Troisième cycle de l’EPU/ Le CNDH et les OSC font le point de la mise en œuvre des recommandations

Troisième cycle de l’EPU/ Le CNDH et les OSC font le point de la mise en œuvre des recommandations

Faire  le point des activités de suivi et de mise en œuvre de l’Examen Périodique Universel (EPU), conduites jusqu’ici par le Conseil National des Droits de l’homme et  les Organisation  de la Société Civile. C’est le sens de  l’atelier qui a réuni le vendredi 11 septembre 2020, les rapporteurs et membres de chaque groupe thématique et le CNDH, à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons.

Madame Marie Paule Kodjo, vice-présidente, représentant Madame la Présidente à cette activité, a indiqué que cette rencontre est une  tribune pour « encourager davantage et à poursuivre  l’interaction des structures présentes avec ce mécanisme, un an après l’acceptation de recommandations par la Côte d’Ivoire et au moment où la pandémie à Coronavirus réoriente, les efforts des Etats  vers d’autres priorités, en violation de certains Droits de l’Homme et libertés publiques ».

Monsieur Drissa Soulama, du comité de suivi de l’EPU,  a invité les participants  à s’approprier  les outils pour un suivi efficace des différentes recommandations. Chaque  rapporteur de groupe a  présenté sa stratégie d’action en soulignant les succès ainsi que les obstacles ou difficultés rencontrés.

Ce sont au total, 30 rapporteurs qui ont pris part à cette rencontre  pour présenter également les activités et outils développés pour faciliter le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, notamment la classification des recommandations par thématique. Enfin, le calendrier, la méthodologie et le contenu des webinaires par groupe thématique ont été présentés aux participants, afin de préparer au mieux les prochaines activités EPU en ligne.

Prévention des conflits communautaires en période électorale/La Présidente du CNDH en mission de sensibilisation dans le Tonkpi 

Prévention des conflits communautaires en période électorale/La Présidente du CNDH en mission de sensibilisation dans le Tonkpi 

La déclaration de candidature du président sortant, de celle du Président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, et de la participation ou non de l’ex-Président de l’Assemblée nationale et de l’ancien Président Laurent GBAGBO, exacerbent ces tensions. Des manifestations qui  en ont résulté,  ont été émaillées de violences avec à la clé des pertes en vies humaines dans certaines localités du pays. La région du Tonkpi a manifesté particulièrement au cours de l’année 2020 les signes d’une certaine fragilité sociale accentuée par plusieurs conflits communautaires. Le département de Biankouma a été  touché par les conflits communautaires de Kabakouman (février) et Gouiné (mai). A un mois des élections présidentielles, le CNDH estime nécessaire d’adresser ce défi au cours d’une session publique d’information et de sensibilisation sur le respect des Droits de l’Homme en période électorale et la prévention des violences communautaires dans la sous-préfecture de Santa (S/P Biankouma), en vue d’apaiser les tensions et d’envisager une période électorale paisible dans la localité. A cet effet, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré animera une session publique de sensibilisation de prévention des conflits communautaire en période électorale, ce vendredi 11 Septembre 2020, au foyer des jeunes de la sous-préfecture de Santa situé dans le département de Biankouma.

Le CNDH forme 25 partis politiques au  respect des droits de l’homme en période électoral

Le CNDH forme 25 partis politiques au  respect des droits de l’homme en période électoral

 

Dans l’esprit d’une  dynamique solidaire et constructive, le CNDH en partenariat avec la fondation Friedrich Naumann, a ouvert le 7 septembre, une session intensive de formation des acteurs politiques ivoiriens sur la question du respect des Droits de l’Homme en lien avec les élections. Cette formation qui se tient sur une semaine, vise à former les acteurs politiques ivoiriens sur les principes fondamentaux des Droits de l’Homme et plus spécifiquement à  sensibiliser les participants à la culture électorale sans violence ; outiller les auditeurs à la documentation et au monitoring de cas de violation des Droits de l’Homme en période électorale ;     renforcer les capacités des acteurs politiques en matière de communication non violente en période électorale ;  mobiliser les acteurs à véhiculer des messages de paix et de respect des Droits de l’Homme en période électorale ;  présenter les mécanismes et voies de recours en cas de contentieux électoral aux participants ;  inciter à l’organisation de formations en Droits de l’Homme au sein des différentes formations politiques à travers la formation des acteurs clés des partis politiques.

En somme, le CNDH voudrait, à travers le thème de cet atelier, mieux disposer les esprits de ces acteurs à un processus électoral apaisé, sans violence ni violation des Droits de l’Homme.

Pour La  présidente du CNDH, Namizata Sangaré, le cycle des élections interpellant son organisation, cette troisième session intensive de l’université des droits de l’homme vise à former 50 participants de 25 partis et groupements politiques.

