Journée des Droits de l’Homme de la CEDEAO : Le CNDH fait des recommandations

Journée des Droits de l’Homme de la CEDEAO : Le CNDH fait des recommandations

En prélude à la journée des droits de l’Homme célébrée le 16 janvier de chaque année, le CNDH a organisé un panel entre les acteurs de la médecine traditionnelle afin de recueillir leurs recommandations.  C’était ce jeudi 14 janvier dans ses locaux sis au  2plateaux vallons. Et pour cause, le thème de cette année est : « Promouvoir le droit à l’éducation à la santé et l’opportunité de profiter des pratiques de santé culturelles autochtones ».

Cette rencontre visait à faire des recommandations pour renforcer les efforts des Etats de la sous-région en vue de promouvoir l’utilisation de la médecine traditionnelle et faire progresser la jouissance des droits à la santé par les citoyens de la CEDEAO. « Le droit à la santé est un droit fondamental. Il constitue même le ciment du droit à la vie. Il est constitué d’un ensemble de règles qui vise à protéger la santé de chaque individu, comme le rappelle en son article 9 la Constitution ivoirienne et je cite : « Toute personne a également droit à un accès aux services de santé »  a rappelé la Présidente du CNDH Namizata Sangaré.

Le droit à la santé est un droit transversal et incontournable. Il prend en compte le droit sanitaire et social, le droit de l’environnement, le droit civil et le droit pénal. Les problèmes médico-juridiques, les questions d’éthique, de bioéthique, d’innocuité des médicaments, les brevets des produits pharmaceutiques, la biodiversité sont scrutés de très près par les Droits de l’Homme.

Le panel a enregistré les communications suivantes  sur l’approche fondée sur les droits de l’Homme dans l’utilisation de la médecine traditionnelle ; la  place de la médecine traditionnelle dans la politique médicale en Côte d’Ivoire, son  cadre juridique, les pratiques, défis et perspectives ;  les expériences et  les meilleures pratiques entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle dans le traitement des maladies et la gestion de pandémie ; et              l’apport de la médecine traditionnelle dans la politique médicale en Côte d’Ivoire.

Ces communications ont été présentées par le Dr Kroa Ehoulé, le professeur Tiembre Issiaka, le président de l’association des tradipraticiens du district sanitaire de Koumassi Ouattara Mamadou et le DR Aka Florent Pierre Kroo.