines du CNDH organisées le 21 septembre 2023 à Abobo et dans 10 CRDH

Les Consultations foraines du CNDH organisées le 21 septembre 2023 à Abobo et dans 10 CRDH

Dans le cadre de ses activités de promotion et de protection des droits de l’homme, le CNDH a organisé le jeudi 21 septembre 2023, de 08h30 à 16h30, des consultations foraines en matière de droits de l’homme à l’attention des populations vivant dans la commune d’Abobo (district d’Abidjan) et dans dix (10) Commissions régionales des droits de l’homme (CRDH) à l’intérieur du pays. Il s’agissait de Sassandra (Gboklé), Dimbokro (N’Zi), Touba (Bafing), Divo (Lôh-Djiboua), Aboisso (Sud Comoé), Bouna (Bounkani), Ferkessédougou (Tchologo), Agboville (Agnéby Tiassa), Bouaflé (Marahoué) et Boundiali (Bagoué).

 

Cette activité a permis de rapprocher le CNDH des populations afin de leur permettre d’exposer leurs préoccupations en matière de droits de l’homme, en collaboration avec les services du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et d’autres partenaires institutionnels.

 

Le CNDH a ainsi réaffirmé ainsi son engagement et son entière disposition à promouvoir et défendre les droits humains des populations, en particulier des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des personnes âgées, des détenus, etc.

D’autres consultations sont prévues dans d’autres communes d’Abidjan et villes de l’intérieur

SESSION DE FORMATION A YAMOUSSOUKRO DES MEMBRES DE LA DIRECTION DES REQUETES  ET INVESTIGATIONS (DRI)  ET DES PRESIDENTS DES COMMISSIONS REGIONALES DU CNDH  SUR LES TECHNIQUES D’ECOUTE DES REQUERANT(E)S

SESSION DE FORMATION A YAMOUSSOUKRO DES MEMBRES DE LA DIRECTION DES REQUETES ET INVESTIGATIONS (DRI) ET DES PRESIDENTS DES COMMISSIONS REGIONALES DU CNDH SUR LES TECHNIQUES D’ECOUTE DES REQUERANT(E)S

Depuis janvier 2023, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a mis en œuvre un projet dénommé « Appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ». Ce projet bénéficie de l’accompagnement financier de l’Union européenne (UE) et technique de l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH).

L’un des objectifs du projet vise à contribuer au renforcement du respect des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire à travers les interventions du CNDH dans ses missions de promotion et de protection. En effet, le CNDH s’est doté d’un logiciel de gestion des requêtes appelé Uwazi, déployé dans les trente-une (31) Commission Régionale des Droits de l’Homme en vue de son utilisation pratique dans le cadre du traitement des requêtes.

 

C’est donc dans l’optique de renforcer les capacités techniques des membres de la Direction des requêtes et Investigation (DRI) et des Commissions Régionales (Présidents, Officiers des Droits de l’Homme et autres agents), sur les techniques d’écoute des requérants et de l’utilisation des dictaphones acquis dans le cadre du projet, que le CNDH, en collaboration avec l’Union Européenne et l’Institut Danois des Droits de l’Homme, organise cette session de formation à Yamoussoukro.

Les Conseillers du CNDH en formation

Les Conseillers du CNDH en formation

Le jeudi 21 septembre 2023 a eu lieu à l’amphithéâtre Diarrassouba Aboubakar Ben Sidick du CNDH, un atelier de formation.

 L’objectif général de cet atelier est  de contribuer à une appropriation par les conseillers et le personnel du CNDH de L’OPCAT et des techniques et outils de monitoring des lieux de privation de liberté. De manière spécifique, il vise à :

  • Outiller les conseillers et le personnel du CNDH sur les enjeux et les obligations consécutives à l’adhésion à l’OPCAT ;
  • Informer les conseillers et le personnel du CNDH sur la stratégie de l’Etat ivoirien dans la mise en place du MNP ;
  • Renforcer les capacités des conseillers et du personnel du CNDH en matière de techniques et outils de monitoring efficient des lieux de détention.

Cet atelier, qui a duré toute la journée, a vu la présence de tous les Conseillers de l’institution en charge des Droits de l’Homme.

Quinzaine des droits de l’homme : le CNDH lance les activités

Quinzaine des droits de l’homme : le CNDH lance les activités

Le Conseil National des Droits de l’Homme  (CNDH) a procédé, ce lundi 11 septembre, à son siège, à une double cérémonie du lancement de l’édition 2023 de la Quinzaine des Droits de l’Homme et du Prix National des Droits de l’Homme qui porte sur le thème : «Jeunesse, Droits et engagement civique »

De  2007 à ce jour, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a décidé de mettre en œuvre, autour de cette date charnière, un programme de promotion et de vulgarisation des Droits de l’Homme intitulé la Quinzaine des Droits de l’Homme.   La Quinzaine des Droits de l’Homme est un programme de mobilisation de l’opinion nationale sur la question des Droits de l’Homme en général.

