Mécanisme CNDH/Partis politique : échanges fructueux autour de l’actualité politique

Mécanisme CNDH/Partis politique : échanges fructueux autour de l’actualité politique

Tribune d’échanges constructifs et de propositions avec les points focaux droits de l’homme des différents partis légalement constitués, la quatrième édition du Mécanisme conjoint CNDH/ Partis et groupements politiques s’est tenu le jeudi 30 juillet au siège du CNDH. L’objectif général étant de favoriser un climat de paix et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire par une meilleure appropriation de l’approche droits de l’homme au sein des partis politiques, les échanges ont porté sur le climat politique dans l’ensemble.

Cette quatrième session du mécanisme a ainsi abordé les questions sur le processus électoral, la  justice, l’identification, l’accès aux médias publics, la pandémie de la COVID-19 sous l’angle des droits de l’homme, les visites dans les lieux de détentions et les propos haineux dans les médias. L’exposé de la présidente du CNDH, Namizata Sangaré a permis de faire le point sur toutes ces questions et notamment le rôle joué par le CNDH sur tous ces points. Cela a permis aux représentants des partis politiques de partager leurs expériences, espérances et inquiétudes vis-à-vis de ces différents points.

2ème Rencontre des OSC Santé sur les Droits de l’Homme et la pandémie

2ème Rencontre des OSC Santé sur les Droits de l’Homme et la pandémie

 

Les mesures gouvernementales sur la Covid 19  au menu des  échanges

 Dans le cadre de sa mission de promotion, protection et défense des Droits de l’Homme, le Conseil National des Droits de l’Homme a organisé le jeudi 30 juillet 2020 la deuxième rencontre du mécanisme dans le domaine de la santé avec les Organisations de la Société Civile  dont le thème retenu est: « le Respect des Droits de l’Homme à l’épreuve de la pandémie à Coronavirus (covid-19) ».

Il ressort des échanges que le respect des droits de l’homme doit être effectif  dans tous ses domaines y compris les droits économiques et sociaux  et les droits civils et politiques est indispensable au succès des mesures de santé publique. Dans le cadre de la COVID-19, les pouvoirs d’urgence doivent être utilisés uniquement pour réaliser les objectifs de santé publique légitimes, et non pas pour faire taire l’opposition ou réduire au silence le travail des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes. Encore moins pour porter atteinte à d’autres droits de l’homme ou pour prendre d’autres mesures qui ne sont pas strictement nécessaires pour faire face à la situation sanitaire. Les États doivent agir pour contrer les discours attisant la peur, et s’assurer que leurs interventions face à la COVID-19 ne rendent pas certaines populations plus vulnérables à la violence et à la discrimination. Les mesures de santé publique restrictives, dont les mesures de confinement, entraînent une augmentation de la violence fondée sur le genre, notamment la violence conjugale et la violence domestique.

La pandémie covid19 nous fait prendre conscience qu’au-delà de sa protection personnelle, il est essentiel pour la communauté nationale d’abord et internationale ensuite de prendre des mesures diverses qui touchent à tous nos structures sociétales (solidarité). Les engagements pris par notre pays, par sa signature des conventions internationales doivent être pris et respectés.

Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains 30 juillet

Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains 30 juillet

Mettre à l’honneur les personnes en première ligne

Cette année, le thème de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains met à l’honneur les travailleurs de première ligne, c’est-à-dire les personnes qui sont les premières à intervenir pour mettre un terme à ce crime. Il s’agit d’hommes et de femmes qui travaillent dans différents domaines et qui permettent d’identifier, de soutenir, de conseiller et d’accompagner les victimes ou de lutter contre l’impunité des trafiquants.

Partout dans le monde, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance et le rôle des travailleurs de première ligne, tandis que les restrictions de mouvement imposées par de nombreux gouvernements pour contrer le coronavirus ont rendu leur tâche de plus en plus complexe.

À travers les récits d’intervenants de première ligne qui décrivent leur travail avec les victimes, nous souhaitons mettre en lumière leur contribution, ainsi que celle de leur institution, de leur organisation et de leur équipe à la lutte contre la traite d’êtres humains : les agents des forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, le personnel des organisations non gouvernementales et bien d’autres encore, qui s’emploient partout à protéger les personnes vulnérables.

Cette journée sera l’occasion de partager des messages positifs, qui mettent en avant l’important travail réalisé par ces intervenants de première ligne, en rappelant combien leurs actions doivent être soutenues et doivent se poursuivre. Les témoignages mettront aussi l’accent sur la manière dont ces travailleurs continuent à lutter contre la traite d’êtres humains pendant la pandémie de COVID-19.

Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants

La traite des personnes est un crime grave et une violation des droits de l’homme. Chaque année, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants tombent aux mains de trafiquants dans leur pays ou à l’étranger. Tous les États sont affectés par la traite d’êtres humains, soit en tant que pays d’origine, soit de transit ou de destination des victimes. L’Office des Nations Unies pour la lutte contre la Drogue et le Crime (ONUDC), garant de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et protocoles s’y rapportant, aide les États dans leurs efforts de mise en œuvre du Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes.

Le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, a été adopté par la résolution A/RES/55/25 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il constitue le premier instrument juridique international comprenant une définition consensuelle de la traite des êtres humains. L’objectif de cette définition est de faciliter les convergences des approches nationales pour établir des infractions pénales qui permettraient une coopération internationale efficace dans la poursuite des affaires de traite de personnes. Le Protocole a également pour but de protéger et assister les victimes de la traite des personnes dans le respect de leurs droits fondamentaux.

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains » dans sa résolution A/RES/68/192.

 un.org/

 

Le droit de réunion pacifique ne peut faire l’objet de restrictions générales, estime le Comité des droits de l’homme de l’ONU

Le droit de réunion pacifique ne peut faire l’objet de restrictions générales, estime le Comité des droits de l’homme de l’ONU

Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a publié mercredi son interprétation du droit de réunion pacifique, rappelant que ce dernier est un droit fondamental ne pouvant faire l’objet de restrictions d’ordre général. 

Les membres du Comité ont publié un avis juridique complet, également appelé « observation générale », concernant l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) à propos du droit fondamental de réunion pacifique. Cet avis définit la portée de la réunion qui s’applique à la fois aux rassemblements physiques et à ceux organisés virtuellement ou en ligne. Il souligne aussi les obligations des gouvernements à cet égard. 

L’avis publié par le Comité intervient en pleine pandémie de Covid-19 et dans le contexte des manifestations contre le racisme organisées partout dans le monde. Selon les experts indépendants onusiens du Comité, les récents développements, dont le coronavirus, « ont créé des défis sans précédent » à la réalisation de l’article 21 du Pacte. « Les protestations mondiales en faveur de Black Lives Matter (la vie des Noirs comptent) ont souligné son importance », ont également relevé les membres du Comité.

Les références généralisées à l’ordre public ou à la sécurité publique, ou à un risque non spécifié de violence potentielle ne sont pas des motifs solides pour les gouvernements d’interdire les rassemblements pacifiques – Christof Heyns,  membre du Comité des droits de l’homme des Nations Unies

L’observation générale précise comment le terme de « réunion pacifique » doit être compris. Elle établit également des normes pour aider les 173 pays qui ont ratifié le PIDCP à remplir leurs obligations en vertu de cet instrument international. « Les références généralisées à l’ordre public ou à la sécurité publique, ou à un risque non spécifié de violence potentielle ne sont pas des motifs solides pour les gouvernements d’interdire les rassemblements pacifiques », a déclaré Christof Heyns, le membre du Comité qui a fait office de rapporteur pour la rédaction de l’observation générale. « Toute restriction à la participation à des réunions pacifiques devrait être fondée sur une évaluation différenciée ou individualisée de la conduite des participants. Des restrictions générales à la participation à des rassemblements pacifiques ne sont pas appropriées », a-t-il expliqué. 

Le droit de réunion pacifique constitue « le fondement même d’une société démocratique » 

L’observation générale du Comité a également fourni des orientations sur un certain nombre de questions soulevées lors des récentes manifestations. Elle précise notamment que les personnes participants à des rassemblements ont le droit de porter un masque ou une cagoule pour se couvrir le visage. Elle rappelle aussi aux gouvernements qu’ils « ne doivent pas recueillir de données personnelles pour harceler ou intimider les participants ». « Les gouvernements ne peuvent pas non plus bloquer les réseaux Internet ou fermer un site web en raison de leur rôle dans l’organisation ou la sollicitation d’une réunion pacifique », rappellent les experts onusiens. 

Le Comité a également déclaré que les gouvernements ont des « obligations positives » en vertu du Pacte pour faciliter les réunions pacifiques et protéger les participants contre les abus potentiels d’autres membres du public. Les Etats ont également des « devoirs négatifs », comme celui de ne pas interdire, restreindre, bloquer ou perturber les assemblées sans justification convaincante. 

