A l’ONU, des couloirs calmes mais un programme complet pour une Assemblée générale virtuelle

A l’ONU, des couloirs calmes mais un programme complet pour une Assemblée générale virtuelle

La 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, débute le mardi 15 septembre 2020. Mais en raison de la pandémie de Covid-19 en cours, la session de cette année ne ressemblera à aucune autre dans les trois quarts de siècle d’existence de l’ONU.

Ce mois-ci, il n’y aura pas de rencontres impromptues entre chefs d’Etat ou de gouvernement ou avec une célébrité mondiale dans les couloirs trépidants et parfois bondés du siège des Nations Unies à New York.

On ne s’émerveillera pas non plus devant les cortèges présidentiels interminables sur la 1ère avenue de New York  et la salle dorée de l’Assemblée générale ne sera pas comble, car la période de l’année la plus chargée de l’ONU est ré imaginée à la lumière de la pandémie de Covid-19.

La plupart des dirigeants du monde entier ne se présenteront pas en personne à New York et les réunions seront virtuelles, mais cela ne veut pas dire que les mécaniques de la diplomatie mondiale et du développement durable ne tourneront pas à la vitesse habituelle.

Voici cinq choses essentielles à suivre lors de cette Assemblée générale pas comme les autres.

 

  1. Les chefs d’État et de gouvernement donneront bien des discours

La pièce maîtresse de la toute nouvelle session de l’Assemblée générale (souvent abrégée en AG) est sans aucun doute le débat général, qui commence le mardi 22 septembre, une semaine après l’ouverture officielle.

C’est une occasion unique au monde où les chefs d’État et de gouvernement (ou parfois leurs ministres des affaires étrangères ou ambassadeurs) montent sur l’estrade et s’adressent depuis la tribune de l’Assemblée générale au public mondial sur une question de leur choix. Cette année, en raison de la pandémie, les dirigeants du monde entier resteront à l’écart de la tribune et ont été invités à envoyer des vidéos préenregistrées de leurs discours qui seront diffusées « en direct ».

Les discours devraient toutefois être présentés par un représentant de chaque État membre basé à New York, qui sera physiquement présent dans la salle de l’Assemblée générale. Cependant, tout dirigeant mondial a le droit de se présenter en personne pour prononcer son discours, une possibilité qu’au moins un président candidat à sa réélection cette année, serait en train d’envisager.

  1. Célébration des 75 ans de l’ONU

Créées en 1945, les Nations Unies célèbrent cette année leur 75e anniversaire. A cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé à un vaste débat populaire qui « promet d’être la conversation mondiale la plus vaste et la plus approfondie jamais menée sur la construction du futur que nous voulons ». 

 

Un événement organisé au siège des Nations Unies le 21 septembre pour célébrer cette étape (qui se déroulera également en ligne et à distance) visera à « susciter un soutien renouvelé en faveur du multilatéralisme » ; une question que beaucoup estiment de plus en plus urgente à l’heure où le monde est confronté à la pandémie de Covid-19. Le Secrétaire général devrait s’exprimer en personne lors de cet événement de haut niveau qui marquera le 75e anniversaire  de l’ONU dans la salle de l’Assemblée générale.

  1. « Transformer le monde » par le développement durable

Les objectifs de développement durable (ODD) – les 17 objectifs convenus au niveau international pour réduire la pauvreté et maintenir la paix, tout en protégeant la planète – sont restés en tête de l’agenda des Nations Unies en 2020. De nombreux experts, y compris la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, estiment que la pandémie n’a fait que souligner avec plus de détermination pourquoi ces ODD sont si importants.

Lors de la 75e session de l’AG, les ODD seront mis à l’honneur dans une « première émission mondiale de 30 minutes » créée par Richard Curtis. Ce scénariste, réalisateur, et défenseur des ODD emmènera les publics du monde entier « dans une exploration dynamique de l’époque dans laquelle nous vivons, des multiples points de rupture auxquels notre planète fait face, et des interventions qui pourraient transformer notre monde » jusqu’en 2030, année au cours de laquelle, on l’espère, les ODD seront atteints.

En attendant, la zone d’action des ODD – qui, ces dernières années, a servi de point focal et de lieu de rencontre au siège des Nations Unies pour promouvoir le programme mondial de développement durable – se tiendra en ligne avec des apparitions de  « leaders motivants ». Les Nations Unies s’associeront également à l’émission phare de la chaîne d’information continue Al Jazeera sur les médias sociaux, The Stream, dans une série de discussions autour des ODD.

