Ce mercredi 27 octobre, il s’est ouvert à Grand Bassam, un atelier de « réflexion des acteurs étatiques sur le renforcement du cadre national de référence des disparitions en Côte d’Ivoire.» organisé par le CNDH en partenariat avec le Comité international de la Croix- Rouge (CICR).
Cet atelier de concertation des acteurs nationaux, devra aboutir à la formulation de propositions pour le renforcement du cadre légal existant en matière de disparitions et pour la mise en place d’un mécanisme pérenne de recherche des personnes disparues.
« Le phénomène des disparitions est une réalité en Côte d’Ivoire à l’instar de plusieurs pays du monde. Il y a d’un côté, les personnes disparues du fait des crises qui ont secoué notre pays et de l’autre, celles du fait des migrations » a indiqué la présidente du CNDH, Namizata Sangaré expliquant qu’à l’occasion des crises successives que notre pays a connues, la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) a enregistré 1995 cas de disparition et 265 cas ont été relevés par la Commission Nationale d’Enquête (CNE) sur la période allant du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011.
En plus des cas sus-évoqués, le CNDH a été saisi des cas de disparitions et a enregistré en 2021, 05 cas ; 2020,6 cas ; 2019, 3 cas ; 2018, 11 cas ; en 2017, 3 cas.
« Des personnes disparaissent de plus en plus, notamment en mer, sans que leurs familles et proches ne le signalent aux autorités, ne sachent s’ils sont vivants ou morts et ce qui leur est arrivé. Notre cadre juridique et institutionnel existant au plan national en matière de personnes disparues du fait des crises et de migrants disparus est-il adapté aux enjeux et défis des disparitions ? Voici la principale question à laquelle répondra cet atelier.
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