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Coulibaly Kuibiert, les partis et groupements politiques à faire confiance à son institution et à baisser la pression pour des élections dans la paix.  «Vous nous mettez trop de pression (…) Vous nous faites peur. Vous nous mettez trop de pression. Mais,  ces pressions finissent par affecter notre moral de sorte que humainement ce que nous avons envie de faire, nous ne pouvions le faire. Baissons donc la pression», a plaidé M. Coulibaly qui s’exprimait dans une allocution d’ouverture d’un atelier organisé par le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH) pour former une cinquantaine d’acteurs politiques sur la culture électorale sans violence. « Ne nous faisons pas peur. Faisons de sorte que l’élection se tienne dans la paix. Moi j’ai confiance en vous et je vous invite à en faire autant», a poursuivi le président de la CEI.

Pour le président de la CEI, dans la paix et dans la quiétude tout peut se faire comprendre. « S’il vient que la CEI prend une décision qui vous contrarie, la loi vous reconnait la possibilité de saisir les juridictions de droit commun. Tout ceci pour nous éviter la violence parce que la violence n’a pas sa place dans le droit », a assuré M. Coulibaly.

Cette session qui a débuté ce Lundi 07 Septembre 2020 prendra fin le Vendredi 11 Septembre 2020.

Bouaké/La CRDH met en place son mécanisme CRDH/MEDIA LOCAUX

Bouaké/La CRDH met en place son mécanisme CRDH/MEDIA LOCAUX

 

La  session inaugurale du mécanisme régional conjoint CRDH / Médias qui s’est tenue dans les locaux de la CRDH Gbêkê,  a été ponctuée par deux  présentations faites l’une par la Présidente et l’autre l’officière des Droits de l’Homme Soumahoro A. L’intervention de la Présidente régionale s’est axée sur la présentation de l’’Autorité Administrative Indépendante qu’est le CNDH, son historique, les reformes qui ont conduits à la loi n°2018-900 du 30 novembre 2018. Avant de préciser  l’opportunité pour toute la région de disposer un bureau régional du CNDH surtout pour les représentants locaux des médias qui pourront  bénéficier de renforcement de capacités sur les questions de Droits de l’Homme.   Pour sa part, SOUMAHORO Assanata, s’est chargée de présenter le mécanisme régional et les attentes.   Au terme de ces présentations, les échanges engagés ont permis aux auditeurs, acteurs des médias locaux d’exprimer leurs préoccupations et de montrer leur intérêt pour le sujet. En effet, ceux-ci ont voulu comprendre le rôle du CNDH et ses limites par rapport à son indépendance; son action face aux violations et atteintes des droits dont sont victimes les journalistes dans l’exercice de leur fonction.

Soubré/ Deuxième session du mécanisme CRDH/ partis politiques

Soubré/ Deuxième session du mécanisme CRDH/ partis politiques

 

La CRDH et les acteurs locaux échangent sur l’actualité politique

 

Dans le cadre du mécanisme conjoint CNDH/Partis Politiques, la CRDH-Nawa a organisé la deuxième rencontre avec les différents partis politiques de la Région pour un échange sur le contentieux électoral et les manifestations sur la voie publique. Cette rencontre qui s’est tenue  le vendredi 21 Août 2020, au  siège de la CRDH-Nawa a enregistré la participation des représentants des groupements et partis politiques tels que leRHDP, le PDCI-RDA, le COJEP. A l’issue des échanges qui se sont déroulés dans une ambiance conviviale, les partis politiques se sont félicités de cette initiative qui leur permet d’harmoniser leur appréciation de l’actualité politique de leur région. Pour sa part, le Président  de la CRDH, a remercié les participants en leur réaffirmant l’engagement du CNDH à faire respecter les Droits de l’Homme dans la Nawa tout en leur promettant de prendre en compte  toutes leurs préoccupations.

 

Rencontre de la Représente Résidente ONU-FEMMES et les femmes d’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS)

Rencontre de la Représente Résidente ONU-FEMMES et les femmes d’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS)

Madame la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, Namizata SANGARE a facilité le mercredi 2 septembre 2020, au siège de l’institution, une rencontre entre la Représentante résidente d’ONU FEMMES, Madame Antonia NGABALA-SODONON et  une dizaine de femmes d’Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) conduite par Madame Lohourougnon Odette,  proche de Laurent Gbagbo. L’objectif de cette rencontre était de recueillir les préoccupations de ces femmes ainsi que leurs attentes relativement à la situation des droits de la femme dans notre pays.

Coaching des Femmes pour les Elections

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) dans sa mission de promotion Droits de la Femme initie un programme de coaching en vue des échéances électorales intitulé « Coaching des Femmes pour les Elections : Femme, Prends ta Place ! ».

Ce projet a pour but de promouvoir l’application de la loi n° 2019-870 du 14 octobre favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues. Il vise principalement à identifier et à renforcer les capacités de cent-cinquante (150)  femmes engagées en politique, qu’elles soient candidates a des élections ou membres de staff de candidats, issues de partis ou groupements politiques et de la Société Civile, pour une participation inclusive aux élections générales.

Pour participer à ce programme, soumettez vite vos candidatures du 1er au 10 septembre 2020.