Ce programme promeut également des droits plus spécifiques, comme ceux des jeunes à l’honneur cette année. « En effet, 2023 a été décrétée année de la jeunesse par Son Excellence Monsieur le Président de la République.  De plus en plus, les jeunes qui représentent plus de 70 % de la population, montrent un intérêt grandissant et une prise de conscience citoyenne pour les droits de l’homme, pour leurs droits à une éducation de qualité, à la liberté d’expression, d’opinion, à la santé, à la protection, à l’emploi entre autres » a indiqué la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré.

Pour cette édition 2023, le choix du CNDH s’est porté sur le thème : « Jeunesse, Droits et engagement civique », en raison de l’esprit d’innovation de cette jeunesse,  de notre volonté commune de les détourner de la violence, des actes d’incivisme et de défiance aux institutions de la République.  L’objectif est de célébrer également leur potentiel et leurs capacités à être des acteurs et des actrices de changements constructifs.

Décerné chaque 10 décembre, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, l’édition 2023 du Prix  National des Droits de l’Homme  vise à récompenser les actions et les efforts accomplis par les personnes physiques ou les organisations qui œuvrent dans le domaine de la promotion de la jeunesse; Mettre en lumière les déterminants qui entravent la réalisation des droits de la jeunesse et ceux contrariant leur engagement citoyen et améliorer la réalisation des droits des jeunes et leur engagement civique.

Il était important pour le CNDH, dans le cadre de l’interaction avec les organisations de la société civile et plus spécifiquement avec les organisations de jeunesse, de trouver un moyen de motiver et de renforcer davantage leurs actions auprès des jeunes, en vue d’une meilleure protection de leurs droits. 

Le Prix National des Droits de l’Homme est la tribune idéale pour les organisations de jeunesse de mettre en œuvre des actions innovantes.

Ces organisations de jeunesse jouent en effet un rôle primordial dans la sensibilisation des jeunes dans le cadre de l’éducation et de la formation à la citoyenneté, dans le cadre également de la connaissance de leurs droits et devoirs.

 Ce prix est ouvert à partir du 11 septembre et les termes de références de même que le formulaire est disponible sur le site www.cndh.ci

Protection des journalistes en période électorale : L’ANP, l’Unesco et l’ISTC édifient les journalistes

Protection des journalistes en période électorale : L’ANP, l’Unesco et l’ISTC édifient les journalistes

Couvrir une élection, c’est éclairer le choix des citoyens, c’est-à-dire leur  fournir les outils de compréhension de ce qui fait débat. Cela ne va pas sans l’indépendance et le pluralisme des médias, conditions sine qua non d’un processus électoral fiable et transparent. Ce traitement médiatique repose également sur la sécurité de tous les journalistes dans toutes les zones. C’est dans ce cadre que le Conseil national des droits de l’homme a organisé un cadre d’échanges avec les journalistes autour du thème « : « La protection des journalistes en période électorale : enjeux, défis et perspectives ».

Un thème qui a fait l’objet d’un panel avec trois communications à savoir « Comment écrire pour se protéger en période électorale  animé par Samba Koné, Président de l’Autorité Nationale de la Presse ;  « Communication 2 : Contribution des journalistes pour des élections apaisées animé par Alfred Dan Moussa, Directeur de l’ISTC et enfin le troisième thème portait sur le plan de travail de l’UNESCO sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.

« La sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité sont essentielles pour préserver le droit fondamental à la liberté d’expression, garanti par l’article 19 de la Constitution ivoirienne ainsi que par l’Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont  nous célébrons cette année le 75ème  anniversaire. Dans le monde, les  journalistes  continuent  d’être  victimes  de  toute  une  série  de  répression: agressions mortelles, agressions  physiques non mortelles, enlèvements, détentions arbitraires, menaces, harcèlement hors ligne et en ligne, et représailles contre les membres de leur famille.  Toutes ces attaques constituent une menace considérable pour la capacité des journalistes à accomplir leur travail essentiel et à servir le droit des populations à l’information. » a indiqué la présidente du CNDH Mme Namizata Sangaré avant d’ajouter que la Côte d’Ivoire a abrité du 27 au 28 avril 2023, la première édition de la Rencontre Régionale de formation des journalistes des médias en ligne francophones de l’Afrique de l’ouest, sur la question de la liberté d’expression et des droits humains à laquelle le CNDH a pris une part active.

Toujours selon elle, notre pays est partie prenante au Plan d’action de l’ONU sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, qui a été élaboré en 2012.  Ce plan vise entre autres à favoriser des médias indépendants et libres, et la reconnaissance publique de la valeur de l’accès à l’information, ainsi que la prévention et la protection des journalistes, à l’encontre des violations qu’ils subissent, avec un accent sur les femmes journalistes, mais aussi les médias en ligne.