 

  1. Faire face à une « perte sans précédent » de la biodiversité mondiale

La biodiversité de la terre, sa riche variété de vie, décline à un « rythme sans précédent », met en garde l’ONU. Plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction, deux milliards d’hectares de terres sont actuellement dégradés et 66% des océans, 50% des récifs coralliens et 85% des zones humides ont été considérablement et négativement touchés par l’activité humaine.

Un grand sommet international destiné à discuter des moyens d’inverser la détérioration accélérée de l’environnement naturel et de ses effets néfastes sur la vie des populations devait se tenir cette année à Kunming, en Chine, mais il a été reporté à mai 2021.

Pour la remplacer, une journée de réunions virtuelles aura lieu sous les auspices de l’Assemblée générale le 30 septembre.

 

  1. Egalité des sexes : Beijing, 25 ans après

Selon le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, les progrès en matière d’égalité des sexes et de droits des femmes ont été gravement affectés par la Covid-19, car les femmes et les filles subissent des retombées sociales et économiques disproportionnées.

Le 1er octobre, cette question et d’autres relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation doivent être débattues aux Nations Unies dans le cadre du 25e anniversaire du programme d’action de Beijing, largement reconnu comme le plan le plus complet et le plus ouvert vers l’avenir pour faire progresser les droits des femmes et des filles.

Et une dernière chose… des New-Yorkais heureux

Bien qu’ils ne fassent pas strictement partie de l’Assemblée générale, mais y étant inextricablement liés, de nombreux New-Yorkais redoutent chaque année en septembre l’ouverture d’une nouvelle session de l’AG, car elle entraîne la fermeture des rues, des embouteillages provoqués par les cortèges de délégations dans le quartier de Midtown, et qui perturbent la vie en général.

Cette année, alors que les dirigeants du monde entier se tiennent à l’écart de la Grosse pomme, les New-Yorkais, malgré les graves problèmes que pose la pandémie, dont les milliards de dollars de pertes de revenus provenant des visiteurs et des touristes, bénéficieront sans aucun doute d’un répit de la semaine ou des dix jours où une petite partie de leur ville internationale est confiée aux dirigeants du monde entier.

source: onu.org 


Photo ONU
Le siège des Nations Unies et le skyline de New York au coeur de Manhattan, 24 octobre 1955.
Région du Gboklé/Prévention des conflits communautaires en période électorale  La CRDH en activité de sensibilisation dans la Sous-Préfecture

Région du Gboklé/Prévention des conflits communautaires en période électorale  La CRDH en activité de sensibilisation dans la Sous-Préfecture

 

La  Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) du Gbôklè,  a participé,  à l’initiative de l’ONG AGIR PLUS de Sago, dans le département de Sassandra, le  Samedi  12  Septembre 2020,  à une activité de cohésion sociale. Elle    a invité les populations à cultiver le vivre ensemble et le respect des Droits de l’Homme en période électorale qui favoriseraient la paix et le développement local. Il s’est agi  pour le Président  de la CRDH de  rappeler aux  populations  de  la  Sous-Préfecture de Sago les douloureux évènements de la crise postélectorale de 2011  qu’elles  ont vécu à travers une certaine fragilité sociale avec des conflits communautaires. La  Cérémonie  a enregistré la participation du président régional de la jeunesse du Gbôklè, du Collectif des Chefs de la Région du Gbôklè, et  les Chefs des Communautés vivants dans  de  la  Sous-Préfecture de Sago

Troisième cycle de l’EPU/ Le CNDH et les OSC font le point de la mise en œuvre des recommandations

Troisième cycle de l’EPU/ Le CNDH et les OSC font le point de la mise en œuvre des recommandations

Faire  le point des activités de suivi et de mise en œuvre de l’Examen Périodique Universel (EPU), conduites jusqu’ici par le Conseil National des Droits de l’homme et  les Organisation  de la Société Civile. C’est le sens de  l’atelier qui a réuni le vendredi 11 septembre 2020, les rapporteurs et membres de chaque groupe thématique et le CNDH, à son siège sis à Cocody, les II Plateaux Vallons.

Madame Marie Paule Kodjo, vice-présidente, représentant Madame la Présidente à cette activité, a indiqué que cette rencontre est une  tribune pour « encourager davantage et à poursuivre  l’interaction des structures présentes avec ce mécanisme, un an après l’acceptation de recommandations par la Côte d’Ivoire et au moment où la pandémie à Coronavirus réoriente, les efforts des Etats  vers d’autres priorités, en violation de certains Droits de l’Homme et libertés publiques ».

