Le CNDH lance un programme de formation sur les droits des femmes

Le CNDH lance un programme de formation sur les droits des femmes

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a lancé le jeudi 14 octobre, un programme de Formation sur les Droits de Femmes dans le cadre de son Université des Droits de l’Homme. Ce programme vise à  Contribuer à une meilleure connaissance et compréhension des droits de la femme pour une réalisation pleine et effective de leurs droits.

Cette session de formation, selon la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, est particulière, car, elle vise à mettre en lumière les droits des femmes et à répondre aux défis auxquels elles sont confrontées, afin de combattre les inégalités.  « Parmi ces défis figurent l’élimination de toutes les lois discriminatoires, l’élimination des obstacles structurels, des normes sociales discriminatoires et des stéréotypes sexistes ; l’affectation d’un financement à la hauteur des engagements en matière d’égalité des sexes ; le renforcement des institutions permettant de promouvoir l’égalité des sexes ; l’exploitation du potentiel de la technologie et de l’innovation pour améliorer la vie des femmes, pour ne citer que ceux-ci » a-t-elle expliqué.

La crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 a exacerbé les violences faites aux femmes. Les répercussions néfastes de cette pandémie sur les acquis obtenus au cours des dernières décennies sont nombreuses.  Plusieurs défis demeurent donc à relever et nécessitent des engagements concrets pour accélérer la réalisation de l’égalité des sexes.

Lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies le 02 octobre 2020, les dirigeantes et dirigeants mondiaux ont relancé la vision du Programme d’action de Beijing, sur la connaissance des droits des femmes, afin que chaque femme puisse exercer ses libertés et ses choix, connaître et comprendre tous ses droits. Cette égalité du genre passe nécessairement par une connaissance effective des droits des femmes afin de permettre leur pleine réalisation.

Cette formation permettra de faire également un état des lieux sur les dispositions légales relatives aux droits des femmes et de partager des recommandations non seulement, sur le respect de ceux-ci mais également sur l’atteinte de l’égalité du genre en Côte d’Ivoire.

Pour cette formation 70 participants ont été retenus dont certains du Togo et du Gabon qui suivront la formation en ligne depuis leur pays respectif. Parmi les participants l’on note également des étudiants, des fonctionnaires et agents de l’administration publique, des agents des entreprises privées, des acteurs des organisations de la société civile, des défenseurs des Droits de l’Homme, des  partis politiques etc.

La session se déroulera du 14 octobre au 30 novembre 2021, tous les mardis et jeudis,  au siège du CNDH, sis aux 2 plateaux vallons, rue J95.

Examen périodique universelle : Le CNDH abrite un atelier sur le suivi des stratégies

Examen périodique universelle : Le CNDH abrite un atelier sur le suivi des stratégies

Il s’est ouvert ce lundi 11 octobre à Abidjan au siège du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), une session de suivi sur les stratégies d’action de la société civile dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre des recommandations du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la Côte d’Ivoire par toutes les parties prenantes.

Cette session selon Mme Marthe Pedau Coulibaly, coordinatrice du comité de suivi EPU, vise à « permettre aux Organisations de la société civile (OSC) regroupées au sein du comité de suivi EPU et au CNDH, d’adapter et de consolider leurs stratégies d’action thématiques, d’indiquer les activités menées ou prévues d’être menées pour contribuer efficacement à la mise en œuvre des recommandations du troisième cycle de l’EPU. »

La présente session du suivi sur les stratégies d’action de la société civile et l’atelier sur les rapports à mi-parcours de l’EPU qui s’en suivra, devront faciliter le travail à faire par le CNDH et les OSC à travers le comité de suivi EPU dans le but de contribuer efficacement au suivi de la mise en œuvre des 222 recommandations sur les 247 formulées à la Côte d’Ivoire du troisième cycle en 2019.

Pour sa part, Mme Nargiz Arupova, responsable de programme UPR Info, partenaire technique et financier du projet, a indiqué que l’efficacité de ce mécanisme repose sur l’engagement des différentes parties prenantes, particulièrement le CNDH et les OSC. Tout en invitant les participants à devenir des « partenaires de la mise œuvre », elle a indiqué que le but de cet atelier pour UPR info est de «  fournir tout le soutien nécessaire pour la création d’une feuille de route » pour la mise en œuvre des recommandations.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a fait l’objet de son troisième Examen Périodique Universel (EPU) le 7 mai 2019 et a reçu 247 recommandations de la part de 101 Etats membres des Nations Unies. Lors de l’adoption du rapport final de l’EPU par le Conseil des Droits de l’Homme à Genève le 19 septembre 2019, la Côte d’Ivoire a accepté 222 recommandations et en a noté 25.