Pour les candidates à des élections : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfwsFVaKi_5oSrkmzL6tnoLahUbG4FzhgStM_A7kuRxPHvq7w/viewform?usp=sf_link

Pour les membres de staff de candidat(e) : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfWOjpeNf0iQv5Q8kAqPqfnXG-uj5M8GvkA0KnA4YPBAwCZoQ/viewform?usp=sf_link

NAWA : La CRDH sensibilise contre les VBG et le mariage forcé

NAWA : La CRDH sensibilise contre les VBG et le mariage forcé

 En collaboration avec un groupe de leaders d’association des femmes du secteur vivrier du grand marché de Soubré, la CRDH-Nawa a procédé à une séance de sensibilisation sur le Thème: le mariage forcé sur mineurs le vendredi 14 Août 2020 à son siège.

L’exposé de la CRDH  a porté sur les conséquences néfastes des mariages forcés sur la jeune fille (la déscolarisation, l’accouchement difficile, perte de l’enfant et très souvent de la mère, traumatisme psychologique,  viol qui est réprimé par la législation ivoirienne.) la CRDH  a fait remarquer aux femmes que les auteurs et les complices des mariages forcés sont passibles de peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans de privation de liberté.

L’actualité du moment n’a pas été occultée. La marche de l’Opposition Ivoirienne suivie de morts d’hommes et de destructions de biens matériels a invité la CRDH  à sensibiliser les femmes leaders reçues au siège du CRDH à la culture de paix en période électorale.

Le MARDI 18 Août une activité du même ordre s’est tenue avec des femmes de l’association solution de Méagui. Les échanges ont porté sur la Santé sexuelle et reproductive (SSR). Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) à travers son unité opérationnel (CRDH-NAWA) s’est engagée à œuvrer en faveur de l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive dans le respect des instruments internationaux et régionaux favorables aux droits de la femme à accéder à des services de SSR de qualité.

Dans la droite ligne de cet engagement, la CRDH  a démarré depuis le 15 juillet 2020, des activités de sensibilisation dans les Départements de Soubré, Buyo, Gueyo et Méagui. Il était important d’informer les populations sur les violences basées sur le genre (VGB), phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la zone  avec plus de 32 cas de viols enregistrés à Méagui en 2019.

Le règlement de la majorité des cas se fait à l’amiable à tel enseigne que le nombre de cas continue d’augmenter laissant les auteurs libres sans répression judiciaire. Vu la gravité de la situation, l’unité opérationnelle qu’est la CRDH a décidé d’organiser une sensibilisation pour une prise de conscience de la communauté de ces  Départements.

NAWA : La CRDH échange avec les jeunes ambassadeurs sur la santé reproductrice et le planning familial

NAWA : La CRDH échange avec les jeunes ambassadeurs sur la santé reproductrice et le planning familial

Le Jeudi 20 Août 2020, la CRDH-Nawa a eu une rencontre avec le Réseau des Jeunes Ambassadeurs pour la Santé de la Reproduction (SR) et du Planning Familial (PF) en Côte d’Ivoire. Une rencontre qui s’inscrivait dans le cadre des collaborations avec les ONG et associations qui militent dans la protection des Droits de l’Homme. Ces jeunes mènent des activités de sensibilisation auprès des parents, des adolescents et jeunes ; des plaidoyers auprès des collectivités territoriales et travaillent avec le système de santé nationale.

Les activités à Soubré se font grâce à un appui technique et financier de l’ONG Médecins du Monde à travers un projet de prévention et de prise en charge des grossesse non désirées chez les adolescents et jeunes mis en œuvre depuis Juillet 2017 dans la Nawa.

 

Le Président du Réseau des Jeunes Ambassadeurs a souhaité que la CRDH les accompagne dans les sensibilisations sur les thématiques des Droits de l’Homme chez les adolescents et les jeunes. Une aubaine pour la CRDH en ce sens que cela va dans la droite ligne de ses missions notamment celle de promouvoir les droits de l’homme.

Une journée pour consoler les parents des personnes disparues

Une journée pour consoler les parents des personnes disparues

 

En prélude à la Journée Internationale des personnes disparues célébrée chaque  30 août, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), a organisé en partenariat avec le comité international de la Croix rouge (CICR), les festivités commémoratives de la première édition  de cette journée, le vendredi 28 août 2020,  à l’espace Event, sis à Cocody, les II Plateaux. Cette célébration s’inscrit, selon la Présidente du CNDH, madame Namizata Sangaré,  dans la droite ligne d’une série d’initiatives prises préalablement par le CNDH en vue, non seulement d’attirer l’attention des décideurs sur ce phénomène dans notre pays, mais aussi sur la nécessité d’inviter les décideurs à  prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer une meilleure protection contre cette infraction. Les parents de personnes disparues qui ont massivement pris part à cette activité,  ont salué la mise en relief de ce phénomène  à travers cette célébration, qui se présente à eux comme une consolation pour mieux supporter leur situation dans l’espoir de retrouver un jour, cette personne chère disparue.