Monsieur Drissa Soulama, du comité de suivi de l’EPU,  a invité les participants  à s’approprier  les outils pour un suivi efficace des différentes recommandations. Chaque  rapporteur de groupe a  présenté sa stratégie d’action en soulignant les succès ainsi que les obstacles ou difficultés rencontrés.

Ce sont au total, 30 rapporteurs qui ont pris part à cette rencontre  pour présenter également les activités et outils développés pour faciliter le suivi et la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, notamment la classification des recommandations par thématique. Enfin, le calendrier, la méthodologie et le contenu des webinaires par groupe thématique ont été présentés aux participants, afin de préparer au mieux les prochaines activités EPU en ligne.

50 membres de 25 partis politiques formés aux droits de l’homme et aux élections

50 membres de 25 partis politiques formés aux droits de l’homme et aux élections

Débuté le 7 septembre, le séminaire de formations des partis politiques organisé par le CNDH en partenariat avec la fondation Friedericht Naumann a pris fin ce vendredi 11 septembre. Durant cinq jours, deux représentants des 25 partis politiques invités, ont été formé sur la problématique de « Droits de l’homme et élections ».
Au nom des acteurs des participants, Me Suy Bi, tout en remerciant le CNDH pour l’initiative, a engagé ses pairs à « prolonger cette formation au sein de leur parti respectif et à être eux-mêmes des acteurs de paix et de droits de l’homme. »
« Loin des joutes politiques et électorales, vous avez accepté, d’échanger ensemble, de partager des repas ensemble, bien que vous soyez de formations politiques différentes. Cette formation vous a menés vers l’homme » a indiqué Mme la vice-présidente du CNDH, Dr Marie-Paule Kodjo lors du discours de clôture. Sans « trahir le sentiment du plus grand nombre en affirmant que les 5 jours de formation et d’échanges furent un réel succès » elle a rappelé que cette session de formation vise à outiller les acteurs politiques sur le respect des Droits de l’Homme en période électorale a été un rendez-vous du donner et du recevoir.
Pour rappel, les thèmes suivants ont été abordés :
• Quel est le rôle de l’Organe de gestion des élections ?
• Quel est le cadre Constitutionnel, institutionnel et légal des élections ?
• Quels sont les instruments internationaux et sous régionaux des élections ?
• Comment se déroule le processus de parrainage ?
• Comment sécuriser les élections ?
• Comment faire le monitoring des violations des Droits de l’Homme ou rédiger un rapport de monitoring ?
• Quelles sont les voies de recours en cas de contestation ?
• Comment prévenir les violences à l’égard des femmes en période électorale ?
• Comment assurer une meilleure participation des femmes au processus électoral ?
• Quel rôle de la société civile pour un scrutin apaisé ?
Prévention des conflits communautaires en période électorale/La Présidente du CNDH en mission de sensibilisation dans le Tonkpi 

Prévention des conflits communautaires en période électorale/La Présidente du CNDH en mission de sensibilisation dans le Tonkpi 

La déclaration de candidature du président sortant, de celle du Président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, et de la participation ou non de l’ex-Président de l’Assemblée nationale et de l’ancien Président Laurent GBAGBO, exacerbent ces tensions. Des manifestations qui  en ont résulté,  ont été émaillées de violences avec à la clé des pertes en vies humaines dans certaines localités du pays. La région du Tonkpi a manifesté particulièrement au cours de l’année 2020 les signes d’une certaine fragilité sociale accentuée par plusieurs conflits communautaires. Le département de Biankouma a été  touché par les conflits communautaires de Kabakouman (février) et Gouiné (mai). A un mois des élections présidentielles, le CNDH estime nécessaire d’adresser ce défi au cours d’une session publique d’information et de sensibilisation sur le respect des Droits de l’Homme en période électorale et la prévention des violences communautaires dans la sous-préfecture de Santa (S/P Biankouma), en vue d’apaiser les tensions et d’envisager une période électorale paisible dans la localité. A cet effet, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré animera une session publique de sensibilisation de prévention des conflits communautaire en période électorale, ce vendredi 11 Septembre 2020, au foyer des jeunes de la sous-préfecture de Santa situé dans le département de Biankouma.

GBOKLE: La CRDH sensibilise sur la gestion des rumeurs en période électorale.