« C’est un droit humain fondamental pour les individus de se joindre à une réunion pacifique pour s’exprimer, pour célébrer ou pour exprimer des griefs », a insisté M. Heyns. « Avec d’autres droits liés à la liberté politique, il constitue le fondement même d’une société démocratique, dans laquelle les changements peuvent être recherchés par la discussion et la persuasion, plutôt que par le recours à la force », a-t-il ajouté. 

Les travailleurs migrants et les demandeurs d’asile peuvent aussi exercer le droit de réunion pacifique

Plus largement, toute restriction de la participation à des assemblées pacifiques doit finalement être fondée sur une évaluation différenciée ou individualisée du comportement des participants. « Des restrictions générales à la participation à des assemblées pacifiques ne sont pas appropriées », a souligné M. Heyns. 

 

Par ailleurs, chaque personne, y compris les enfants, les ressortissants étrangers, les femmes, les travailleurs migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés, peut exercer le droit de réunion pacifique. Celle-ci peut prendre de nombreuses formes : « dans des espaces publics et privés, à l’extérieur, à l’intérieur et en ligne ». 

L’observation générale a également souligné le droit des journalistes et des observateurs des droits de l’homme de surveiller et de documenter toute assemblée, y compris les assemblées violentes et illégales. Ces derniers ne doivent pas faire l’objet d’actes de représailles ou d’autres formes de harcèlement, et leur matériel ne doit pas être confisqué ou endommagé. 

« Même si un rassemblement est déclaré illégal ou est dispersé, cela ne met pas fin au droit de le suivre et le surveiller », estiment les experts indépendants de l’ONU. 

Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies est composé de 18 experts qui surveillent la mise en œuvre du Pacte. L’observation générale est le premier grand instrument international qui a été rédigé en ligne, les experts n’ayant pas pu se réunir en personne en raison de la pandémie de Covid-19.

source: https://news.un.org/


Des manifestants rassemblés à Union Square à New York pour demander justice et pour protester contre le racisme aux États-Unis après le meurtre de George Floyd
Droit de l’Homme : Un accompagnement de la Côte d’Ivoire jugé nécessaire dans son interaction avec les mécanismes universels (Rapport CNDH)

Droit de l’Homme : Un accompagnement de la Côte d’Ivoire jugé nécessaire dans son interaction avec les mécanismes universels (Rapport CNDH)

La Présidente du CNDH, Namizata Sangaré lors de la rencontre de sensibilisation de Bouaké

Abidjan, 27 juil 2020 (AIP)- Un rapport de suivi des engagements de la Côte d’Ivoire sur le thème, « la Côte d’Ivoire face aux mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme », estime qu’un accompagnement du pays est nécessaire dans son interaction avec les mécanismes universels et régionaux des droits de l’homme.

« Au moment où la Côte d’Ivoire renforce son interaction avec les mécanismes onusiens par la soumission puis la présentation des rapports périodiques, en 2019, à l’examen périodique universelle, au comité des droits de l’enfant et au comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, il y a lieu de l’accompagner dans la mise en œuvre effective et le suivi des observations conclusives et recommandations de ceux-ci », stipule le document produit par le conseil national des droits de l’homme (CNDH).

Selon le rapport, la décision du gouvernement, le 28 avril 2020, de retrait de la Côte d’Ivoire, de la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples créant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples, émise le 19 juin 2013, privera les citoyens et les Ong de la possibilité de déférer directement les cas de violation allégués de droit de l’homme devant cette instance.

Le rapport explique que les mécanismes universels et régionaux jouent un rôle important dans le renforcement des capacités du système de protection des droits de l’homme. « En ratifiant les sept des neuf traités majeurs de promotion et de protection des droits de l’homme des Nations Unies et en tant que partie de la charte, la Côte d’Ivoire s’est engagée non seulement à harmoniser sa législation nationale avec les standards mais également à les mettre en œuvre et rendre compte de la réalisation  des droits fondamentaux des populations (…) », souligne le document.

Pour sa part, le CNDH assure continuer de jouer sa partition en conseillant le gouvernement, le parlement et toute autre institution compétente en matière de droits de l’homme tout en protégeant les droits des citoyens.