UPR Info, en partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le Comité de Suivi EPU et le Secrétariat d’Etat aux Droits de l’Homme (SEDH) a mis en œuvre une série d’activités à Abidjan visant à faciliter un processus de l’EPU inclusif et multipartite pour le troisième cycle de l’EPU de la Côte d’Ivoire et à renforcer les capacités des organisations de la société civile (OSC), du CNDH et des représentants du gouvernement à s’engager dans le mécanisme.

En novembre 2021, la Côte d’Ivoire se situera à mi-parcours du 3ème cycle de l’EPU. L’étape à mi-parcours constitue une opportunité importante pour poursuivre la discussion sur la mise en œuvre des recommandations EPU entre toutes les parties prenantes, en identifiant les progrès et les obstacles à la mise en œuvre, dans un esprit constructif et collaboratif. La soumission de rapports à mi-parcours permettant aux acteurs de la société civile ainsi qu’au gouvernement de cristalliser les efforts de suivi de la mise en œuvre dans un document et d’informer les actions futures pour une mise en œuvre des recommandations d’ici le prochain examen. 

UPR Info propose l’organisation de deux formations distinctes : une avec la société civile et le CNDH (2 jours) et une autre avec le gouvernement (1 jour). Toutes les parties prenantes seront encouragées à soumettre des rapports à mi-parcours séparés/individuels. Un tel exercice favorise le travail de coalition (pour les OSC/CNDH) et la coordination (pour le gouvernement) de manière à rassembler une expertise et de collecter des données sur toutes les questions de droits humains adressées dans les recommandations EPU.

L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme unique du Conseil des Droits de l’Homme  ayant pour but d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans chacun des 193 États membres des Nations Unies. Par ce mécanisme, la situation des Droits de l’Homme de tous les pays membres de l’ONU est examinée tous les cinq ans. 42 États sont examinés par année lors de trois sessions de l’EPU de 14 pays chacune. Ces sessions se tiennent généralement en janvier/février, avril/mai et octobre/novembre.

Garde d’enfants : Le CNDH facilite l’encadrement de deux enfants

Garde d’enfants : Le CNDH facilite l’encadrement de deux enfants

 

Saisi le 30 septembre 2021, la Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) de la Nawa est  intervenue dans un cas de litige sur la garde des enfants entre Mlle K.A.N.I et M. K.I.

En effet, de ma relation de ses deux adultes, est né deux enfants dont le premier en 2010 et le second en 2014.  Le conjoint ne s’étant jamais présenté aux parents de la conjointe, celle-ci regagne le domicile familial à Daoukro en 2016 où elle y inscrit les enfants à l’école. Profitant des vacances  scolaires elle obtient auprès de son conjoint un accord afin que les enfants puissent connaître leurs grands-parents paternels vivant à Soubré. Celui-ci n’y voyant aucun inconvénient, accepte volontiers. Mais, une fois la rentrée arrivée, les choses se compliquent.

Contre toute attente, la grand- mère inscrit les enfants dans une école primaire de Soubré sans en informer la mère. Après plusieurs tentatives de convaincre cette dernière sur le bien fondé de laisser les enfants poursuivre leur cursus scolaire dans leur école de Daoukro, la mère Mlle K.A.N.I  saisit la CRDH. 

La CRDH a rencontré Mme K.A la mère du conjoint qui, pour la circonstance était assistée  par le chef central de la communauté Yacouba à Soubré  et celui des Baoulé.  Ces échanges ont permis d’éviter une longue procédure judiciaire aux deux parties.  Le vendredi 01 Octobre 2021 Mme K.A a  accepté de  remettre les enfants à leur mère en présence  de la CRDH. Ces derniers pourront poursuivre leur cursus scolaire à  Daoukro.