« A la faveur des prochaines municipales et régionales qui se tiendront le 2 septembre prochain, nous avons estimé qu’il était important d’initier cette session pour évoquer ensemble les responsabilités des journalistes, en termes de droits, mais aussi de devoirs en période électorale. Cette session vise à outiller les journalistes à mieux se protéger en période électorale. Il s’agit également d’appeler l’attention des pouvoirs publics sur la sécurité des journalistes en tout temps, et surtout en période électorale et de leur favoriser l’accès à l’information » a-t-elle ajouté

Fonctionnement du parlement des jeunes : Le CNDH s’engage aux côtés des jeunes parlementaires

Fonctionnement du parlement des jeunes : Le CNDH s’engage aux côtés des jeunes parlementaires

Ce vendredi 21 juillet 2023, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a participé à un atelier organisé  par le Centre pour les Droits de l’Homme de l’Université de Pretoria, en collaboration avec le Parlement Panafricain (PAP), portant sur la participation de la société civile au fonctionnement dudit Parlement.

Présente à cette cérémonie, la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré a rappelé que conformément aux Principes de Paris, le CNDH développe avec les Parlements, une interaction en vertu des Principes de Belgrade qui disposent que «les Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH), les Parlements et tous les parlementaires devraient œuvrer ensemble pour la sensibilisation et les campagnes d’éducation et encourager leur participation aux événements, conférences et activités organisées pour la promotion des droits de l’Homme ». C’est pourquoi, le CNDH se réjouit de la collaboration avec le Centre pour les Droits de l’Homme et le Parlement Panafricain (PAP) ; collaboration qu’elle espère fructueuse, avec en première ligne, le renforcement du rôle de la société civile dans la promotion, la protection et la défense des droits de l’Homme dans nos Etats. Et ce, dans le cadre du gouvernement ouvert avec les acteurs de la société civile d’Afrique francophone.

« Le CNDH réaffirme son engagement à poursuivre son interaction avec la société civile, en vue de sa participation au développement économique et à l’intégration continentale, notamment dans les processus de prise de décision et dans la consolidation de la démocratie dans nos Etats. Le CNDH travaille avec les OSC à travers un mécanisme d’interaction permanente dénommé «Forum national des droits de l’Homme»  que nous avons mis en place. C’est un cadre de concertation, de partage d’expériences, de bonnes pratiques et de conduite de plaidoyers solidaires. Il est reproduit au niveau régional, dans les 31 commissions régionales » a indiqué Mme Sangaré.

Dans le cadre de la coopération avec  le Centre pour les Droits de l’Homme, le CNDH  compte utiliser  ces mécanismes pour ensemble familiariser les organisations de la société civile d’Afrique francophone avec le fonctionnement du Parlement panafricain, et cultiver un espace civique propice  aux idéaux démocratiques.

Santé sexuel des jeunes : Le CNDH et 5 agences du Système des Nations Unies font la restitution de l‘engagement de haut niveau des ministres de l’éducation et de la santé de l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Santé sexuel des jeunes : Le CNDH et 5 agences du Système des Nations Unies font la restitution de l‘engagement de haut niveau des ministres de l’éducation et de la santé de l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Pour répondre efficacement  aux besoins des adolescents et des jeunes, garçons et filles, de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), en général, et ceux de la Côte d’Ivoire en particulier, un programme d’éducation et de services de santé sexuelle et reproductive (SSSR) a été élaboré.  Ce programme a été présenté ce jeudi 13 juillet au CNDH par l’UNESCO en collaboration avec le CNDH.

« Je voudrais marquer notre pleine et entière adhésion à la tenue de cette restitution qui permettra, assurément, à l’ensemble des autorités administratives et institutionnelles, au secteur privé ainsi qu’aux représentants de la société civile de s’approprier la déclaration de Brazzaville et de s’y engager résolument au regard de leurs missions. La vision de l’Engagement de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) envisage des adolescents et des jeunes éduqués, en bonne santé, responsables, acteurs du développement de leurs familles, communautés et pays » a dit Mme la présidente du CNDH.

La présente cérémonie révèle un caractère primordial pour le pays car, il s’agit de la santé et du bien-être des jeunes, les futurs citoyens du pays, des acteurs démographiques et agents de développement de la Nation.  La proclamation de l’engagement de haut niveau est la résultante de tout un processus mis en œuvre en Côte d’Ivoire depuis 2020. Ce processus a atteint son apogée avec l’organisation de la concertation nationale qui a réuni plusieurs parties prenantes. Cet exercice réalisé dans les 33 Pays, a permis de produire un document consensuel pour l’Afrique de l’Ouest et du centre.

La cérémonie  a été conjointement organisée par 5 agences du Système des Nations Unies à savoir l’UNESCO, l’UNFPA, l’UNICEF, l’ONUSIDA, l’OMS qui, toutes, ont dans leur mandat, la promotion de l’éducation, de la santé, des enfants, des jeunes, la lutte contre le VIH.  Comme vous le savez, le Système des Nations Unies joue un rôle d’appui conseil et accompagne l’Etat pour une mise en œuvre efficiente des politiques.