GBOKLE: La CRDH sensibilise sur la gestion des rumeurs en période électorale.

Dans le cadre de sa mission de sensibilisation des populations du Gbokle pour des élections apaisées en côte d’ivoire, la CRDH du Gbokle, a participé à l’émission «  Jeunesse Consciente et Active »  sur les antennes de la Radio Sassandra sur le thème « Jeunesse du Gbokle  face à la gestion des rumeurs en période électorale ».  Cette émission a eu lieu le mercredi 02 septembre 2020 dans les locaux de la radio Sassandra et a enregistré la participation de GALLON Kevin, Président régional de la jeunesse du Gbokle, de ABDOUL Cissé,  Président régional des jeunes BURKINABES, et  YAKE, Président régional des consommateurs de Côte d’Ivoire.  Au cours des différentes interventions, les participants ont défini le contexte des rumeurs, les facteurs les favorisant, leurs conséquences, et donné aux auditeurs la conduite à tenir face aux rumeurs en cette période électorale. Ils ont, par ailleurs, invité les jeunes en particulier et tous les auditeurs en général à vérifier les sources des informations qu’ils recevraient et surtout à s’abstenir de divulguer une information qui mettrait à mal la cohésion sociale et la paix dans cette région. Le secrétaire du CRDH, s’appuyant sur les articles 19 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, a expliqué la position du CRDH face au débat, et réaffirmé l’engagement du CRDH à contribuer au respect des droits de l’Homme dans la région du Gbokle.

Daloa Le mécanisme conjoint Crdh/Faci relancé

Daloa Le mécanisme conjoint Crdh/Faci relancé

La  Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) du Haut Sassandra a participé à la réunion mensuelle de mécanisme conjoint CNDH-Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) dans la salle de réunion de la deuxième région militaire de Daloa,  le mercredi 09 septembre 2020. Katinan Touré, Président de la CRDH-HS, après avoir souhaité la bienvenue aux nouveaux points focaux militaires, a rappelé les missions du CNDH et l’origine de la collaboration entre l’armée de Cote d’Ivoire et l’institution. Des situations ont été évoquées par les participants et la différence a été faite entre violations et atteintes des droits de l’homme. Au terme des échanges, la CRDH-HS a proposé de  participer aux rassemblements mensuels des troupes. Cette doléance sera soumise au Colonel DOUA Michel, Commandant la 2eme Région Militaire, a promis son représentant, le Capitaine Sayi Bamba, Commandant de la Garnison.

Le CNDH forme 25 partis politiques au  respect des droits de l’homme en période électoral

Le CNDH forme 25 partis politiques au  respect des droits de l’homme en période électoral

 

Dans l’esprit d’une  dynamique solidaire et constructive, le CNDH en partenariat avec la fondation Friedrich Naumann, a ouvert le 7 septembre, une session intensive de formation des acteurs politiques ivoiriens sur la question du respect des Droits de l’Homme en lien avec les élections. Cette formation qui se tient sur une semaine, vise à former les acteurs politiques ivoiriens sur les principes fondamentaux des Droits de l’Homme et plus spécifiquement à  sensibiliser les participants à la culture électorale sans violence ; outiller les auditeurs à la documentation et au monitoring de cas de violation des Droits de l’Homme en période électorale ;     renforcer les capacités des acteurs politiques en matière de communication non violente en période électorale ;  mobiliser les acteurs à véhiculer des messages de paix et de respect des Droits de l’Homme en période électorale ;  présenter les mécanismes et voies de recours en cas de contentieux électoral aux participants ;  inciter à l’organisation de formations en Droits de l’Homme au sein des différentes formations politiques à travers la formation des acteurs clés des partis politiques.

En somme, le CNDH voudrait, à travers le thème de cet atelier, mieux disposer les esprits de ces acteurs à un processus électoral apaisé, sans violence ni violation des Droits de l’Homme.

Pour La  présidente du CNDH, Namizata Sangaré, le cycle des élections interpellant son organisation, cette troisième session intensive de l’université des droits de l’homme vise à former 50 participants de 25 partis et groupements politiques.

