La construction d’un Etat de droit et la protection des Droits de l’Homme nécessite un système judiciaire dynamique et connu de la population afin de faciliter sa saisine. C’est ainsi que chaque Etat moderne au regard de l’évolution de la société humaine, se dote d’une justice forte susceptible de protéger les intérêts de tous et de chaque individu pour une cohésion sociale harmonieuse.
Le système judiciaire ivoirien est un mécanisme important pour assurer l’équilibre des pouvoirs, la protection et la défense des droits de l’homme.
Cependant, la méconnaissance de cet appareil éloigne le justiciable de la justice. Ainsi, plusieurs cas de violations des Droits de l’Homme restent impunis et persistent.
C’est pour favoriser une meilleure connaissance du système judiciaire ivoirien, à travers la présentation de son mode de fonctionnement et au regard de l’engouement qu’a suscité la première session, que le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) organise cette deuxième session de formation intensive qui s’est ce lundi 15 juin et ce jusqu’au 19 juin.
« L’Université des Droits de l’Homme du CNDH (UDDH) a été lancée le 1er février 2018. L’UDDH a pour mission de promouvoir les droits de l’homme en renforçant les capacités des acteurs et de tous ceux qui sont intéressés par la thématique des Droits de l’Homme. La session ordinaire 2020 a démarré le 15 janvier dernier et se poursuit. A côté des sessions ordinaires, nous initions des sessions intensives sur des thématiques d’importance ou d’actualité. C’est ainsi que du 16 au 20 mars 2020, nous avons organisé une session intensive sur le système judiciaire ivoirien. Cette session a eu un grand écho auprès des auditeurs, de l’administration publique, du secteur privé, de la société civile, les principales cibles de cette formation. La présente session est une recommandation de la première édition qui a eu en mars dernier » a expliqué la Présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré
Se réjouissant du fait que la présente session enregistre comme invitée Spéciale Madame Chantal Camara, Présidente de la Cour de Cassation, la Présidente du CNDH a traduit ses remerciements à l’institution partenaire, l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) et à son Directeur Général.
Cette session de formation comme la première, vise à améliorer la compréhension du système judiciaire et son fonctionnement, par les acteurs de la société et les défenseurs des droits de l’Homme. « Il est important de connaitre les rouages de notre système judiciaire, ses différentes juridictions, les décisions de justice et les recours possibles, le mécanisme d’assistance judiciaire, l’arbitrage, la conciliation et la médiation, la coopération entre justice nationale et justice internationale en autres, afin de mieux ester en justice » a expliqué Mme Namizata Sangaré.
Le procureur de la République Adou Richard a prononcé la conférence inaugurale avec pour terme « le rôle de la justice ivoirienne dans le renforcement de l’état de droit et de la protection des droits de l’homme. »
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