Le CNDH présente les rapports 2018 et 2019 au Président de la République

Le CNDH présente les rapports 2018 et 2019 au Président de la République

Le Conseil national des Droits de l’Homme a procédé le lundi 16 novembre à la présentation des rapports annuels 2018 et 2019. C’était au cabinet du ministre en charge des relations avec les institutions de la République et en présence de la Secrétaire d’Etat auprès du garde des Sceaux, ministre de la justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme

En effet, conformément à l’article 3 de la Loi n°2018-900 du 30 novembre 2018 instituant le Conseil National des Droits de l’Homme « Le CNDH élabore un rapport annuel sur l’état des Droits de l’Homme et un rapport d’activités présentés au Président de la République, au Président de l’Assemblée nationale et au Président du Sénat. La présentation à l’Assemblée nationale et au Sénat donne lieu à débats. Ces rapports sont rendus publics.»

Les rapports annuels 2018 et 2019 du CNDH  présentés par sa Présidente Namizata Sangaré comportent trois parties. La première partie est consacrée à l’état des Droits de l’Homme ; la deuxième partie a trait aux acquis, perspectives et recommandations et la troisième partie expose les activités menées par le CNDH. La situation des droits civils et politiques dans ces rapports a été appréhendée sous l’angle de la sécurité, de la justice, des  libertés, des réformes institutionnelles, des élections ainsi que de l’espace politique. Au plan des Droits Economiques, Sociaux, et Culturels,  le CNDH a porté principalement dans ses deux rapports son attention  sur l’éducation, la santé, le logement, l’immigration clandestine, la situation de la femme, de l’enfant, des personnes en situation de handicap,  la protection sociale et la culture. Au chapitre des  droits dits de solidarité, sont traitées les questions liées à l’environnement, aux pluies diluviennes et à la cohésion sociale.

Les perspectives du CNDH se résument, entre autres, quelques points  que sont la mise en place d’un Observatoire pour les processus électoraux de 2020, l’organisation des activités de vulgarisation des principaux instruments et mécanismes des Droits de l’Homme, le renforcement de son programme phare de formation et de renforcement des capacités des acteurs des Droits de l’Homme à travers l’Université des Droits de l’Homme, la poursuite  de plaidoyer pour la ratification du protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la Torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT). Le CNDH prévoit également de poursuivre les visites dans les lieux privatifs de liberté assortis de recommandations aux autorités compétentes, de mettre en place une base de données statistiques sur les violations des Droits de l’Homme enregistrées en Côte d’Ivoire, de créer un cadre de coopération avec les Instituts de formation et de recherche en Droits de l’Homme au plan national et international et de renforcer la coopération avec les mécanismes régionaux et internationaux des Droits de l’Homme.