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Coulibaly Kuibiert, les partis et groupements politiques à faire confiance à son institution et à baisser la pression pour des élections dans la paix.  «Vous nous mettez trop de pression (…) Vous nous faites peur. Vous nous mettez trop de pression. Mais,  ces pressions finissent par affecter notre moral de sorte que humainement ce que nous avons envie de faire, nous ne pouvions le faire. Baissons donc la pression», a plaidé M. Coulibaly qui s’exprimait dans une allocution d’ouverture d’un atelier organisé par le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH) pour former une cinquantaine d’acteurs politiques sur la culture électorale sans violence. « Ne nous faisons pas peur. Faisons de sorte que l’élection se tienne dans la paix. Moi j’ai confiance en vous et je vous invite à en faire autant», a poursuivi le président de la CEI.

Pour le président de la CEI, dans la paix et dans la quiétude tout peut se faire comprendre. « S’il vient que la CEI prend une décision qui vous contrarie, la loi vous reconnait la possibilité de saisir les juridictions de droit commun. Tout ceci pour nous éviter la violence parce que la violence n’a pas sa place dans le droit », a assuré M. Coulibaly.

Cette session qui a débuté ce Lundi 07 Septembre 2020 prendra fin le Vendredi 11 Septembre 2020.

Promotion du Civisme et des droits de l’homme: Le salut aux couleurs institué au CNDH

Promotion du Civisme et des droits de l’homme: Le salut aux couleurs institué au CNDH

Il  est institué au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) à compter de ce lundi 7 septembre 2020, une cérémonie de salut aux couleurs du drapeau national, chaque premier lundi  du mois. La première édition de cette cérémonie a eu lieu ce lundi 7 septembre au siège du CNDH,  en présence  du Secrétaire d’Etat chargé du service Civique, des représentants de quelques ministères techniques du gouvernement, des représentations diplomatiques et des organisations de la société civile. Situant l’esprit de cette rencontre, la présidente du Conseil National des Droits de l’homme, Namizata Sangaré,  a indiqué qu’il s’inscrit  dans un contexte de destruction de biens et d’édifices publics et privés, de non-respect des  institutions et symboles de la République, d’agressions contre des commis de l’Etat, montrant ainsi  que le civisme est en crise dans notre pays. D’où cette action   du  CNDH pour montrer la voie aux populations en général et aux jeunes en particulier, et susciter ainsi leur engagement total en faveur de la Côte d’Ivoire. A cet effet,  la présidente du CNDH, a invité à des actions concertées et cohérentes, afin de ramener le civisme dans le quotidien des citoyens, des  collectivités et de la nation. Après avoir indiqué que l’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’homme sont indissociables, le Secrétaire d’Etat au civisme, Siaka Ouattara, a salué cette initiative du CNDH qui intervient dans cette période de crispation de l’environnement politique. « Cette initiative traduit éloquemment votre volonté de contribuer à la création d’un environnement apaisée en Côte d’Ivoire », a-t-il reconnu, avant de marquer sa disponibilité à accompagner le CNDH pour la pérennisation de cette activité qui contribue au renforcement du civisme et de la citoyenneté.  La cérémonie s’est achevée par la remise des symboles de l’Etat à la présidente du CNDH par le secrétaire d’Etat. Il s’agit du portrait du Président de la République, d’un drapeau pavillon et d’un dépliant relatif aux cinq symboles de la République.

Bouaké/La CRDH met en place son mécanisme CRDH/MEDIA LOCAUX

Bouaké/La CRDH met en place son mécanisme CRDH/MEDIA LOCAUX

 

La  session inaugurale du mécanisme régional conjoint CRDH / Médias qui s’est tenue dans les locaux de la CRDH Gbêkê,  a été ponctuée par deux  présentations faites l’une par la Présidente et l’autre l’officière des Droits de l’Homme Soumahoro A. L’intervention de la Présidente régionale s’est axée sur la présentation de l’’Autorité Administrative Indépendante qu’est le CNDH, son historique, les reformes qui ont conduits à la loi n°2018-900 du 30 novembre 2018. Avant de préciser  l’opportunité pour toute la région de disposer un bureau régional du CNDH surtout pour les représentants locaux des médias qui pourront  bénéficier de renforcement de capacités sur les questions de Droits de l’Homme.   Pour sa part, SOUMAHORO Assanata, s’est chargée de présenter le mécanisme régional et les attentes.   Au terme de ces présentations, les échanges engagés ont permis aux auditeurs, acteurs des médias locaux d’exprimer leurs préoccupations et de montrer leur intérêt pour le sujet. En effet, ceux-ci ont voulu comprendre le rôle du CNDH et ses limites par rapport à son indépendance; son action face aux violations et atteintes des droits dont sont victimes les journalistes dans l’exercice de leur fonction.