Depuis le début de l’année, sous la houlette de Mme Namizata Sangaré, Présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), les agents de cette institution se sont retrouvés chaque premier lundi du mois pour le salut aux couleurs nationales. A ces occasions, ils ont abordé des thèmes, des valeurs spécifiques liés à l’organisation et au bon fonctionnement d’une administration publique tel que l’honnêteté et la loyauté en janvier ; la confidentialité et la discrétion en février ; la disponibilité en mars; l’assiduité et la ponctualité en avril ; le sens de la responsabilité en mai ; la proactivité (sens de l’anticipation) en juin ; l’esprit d’équipe (La communication : partage d’information et d’expérience) en juillet; la gestion des émotions et du stress au travail en aout et l’adaptabilité au changement et la polyvalence en septembre.
Tout en espérant que ces valeurs ont été utiles à ses collaborateurs dans l’exécution de leurs tâches et missions, Mme Namizata Sangara, a rappelé qu’elles conditionnent la performance et l’efficacité de l’institution dans l’atteinte de ses objectifs. C’est pourquoi elle a, à nouveau, invité ces derniers à se les approprier et en faire un bon usage.
Pour ce lundi 3 octobre, son propos a porté sur les conditions de travail et les circonstances de temps qui amènent le titulaire d’un poste ou d’une activité à en confier l’exécution à une tierce personne, à travers un procédé administratif très répandu appelé « délégation ».
Par définition, la délégation est le fait pour une personne (le délégant) de confier, sous sa responsabilité, un travail, une activité ou une tâche à une autre personne (le délégataire), généralement un subordonné, tout en lui fournissant le support, les orientations et les ressources nécessaires.
Du point de vue purement juridique, la délégation de travail ou d’activités se distingue de la délégation de pouvoir et de sa variante, la délégation de signature.
Cependant, il faut noter qu’en tout état de cause, la délégation ne désengage pas le délégant de sa responsabilité. Elle permet tout simplement au délégataire d’accomplir un acte ou un certain nombre d’actes déterminés au nom du délégant, afin de permettre à celui-ci de vaquer à d’autres occupations plus urgentes et d’importance plus élevées.
En effet, au fur et mesure qu’une entreprise prend de l’ampleur, ses engagements et ses responsabilités s’élargissent au point où il est parfois difficile pour ses dirigeants de veiller personnellement à sa bonne marche et honorer toutes les différentes sollicitations. Il est souvent nécessaire de mettre en place un ou plusieurs mécanismes de délégation d’activités, de pouvoir ou de signature afin d’assurer le fonctionnement normal et efficace de cette organisation.
Ce procédé administratif permet non seulement de renforcer l’esprit d’équipe et de polyvalence dans une entreprise, mais aussi et surtout d’éviter le cumul et l’engorgement des activités, sources des retards, lenteurs et de stress.
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