La Présidente du CNDH, Namizata Sangaré lors de la rencontre de sensibilisation de Bouaké
Abidjan, 27 juil 2020 (AIP)- Un rapport de suivi des engagements de la Côte d’Ivoire sur le thème, « la Côte d’Ivoire face aux mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme », estime qu’un accompagnement du pays est nécessaire dans son interaction avec les mécanismes universels et régionaux des droits de l’homme.
« Au moment où la Côte d’Ivoire renforce son interaction avec les mécanismes onusiens par la soumission puis la présentation des rapports périodiques, en 2019, à l’examen périodique universelle, au comité des droits de l’enfant et au comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, il y a lieu de l’accompagner dans la mise en œuvre effective et le suivi des observations conclusives et recommandations de ceux-ci », stipule le document produit par le conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Selon le rapport, la décision du gouvernement, le 28 avril 2020, de retrait de la Côte d’Ivoire, de la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples créant la cour africaine des droits de l’homme et des peuples, émise le 19 juin 2013, privera les citoyens et les Ong de la possibilité de déférer directement les cas de violation allégués de droit de l’homme devant cette instance.
Le rapport explique que les mécanismes universels et régionaux jouent un rôle important dans le renforcement des capacités du système de protection des droits de l’homme. « En ratifiant les sept des neuf traités majeurs de promotion et de protection des droits de l’homme des Nations Unies et en tant que partie de la charte, la Côte d’Ivoire s’est engagée non seulement à harmoniser sa législation nationale avec les standards mais également à les mettre en œuvre et rendre compte de la réalisation des droits fondamentaux des populations (…) », souligne le document.
Pour sa part, le CNDH assure continuer de jouer sa partition en conseillant le gouvernement, le parlement et toute autre institution compétente en matière de droits de l’homme tout en protégeant les droits des citoyens.
(AIP)
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