(AIP)

Deuxième session du mécanisme CNDH / MEDIA

Deuxième session du mécanisme CNDH / MEDIA

 

Les journalistes invités à œuvrer pour des élections apaisées en 2020

Au regard du rôle important qu’ils jouent dans la construction de la démocratie et de l’Etat de droit, les journalistes ont été invités à œuvrer pour des élections apaisées en 2020. C’était à l’occasion de la deuxième session du mécanisme conjoint CNDH/MEDIA, que le CNDH  a organisé à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons, le mardi 28 juillet 2020. Deux communications ont meublé cette activité.  L’une a porté sur « Média et Droits de l’homme en période électorale » présenté par Bamba Sindou secrétaire exécutif du CNDH, et  l’autre  sur le « Régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire : Enjeux et défis » présentée par Sidonie Amoikon, secrétaire générale de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP). « La tenue en 2020 d’élections crédibles, transparentes et inclusives représente un défi pour notre pays, ceci notamment, en termes de préservation des acquis en matière de cohésion sociale, de réconciliation et de développement. La presse aura donc un rôle important à jouer dans les mois à venir. Elle devra rassurer et apaiser les populations », a souhaité la présidente, Madame Namizata Sangaré.

Pour sa part, le président  de l’ANP, Samba Koné a invité  les journalistes à s’engager dans le traitement professionnel de l’information. 

29e Session du forum des droits de l’homme:  La santé et la sécurité en période électorale au cœur des débats

29e Session du forum des droits de l’homme: La santé et la sécurité en période électorale au cœur des débats

En octobre 2020, la Côte d’ivoire, se soumettra à une échéance électorale à enjeux élevés : l’élection présidentielle. Au-delà des implications politiques liées à tout scrutin, cette élection a la particularité de se tenir dans un contexte pré-électoral, marqué par une situation sanitaire et sécuritaire préoccupantes. En vue de permettre  une meilleure appréciation de cette situation, le  CNDH a organisé  la 29e session du Forum des Droits de l’Homme autour du thème : « Santé, sécurité et élections : quelle gouvernance ? » le mardi 28 juillet 2020, à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons. Il s’agissait à travers cette session du Forum, de faire une évaluation de la situation sanitaire et sécuritaire, afin de mieux appréhender le contexte de l’élection présidentielle de 2020. Cette rencontre a été meublée par trois communications dont la première sur  «  Les défis d’une élection libre, transparente et sans violence », a été présenté par M. N’ZI Moro Nicaise, spécialiste en gouvernance électorale. Quand le thème « COVID 19 et risques sanitaires en période électorale », a été l’affaire de Dr Anicet ZRAN, diplômé en histoire de la santé, spécialité épidémie et pandémie. Le dernier sous-thème « Election d’octobre 2020 : les défis sécuritaires »  a été décortiqué par Dr Arthur BANGA, diplômé en histoire de l’armée, spécialité armées africaines. Au de la pertinence  des échanges, la présidente du CNDH, Madame Namizata Sangaré, a promis de reverser les recommandations  aux autorités compétentes. 

Journée Mondiale contre l’hépatite

Journée Mondiale contre l’hépatite

 
La Journée mondiale contre l’hépatite est célébrée le 28 juillet de chaque année pour faire mieux connaître l’hépatite virale, une inflammation du foie à l’origine de différentes pathologies, dont le cancer du foie.

Il existe cinq grandes souches d’hépatovirus : A, B, C, D et E. Ensemble, l’hépatite B et l’hépatite C sont les causes de mortalité les plus fréquentes, avec 1,4 million de décès chaque année. Au cœur de la pandémie de COVID-19, l’hépatite virale continue à causer la mort de milliers de personnes chaque jour.

Cette année, la Journée a pour thème « Pour un avenir sans hépatite » et met fortement l’accent sur la prévention de l’hépatite B chez la mère et le nouveau-né. Le 28 juillet, l’OMS publiera de nouvelles recommandations sur la prévention de la transmission mère-enfant du virus.

75 ans de l’ONU : il est maintenant temps de reconstruire en mieux

75 ans de l’ONU : il est maintenant temps de reconstruire en mieux

L’Organisation des Nations Unies fête son 75e anniversaire à un moment où le monde est en proie à de profonds bouleversements, aggravés par une crise sanitaire mondiale sans précédent qui a de graves répercussions économiques et sociales. En sortirons-nous plus forts et mieux parés pour travailler ensemble ? Ou, au contraire, la méfiance et l’isolement vont-ils encore s’accroître ? L’année 2020 doit être celle du dialogue, celle où, constitués en famille humaine, nous entreprendrons, ensemble, d’examiner nos priorités et de rechercher les moyens de bâtir un avenir meilleur pour tous.

 

POURQUOI LE FAIRE MAINTENANT ?

La Covid-19 nous rappelle, cruellement, combien il est nécessaire de coopérer par-delà les frontières, les groupes et les générations. Notre riposte déterminera la vitesse à laquelle le monde se remettra de cette crise ; elle conditionnera la réalisation des objectifs de développement durable et la prise en charge des défis urgents – de la crise climatique aux pandémies, en passant par les inégalités, les nouvelles formes de violence et l’évolution rapide des technologies et de nos populations.

