UFR Criminologie : Le laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et de des violences lance ses journées scientifiques

UFR Criminologie : Le laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et de des violences lance ses journées scientifiques

Le laboratoire d’étude et de prévention de la délinquance et de des violences (LEPDV) a ouvert ce jeudi 16 mai ses journées scientifiques à l’amphithéâtre de la faculté de criminologie de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Ce lancement s’est fait en présence de plusieurs enseignants et étudiants de cette faculté mobilisés à cet effet autour du thème « le rôle du CNDH dans la lutte contre la délinquance et les violences en Côte d’Ivoire. »
Il s’agissait, selon le directeur de cette UFR, le professeur Yacouba Ballo d’en savoir plus sur le fonctionnement du CNDH et son rôle dans la prévention de la violence et de la délinquance. Aussi ce cadre est un prétexte pour cette faculté de poser les bases d’un partenariat avec le CNDH.
Invitée à se prononcer sur le rôle de l’institution nationale en charges des questions de droits de l’homme, Mme Namizata Sangaré, présidente du CNDH tout en passant par des définitions au sens littérale et juridique de la violence et de la délinquance, a révélé que le CNDH est principalement saisie pour les Violences basées sur le genre (VBG). En plus des VBG, le CNDH est régulièrement saisi sur les cas de conflits communautaires qui se distinguent par leur récurrence et leur mobilité géographique, sur l’ensemble du territoire national. Elle a également souligné les cas de violences autour des élections font partie des cas de saisines du CNDH.

« L’intervention du CNDH dans la lutte contre la violence n’est pas directe comme celle des acteurs de la sécurité intérieure. Cependant, le CNDH travaille en collaboration avec tous les organismes gouvernementaux de l’appareil sécuritaire. » a expliqué Mme Sangaré avant d’ajouter que le CNDH à travers tous ses réseaux sociaux et sa direction des requêtes et investigations (DRI) reçoit des requêtes des populations qui sont confiées à des conseillers aux droits de l’homme selon leurs spécificités et instruites pour faire cesser l’atteinte ou la violence alléguée.

Lorsque les faits sont établis, le CNDH informe, avertit et alerte les autorités policières pour faire cesser ces actes de violence ou pour les prévenir, porte à leur connaissance ces faits ou rédige des notes techniques dont l’objectif est d’attirer l’attention de l’autorité compétente a-t-elle ajouté.