Le 20 décembre 2006, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Convention Internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées et l’a ouverte à la ratification des États membres en février 2007. Pour appuyer les principes de la Convention, l’Assemblée Générale désignera le 30 août de chaque année, comme Journée internationale des victimes des disparitions forcées pour attirer l’attention du monde notamment des gouvernants sur la problématique des disparitions forcées.
Conformément à sa loi habilitante n° 2018-900 du 30 novembre 2018, le CNDH est chargé « d’encourager à la ratification des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ou à l’adhésion à ces textes, ainsi qu’à leur mise en œuvre au plan national ».
Le CNDH note avec satisfaction que prenant en compte ses recommandations, le Conseil des Ministres du mercredi 09 novembre 2022, a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à faire adhérer la République de Côte d’Ivoire à la Convention Internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées.
Le CNDH adresse ses vives félicitations à son Excellence Monsieur le Président de la République et au Gouvernement pour cette initiative qui dénote de leur détermination à faire de la Côte d’Ivoire un État soucieux du respect des droits de l’Homme.
Le CNDH encourage le Parlement à examiner et à adopter dans les meilleurs délais, ce projet de loi à l’effet de permettre l’adhésion de notre pays à la Convention Internationale pour la protection des personnes contre les disparitions forcées.
Tout en assurant les plus Hautes Autorités que conformément à son mandat, le CNDH continuera à exercer ses fonctions de conseil et à faire des propositions jusqu’au dépôt des instruments de ratification de la Convention auprès des Nations Unies.
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