Or, alors même que nous avons, plus que jamais, besoin d’une action collective, le soutien à la coopération mondiale flanche. Dans de nombreux pays, la confiance publique dans les institutions traditionnelles est en déclin et les relations entre les pays sont mises à rude épreuve. Cette pandémie va-t-elle unir le monde ? Où va-t-elle conduire à une plus grande défiance ? Le dialogue – et l’action – à l’échelle mondiale sont plus urgents que jamais.

 

QUE FAIT ONU75 ?

 

En janvier 2020, nous avons lancé notre initiative de dialogue mondial, et des discussions se sont tenues en tous lieux, des écoles aux conseils d’administration, à travers le monde. Pour assurer une diffusion aussi large que possible, nous avons noué des partenariats avec des organisations de jeunes, de la société civile, des milieux d’affaires et des médias, et nous avons créé une enquête à laquelle il est rapide et aisé de répondre, en une minute.

Nous avons toujours insisté sur la participation en ligne, dans le cadre de dialogues virtuels et sur les réseaux sociaux, et nous le faisons encore plus dans le contexte de la Covid-19. Nous travaillons également avec nos partenaires pour transposer dans l’espace numérique les manifestations prévues et pour trouver des moyens novateurs d’y faire participer le public, conformément aux directives de l’OMS et aux réglementations sanitaires locales.

 

POURQUOI PARTICIPER ?

Il est vital de faire entendre sa voix en ce moment crucial pour le monde. Vos avis, vos craintes et vos idées seront présentés aux dirigeantes et dirigeants mondiaux et aux hauts responsables de l’Organisation lors de la célébration officielle du 75e anniversaire de l’ONU à l’Assemblée générale des Nations Unies, en septembre 2020. Après septembre, des groupes du monde entier se retrouveront pour examiner la meilleure manière de faire avancer les priorités et les propositions ainsi rassemblées.

 

Chaque conversation est une occasion d’encourager les participants à prendre des initiatives à leur niveau, à la suite de ce qu’ils ont entendu et appris. Ces conversations peuvent conduire à des prises de conscience et fournir des données factuelles dont les organisations nationales et internationales pourront se servir dans la pratique. Les conclusions peuvent par exemple inspirer de nouvelles formes de programmes, d’investissements, de partenariats et de campagnes. L’équipe d’ONU75 est en passe de mettre au point une plateforme mondiale qui permettra de diffuser les principales conclusions des débats.

 

COMMENT PARTICIPER ?

 

  • Répondez à notre enquête d’une minute et faites-la circuler largement : www.un75.online.
  • Consultez la boîte à outils ONU75, qui oriente sur les moyens de participer à la discussion, d’encourager la conversation et d’amplifier les messages, à travers les voies de communication et dans les collectivités, pour s’exprimer et se faire entendre. Nous ajouterons d’autres informations sur les dialogues en ligne dans les prochains jours.
  • Suivez @JoinUN75 et #ONU75 dans les médias sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) et ajoutez votre voix aux témoignages de celles et ceux qui ont déjà participé.

Source : https://www.un.org/fr/un75

 

Duékoué : La préservation de la cohésion au cœur d’une formation

Duékoué : La préservation de la cohésion au cœur d’une formation

Le Conseil national des droits de l’Homme (Cndh) a organisé, le 21 juillet, au siège de la commission régionale du Guémon, à Duékoué, une séance d’échanges, d’information, de formation et de renforcement des capacités des hommes de médias sur les différentes questions liées à la problématique des droits de l’Homme.

Cette structure initie un cadre de rencontre avec les hommes de médias, en vue de les amener à mieux appréhender la nécessité de prendre suffisamment en compte les droits de l’Homme. La présidente de la commission régionale des droits de l’Homme du Guémon, Carine Keffa, a précisé que l’objectif est de contribuer à favoriser un climat de paix et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire par une meilleure appropriation de l’approche droits de l’Homme au sein des médias.

Il s’agit également d’encourager les points focaux droits de l’Homme des médias à dénoncer les cas de violation desdits droits et de les former sur les attributions et le fonctionnement du Cndh.

« Par ce mécanisme conjoint, Cndh-Médias, nous nous proposons d’être un partenaire institutionnel et technique des médias afin de faire du monitoring des droits de l’Homme et des libertés publiques dans les différents canaux de médias », a-t-elle ajouté. La rencontre s’est déroulée sous forme de dialogue interactif