Dabou : le CNDH fait interpeller un répétiteur accusé d’abus de son élève

Dabou : le CNDH fait interpeller un répétiteur accusé d’abus de son élève

 

Plus un jour ne passe sans que le CNDH ne soit saisi de cas de violence basé sur le genre. Le dernier remonte au vendredi 1er octobre. Ce jour-là, dans la région des Grands Ponts, la Commission Régional des Droits de l’Homme (CRDH) de Dabou est saisie par téléphone d’un acte de viol sur une petite fille de 9 ans, la présidente et ses officières aux Droits de l’Homme se rendent  immédiatement sur les lieux.

En effet, afin de se donner plus de chance pour la réussite de la jeune K.A.G.E en classe de CM1, ses parents lui trouvent un répétiteur pour l’aider dans ses révisions en la personne de L.J.N. (26 ans).  Après quelques jours de séances de révision,  La gamine se plaint de douleurs pelviennes. Conduite au dispensaire par ses parents, la sage-femme constate que la gamine a été violée et que l’hymen a été enlevé.

Selon les explications de K.A.G.E, durant les séances du 28 et 29 septembre 2021 son répétiteur lui aurait  introduit ses doigts.

Comme il est de coutume dans ce genre d’affaires, un arrangement à l’amiable est proposé. La CRDH use alors de tact pour identifier le présumé auteur et averti la gendarmerie qui, aussitôt arrivé sur les lieux, l’interpelle. Il a été déféré à la MAC de Dabou le mardi 5 octobre 2021 et la CRDH  reste toujours saisie pour la suite de l’affaire.

Le CNDH vulgarise les textes de loi sur les VBG

Le CNDH vulgarise les textes de loi sur les VBG

Le phénomène des violences prend de l’ampleur dans notre société de nos jours. A cet effet, des mesures doivent être prises afin d’éradiquer cet acte

  C’est dans ce contexte que le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), a organisé ce jeudi 07 Octobre 2021 une rencontre thématique avec les Femmes. Ainsi dans le but  de renforcer la sensibilisation sur les textes réprimant les violences basées sur le genre (VBG), la Vice-Présidente du CNDH, Dr Marie Paul Kodjo a animé une communication autour du thème « renforcement des capacités des organisations féminines et des médias sur les textes réprimant les Violences Basées sur le Genre (VBG). »  Cette rencontre avait pour objectif de vulgariser les textes de loi réprimant les Violences Basées sur la Genre (VBG)

Bonne Gouvernance : le CNDH souhaite une collaboration avec le ministère en charge de la question

Bonne Gouvernance : le CNDH souhaite une collaboration avec le ministère en charge de la question

La Présidente du Conseil National des Droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré a échangé ce mercredi 6 octobre avec le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption (MPBGRCLC), Monsieur Zoro Épiphane BALLO, à son cabinet sis au Plateau.  Mme Namizata  Sangaré a félicité de vive voix le Ministre Zoro Épiphane BALLO pour sa nomination en qualité de Ministre en charge des questions de bonne gouvernance, de renforcement de capacités et de lutte contre la corruption. Pour elle, ces thématiques, liées à celles des droits de l’homme, sont transversales et touchent à tous les secteurs de la vie publique. A cet effet, elle a sollicité l’appui du  Ministère dans le cadre de la mise en œuvre de programme commun, car, le CNDH est une institution dont le rôle est d’accompagner le gouvernement sur tous les sujets relatifs à la promotion des droits de l’homme.

En retour, le Ministre Zoro Epiphane BALLO s’est réjoui de cette démarche de la Présidente du CNDH. Il s’est engagé également à créer un cadre de collaboration inclusif avec cette institution sur des thématiques touchant le quotidien des populations. Pour le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, la moralisation de la vie publique est une affaire de tous. En ce sens, il a exhorté à la synergie d’actions afin de promouvoir une société d’intégrité.

Droit à la vie : le CNDH au secours de deux enfants

Droit à la vie : le CNDH au secours de deux enfants

Il est parfois fréquent de voir des femmes développant une déficience mentale tomber enceinte et même garder les enfants auprès d’elles et ce,  sans assistance. Face à un cas similaire, la Commission Régionale des Droits de l’Homme du Moronou (CRDH) a mené au nom du droit à la santé et du droit à la vie, des actions afin de porter secours à des jumeaux d’un an quatre mois dont la vie était visiblement en danger.

