Grève en zone industrielle : Le CNDH échange avec les syndicats

Grève en zone industrielle : Le CNDH échange avec les syndicats

Le jeudi 13 octobre, Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a, à sa demande reçu les différents syndicats de bases et les délégués du personnel des entreprises entrés en grève le 12 octobre.

Selon leur porte-parole, Palm Séraphin, leurs revendications tiennent en huit points. Il s’agit entre autres, de la revalorisation du SMIG à 200 000 FCFA, de la revalorisation du SMAG à 100 000 FCFA, de la revalorisation de la prime mensuelle de transport à 60 000 FCFA. Outre ces points, les syndicats réclament l’employabilité des nationaux selon les taux prescrits par la loi dans chaque secteur d’activité, la déclaration de tous les travailleurs à la CNPS  dès leurs embauches quel que soit la nature de leur contrat de travail, la prise d’un décret qui infligerait le paiement de dommages et intérêts à tout employeur qui maintiendrait un travailleur en CDD après 24 mois d’ancienneté ou qui réembaucherait le même travailleur en CDD ou comme journalier après 24 mois passé auprès de cet employeur, l’instauration de profil de carrière pour les travailleurs des secteurs du privé chaque deux (02) ans et enfin l’instauration d’une prime de logement de 70.000 FCFA.

Suite à l’exécution de ce mot d’ordre de grève, 39 personnes ont été interpellées dont une femme enceinte et une femme nourrice de trois mois.  L’on note également plusieurs blessés.

 La vice-présidente du CNDH Marie Paule Kodjo, a au nom de ma présidente du CNDH, indiqué que tout en s’auto saisissant, le Conseil compte peser de toutes ses forces afin que ces derniers puissent être rétablis dans leur droit.