Afin de renforcer des actions de lutte des acteurs de la société civile, le CNDH, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), organise un séminaire de renforcement des capacités sur l’évaluation de de la loi n°2014-430 du 14 juillet 2014 portant régime de prévention, de protection et de répression en matière de lutte contre le VIH et le SIDA et la loi n° 2014-388 du 20 juin 2014 portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme en lien avec la lutte contre le VIH/SIDA à l’attention des membres des Organisations de la Société Civile.
Ce séminaire qui se tient les 18 et 19 octobre à Yamoussoukro, est organisé à l’attention des organisations de la société civile affiliées au Conseil National des Droits de l’Homme notamment celles œuvrant dans le domaine de la santé et la promotion des Droits de l’Homme.
Prenant la parole au nom de Mme la Présidente du CNDH, le directeur des programmes et études technique (DPET) a indiqué que ce séminaire s’inscrit dans un cadre plus global qui est le projet de sensibilisation et d’assistance juridique sur le VIH/SIDA, qui a pour objectif de contribuer à la lutte contre le VIH-SIDA avec une approche basée sur les droits de l’homme.
En 2020, l’Etat de Côte d’Ivoire a adhéré au partenariat mondial de l’action visant à éliminer toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au VIH à travers la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le VIH/SIDA intitulée: « mettre fin aux inégalités, et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030 ».
Cette adhésion a été confirmée dans les actes par diverses initiatives structurelles et opérationnelles par le Gouvernement, dans une stratégie soutenue par un accompagnement permanent de ses partenaires techniques, à travers le programme national de lutte contre le VIH/Sida. Et pourtant, le taux de prévalence du VIH/SIDA qui est de 1.94%, demeure encore élevé dans notre pays.
Plutôt que d’adopter une posture de victimisation dont l’effet négatif sur la jouissance des droits des victimes ne fait l’ombre d’aucun doute, cette situation interpelle, à plus d’un titre, et appelle à l’action concertée.
C’est pourquoi le CNDH a initié ce projet qui se décline en sept (07) grandes activités dans les objectifs spécifiques du projet pour mieux adresser la problématique de la protection des droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA.
Commentaires récents