En effet mademoiselle K.R (31 ans) a eu des jumeaux dans des circonstances difficiles car ayant une déficience mentale. Rejetée par sa famille, plusieurs démarches ont été entreprises par la CRDH afin que les enfants puissent être pris en charge par la famille biologique. Ces démarches sont restées sans suite favorable face à une famille qui mettait en avant des considérations coutumières. La mère et les enfants étaient ainsi abandonnés à leur propre sort, vivant sur les tables du marché de la localité. Cette situation a entraîné une malnutrition chez les enfants, provoquant ainsi plusieurs maladies.

Alertée par le complexe socio-éducatif de Bongouanou, la CRDH Moronou  a fait mains et pieds afin que les enfants bénéficient de soins médicaux avec l’aide du centre social et de la gendarmerie de la localité. Le tout avec l’accord de l’un des parents de la mère des enfants.  Les enfants sont désormais logés par L’ONG Magnificat. Leur traitement médical devrait durer six mois.

Conflits fonciers dans le Tchologo : Le CNDH fait des recommandations

Conflits fonciers dans le Tchologo : Le CNDH fait des recommandations

Le 14 septembre 2021, la Commission Régionale des Droits l’Homme de la région du Tchologo (CRDH-Tchologo) s’est rendue dans la Sous-préfecture de DIAWALA département de Ouangolodougou, pour s’enquérir de la situation des Droits de l’Homme qui prévaut dans cette localité concernant le conflit foncier qui existe entre les populations riveraines des S/P de Niellé et Diawala.

En plus  du Réseau de l’’organisation féminine des grandes savanes (ROFEDS), du directeur du centre social de Diawala, la délégation de la CRDH  a rencontré les autorités administratives et coutumières (S/P de Diawala, les chefs de village, les chefs de terre) et les populations victimes. 

En effet dans ce département, existe un conflit foncier vieux de plusieurs années qui pourrit les relations entre deux sous-préfectures  et qui a, malheureusement éclaté en juillet 2021. Plusieurs actions ont été entreprises par les autorités administratives, politiques en vue de concilier les populations protagonistes notamment les sensibilisations et les écoutes.  Si le calme est revenu après le passage des ministres Adama Diawara fils de la région et Bertin Kouadio Konan, les échanges avec les personnes rencontrées ont révélé plusieurs exactions perpétrées sur la population, des biens détruits et des risques de survenance d’éventuel conflit.

 Ce conflit dont les conséquences portent atteintes aux droits de l’Homme, fait l’objet d’un suivi de la  CRDH-Tchologo. Aussi, face à la menace terroriste qui prévaut dans le nord de la Côte d’Ivoire, la CRDH-Tchologo recommande l’ouverture d’une enquête en vue de situer les responsabilités et prévenir les risques d’éclat de conflit ; de procéder au recensement de toutes les victimes ainsi qu’à leur dédommagement et enfin de prévenir le massacre en sensibilisant la population à la paix et sur les dangers liés aux conflits, aux risques d’implantation de nid de terroristes.

Education : la CRDH de Séguela sensibilise les écoles confessionnelles

Education : la CRDH de Séguela sensibilise les écoles confessionnelles

 

La Commission Régionale du Conseil des Droits de l’Homme du Worodougou (CRDHW) a sensibilisé les 28 et 30 septembre, des acteurs de l’éducation sur les avantages de l’intégration du programme de l’enseignement général à celui de l’enseignement islamique. Il s’agissait d’expliquer aux responsables des écoles confessionnelles de Séguéla ledit programme qui  donne un accès égal à tous les élèves à pourvoir offrir leur compétence dans tous les emplois de l’administration publique.

Réchauffement climatique : le CNDH et la société font le point

Réchauffement climatique : le CNDH et la société font le point

 

Dans le cadre de ses mécanismes d’échange avec différentes entités et acteurs, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé le vendredi 1er octobre 2021, un cadre d’échange et de réflexion sur les problématiques environnementales avec la société civile autour du thème « Programme national d’atténuation et d’adaptation au changement climatique de la Côte d’Ivoire : Quelles contributions de la société civile ».

Cette rencontre visait à contribuer à la vulgarisation du Programme national d’atténuation et  d’adaptation au changement climatique de la Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres de présenter ce programme, de définir les actions pertinentes de la société civile et d’identifier les défis liés à la mise en œuvre dudit programme.